La biographie de Mariam Abou Zahab sa conversion au chiisme:

Marie-Pierre Walquemanne dite Mariam Abou Zahab après sa conversion à l’islam, née en février 1952 à Hon-Hergies (Nord) et morte le 1er novembre 2017 à Paris-15e, est une chercheuse orientaliste française. Elle est chercheuse et professeure d’université.

Née dans une petite commune du Nord, Hon-Hergies, à la frontière franco-belge, Marie-Pierre Walquemanne fait des études secondaires à Valenciennes, puis des études supérieures à l’Institut d’études politiques de Paris (IEP), dont elle est diplômée en 1972, ainsi qu’à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)1,2.

Docteure en science politique, elle enseigne dans les établissements qu’elle a fréquenté lorsqu’elle était étudiante, à l’Institut d’études politiques de Paris (IEP), et à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Elle est chercheuse au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) à Paris et collabore notamment aux Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien (CEMOTI) sur des sujets relatifs à l’Afghanistan et au Pakistan contemporains3. Parlant arabe, ourdou, persan, punjabi, elle est également connue pour ses ouvrages, ses articles mais aussi ses pérégrinations avec différents moyens (moto, dromadaire, à pied…) en Afghanistan, en Iran, au Pakistan, en Inde, etc. Elle s’est rendue au Bangladesh lors de l’appel d’André Malraux sur la situation dans ce pays. En 1975, elle est à Beyrouth, lorsqu’éclate la guerre du Liban. Convertie à la religion musulmane chiite, elle épouse à Damas Nazem Abou Zahab.

Elle a apporté également son concours à l’organisation non-gouvernementale AFRANE1,2, au nom de laquelle elle a effectué, dans des conditions sécuritaires difficiles, à l’époque de l’invasion soviétique en Afghanistan, plusieurs missions d’aide aux populations civiles sinistrées.

Elle meurt début novembre 2017 et est enterrée au cimetière chiite de Najaf, en Irak