Abû Tâlib a-t-il quitté ce monde en tant que croyant, pour que vous accomplissiez sa Ziyâra?:

Réponse:
Abû Tâlib, fils de Abdol-Mottalib, père de Alî, Commandeur des croyants –les bénédictions de Dieu soient sur lui– et oncle paternel du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–, du point de vue chiite, était un homme croyant qui avait foi en l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et fut le compagnon et le secours du Prophète dans toutes les difficultés et les problèmes de la société des débuts de l’Islam.
La famille de Abû Tâlib
Il vint au monde dans la famille de Abdol-Mottalib, grand-père du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–, et partisan de Ibrâhîm Khalîl (l’ami de Dieu) (le prophète Abraham) –les bénédictions de Dieu soient sur lui–. L’Histoire de la péninsule arabe montre que Abdol-Mottalib, dans les situations les plus troublées et les plus dangereuses de sa vie, n’a jamais abandonné l’adoration de Dieu et la défense du Monothéisme.
Lorsque Abraheh décida de lancer son armée d’éléphants vers la Mecque pour détruire la Ka‘ba, il confisqua une partie des chameaux de Abdol-Mottalib. Abdol-Mottalib tenta de récupérer ses chameaux, Abraheh, stupéfait, lui demanda: “Pourquoi au lieu de me demander de te rendre tes chameaux, ne me demandes- tu pas de faire reculer mon armée et d’abandonner mon projet de détruire la Ka‘ba?»
Abdol-Mottalib répondit :

»أنا ربّ الإبل وللبيت ربّ يمنعُهُ يحميه (1)

«Je suis le propriétaire des chameaux et cette maison –la Ka‘ba– a aussi un Maître qui la garde et la protège».
Puis il se mit en route vers la Mecque et se rendit à la Ka‘ba, il prit l’anneau de sa porte, il dit:

 

یا رب لا ارجو لهم سواکا

یا رب فامنع منهم حماکا

ان عدو البیت من عاداکا

امنعهم ان یخربوا قراکا(2)

«Mon Dieu! Je n’ai pas d’espoir envers un autre que Toi. Mon Dieu! Préserve ton sanctuaire sûr de ces ennemis. Les ennemis de cette maison sont entrés en guerre avec Toi, empêche-les de détruire Ta maison».
Ces paroles sont une preuve évidente du Monothéisme et de la foi de Abdol-Mottalib – père d’Abû Tâlib et grand-père de l’Emir des croyants.
Ya‘qûbî écrit dans son livre sur l’Histoire d’Abdol-Mottalib:

»رفض عبادة الأصنام ووحّدالله عزّ وجل (3)

«Abdol-Mottalib ne partageait pas le culte des idoles et croyait en Dieu L’Unique».
Voyons ce que ce père adorant Dieu et croyant, disait au sujet de son fils Abû Tâlib:
Abû Tâlib décrit par Abdol-Mottalib
L’Histoire rapporte que certains avaient prévu et averti Abdol-Mottalib de l’avenir brillant du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et de sa Prophétie.
Au moment où Sayf ibn Dhî Yazan prit le pouvoir en Abyssinie, Abdol-Mottalib se rendit à une cérémonie où il fit quelques observations dans un discours éloquent. Le souverain abyssin lui annonça cette nouvelle: «Un prophète honorable apparaîtra bientôt dans ta maison».

»اسمه محمّد – صلى الله عليه (وآله) وسلّم – يموت أبوه واُمّه ويكفله جدّه وعمّه(4)

«Son nom est Mohammad –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–, son père et sa mère vont mourir et son grand-père et son oncle paternel le prendront à leur charge».
Décrivant plus précisément les qualités de ce Prophète à venir il dit :

»يعبد الرّحمن ويدحض الشّيطان ويخمد النّيران ويكسر الأوثان. قوله فصلٌ وحكمه عدلٌ ويأمر بالمعروف ويفعله وينهى عن المنكر ويبطله(5)

«Il adorera le Dieu Unique et Miséricordieux, retiendra Satan, éteindra les feux et détruira les idoles. Ses paroles seront le critère de la vérité et de l’erreur, et ses ordres seront basés sur la justice. Il guidera les gens vers le bien et sera lui-même bienfaisant, il les éloignera du mal et effacera ce qui est laid».
Puis il dit à Abdol-Mottalib:

»انّك لجدّه يا عبدالمطلب غير كذب(6)

«Sans aucun doute, tu es le grand-père de ce Prophète».
Abdol-Mottalib, après avoir entendu cette nouvelle encourageante, tomba prosterné en signe de remerciement. Il raconte alors ainsi la naissance de cet enfant béri:

»انّه كان لي ابنٌ وكنت به مُعجباً وعليه رقيقاً وإنّي زوّجته – كريمةً من كرائم قومي آمنة بنت وهب بن عبدمناف ابن زهرة فجاءت بغلام فسمّينُهُ محمّداً مات ابوهُ واُمُّه وكفلتهُ أنّا وعَمّهُ (يعني أباً طالب (7) «

«J’avais un fils auquel j’étais très attaché, je lui ai choisi pour épouse une noble femme du nom d’Âmina, fille de Wahab ibn Abdol-Manâf. Cette femme mit au monde un fils que j’ai nommé Mohammad –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–. Quelque temps après son père et sa mère quittèrent ce monde et avec son oncle paternel –Abû Tâlib– nous le prîmes à notre charge».
Ce récit montre que Abdol-Mottalib connaissait l’avenir brillant de cet orphelin et c’est pourquoi il a décidé de transmettre après lui, sa fonction, au plus noble de ses enfants –Abû Tâlib–.
Abû Tâlib, d’après son père croyant et monothéiste, jouissait d’un tel degré de foi et de générosité qu’il était le seul à mériter la garde du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–. (8)
Pour plus d’éclaircissements, énumérons les preuves évidentes de la foi de Abû Tâlib:
1. Les œuvres littéraires de Abû Tâlib témoignent de sa foi
Les savants et les historiens musulmans ont rapporté des poèmes éloquents de Abû Tâlib qui permettent de comprendre sa grande foi.
Nous en rapportons certains ici:

ليعلمْ خيارُ النّاس أنّ محمّداً نبيُّ كموسى والمسيح ابنِ مريمِ
أتانا بهديِّ مثلَ ما أتيابِهِ فكلّ بأمرِ الله يهدي ويَعصم. (9)

«Nos gens honorables doivent savoir que Mohammad –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– est un Envoyé comme Mûsâ et Isâ, fils de Mariam, qui possède comme eux, la clarté céleste. Par conséquent Alors, tous les envoyés divins guident gens selon l’ordre de Dien et leur évitent le péché».

الم تعلموا انّا وجدنا محمّداً *** رسولاً کموسى خُطَّ فی اوّل الکتبِ
وانَّ علیه فی العباد محبّهً *** ولا حیفَ فیمن خصَّه اللهُ بالحُبّ (10)

«Ne savez-vous pas que nous estimons que Mohammad –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– est un Envoyé de Dieu comme Moïse et dont parlent les Livres célestes? Les gens ont de l’affection pour lui et il ne faut pas opprimer celui dont Dieu a placé l’affection dans les cœurs».

لَقد أكرم الله النّبي محمّداً * * * فَأكرَمُ خلق الله في الناس أحمد

وشقَّ له من اسمِهِ ليُجلَّه * * * فذو العرش محمودٌ و هذا محمّداً(11)

«Dieu a honoré Son Envoyé Mohammad –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–. La plus noble des créatures de Dieu est dans Ahmad. Dieu a donné au Prophète Son propre Nom afin d’exalter son degré, c’est ainsi que le Maître du Trône est Mahmûd (Celui qui est loué) et Son Envoyé est Ahmad (le digne de louanges)».

والله لن يصلوا اليك بجمعهم *** حتى أوسد في التراب دفينا

فانفذ لامرك ما عليك غضاضة *** فكفى بنا دنيا لديك ودينا

ودعوتني وزعمت أنك ناصح *** فلقد صدقت وكنت قبل أمينا

وعرضت دينا قد علمت بانه *** من خير أديان البرية دينا (12)

«Envoyé de Dieu, jamais les ennemis ne t’atteindront tant que sois handi et prodigue la lumière à celui qui révèle à l’annonceur de bonne nouvelle et aux regards. Tu m’as amené à ta religion, je sais que tu es mon bienfaiteur et que dans ton invitation, tu es loyal et digne de confiance. Je sais parfaitement que la religion de Mohammad –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– est la meilleure des religions du monde».

يا شاهِــدَ اللَّهِ عَلَى فَاشْهَـدْ أَنى عَلى ديــنَ النبِى أَحْمَــــدَ
مَنْ ضَل فِى الدينِ فَإِنّىِ مُهتَد يارب فَاجعَل فِى الَجنانِ مَورِدِى‏(13)

«Témoin de Dieu, témoigne de ma foi en la religion de l’Envoyé de Dieu – Mohammad –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–, si certains sont perdus, moi je suis guidé».
Abû Tâlib, dans les derniers jours de sa vie, invita les grands de la tribu de Qoraïch à soutenir l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– dans ces vers:

أوصي بنصر نبي الخير أربعة * ابني عليا وشيخ القوم عباسا
وحمزة الأسد الحامي حقيقته * وجعفرا أن تذودوا دونه الناسا

كونوا فدى لكم أمي وما ولدت * في نصر أحمد دون الناس أتراسا(14)

 

«Je vous recommande à vous quatre, Alî, mon fils, Abbâs, le chef de notre tribu, Hamza, le lion de Dieu qui a toujours protégé le Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et mon fils, Dja‘far, d’assister l’Envoyé bienfaisant et de le secourir. Vous qui m’êtes chers, soyez-lui dévoués comme des boucliers face aux ennemis».
Toute personne raisonnable et impartiale reconnaîtra que ces oeuvres littéraires si éloquentes sont une preuve de la foi de Abû Tâlib en Dieu et en la mission du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–. Cela montre l’authenticité du discours chiite sur sa foi et l’erreur des accusations faites par certains auteurs dans un dessein politique particulier, à un croyant sincère de la famille des Qorayshites, l’oncle du Messager de Dieu, le père de l’Emir des croyants –les bénédictions de Dieu soient sur eux –, et le garant de la loi dans les conditions pénibles des premiers temps de l’Islam.
2. La manière dont Abû Tâlib se comportait avec le Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– est une preuve de sa foi
Tous les historiens musulmans célèbres ont rapporté ses sacrifices sans égal, dans son service à l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– qui constituent une preuve de sa profonde croyance.
Abû Tâlib préféra s’exiler et vivre trois ans, dans un lieu désertique et montagneux aux environs de la Mecque qui appartenait aux Qorayshites, auprès de l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–, pour protéger l’Islam et le Prophète. Il resta auprès d’eux jusqu’à la fin du blocus économique imposé aux musulmans et supporta toutes les difficultés et des conditions de vie extrêmement dures. (15)

En plus de cela, Abû Tâlib a encouragé Alî –les bénédictions de Dieu soient sur lui– à suivre et à être le fidèle compagnon de l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et lui a demandé d’être son soutien dans toutes les conditions difficiles des premiers temps de l’Islam.
Ibn Abî al-Hadîd a rapporté cette parole de Abû Tâlib dans le commentaire du Nahdj al-Balâghah disant à son fils Alî –les bénédictions de Dieu soient sur lui–:
«L’Envoyé de Dieu t’a invité au bien, sois constamment attaché à lui et sois son fidèle compagnon» (16)

Il est clair que tous ces services de valeur rendus au Prophète, –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– par Abû Tâlib ainsi que ses sacrifices pour la défense de l’Islam sont les preuves les plus manifestes de sa foi.
Le grand savant musulman –Ibn Abî al-Hadîd– a chanté ces vers à propos du rôle d’Abû Tâlib dans la protection de l’Envoyé de Dieu et de sa religion:

ولولا أبو طالب وابنه * لما مثل الدين شخصا فقاما
فذاك بمكة آوى وحامى * وهذا بيثرب جس الحماما
وما ضر مجد أبي طالب * جهول لغا أو بصير تعامى(17)

«Sans Abû Tâlib et son fils, la religion de l’Islam n’aurait jamais pris pied. Il a donné asile au Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et l’a protégé à la Meque. Son fils, à Yathrib (en allant secourir l’Envoyé de Dieu), s’est approché des abîmes de la mort. Personne ne peut nuire à la grandeur de Abû Tâlib, ni les ignorants proférant des absurdités, ni les savants qui optent pour feindre l’ignorance».
3. Le testament de Abû Tâlib constitue une preuve évidente de sa foi
Les historiens célèbres du monde islamique comme Halabî Châfi‘î dans son Sîrah et Mohammad Diyârbakirî dans le Târîkh al-Khamîs ont rapporté les dernières paroles de Abû Tâlib, exhortant son peuple à assister l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–:

»يا معشر قريش كونوا له ولاةً، ولحزبه حماةً، والله لايسلك أحد منكم سبيله إلاّ رشد ولا يأخذ أحدٌ يهديه إلاّ سعد، ولو كان لنفسي مدّة ولأجلي تأخّر لكففتُ عنه الهزائز ولدفعتُ عنه الدَّواهي. ثم هلك(18)

«Mes parents, soyez les amis et les partisans de Mohammad –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et protégez son parti (l’Islam). Je jure par Dieu que celui qui le suit aura bonne fortune. Si ma vie se prolongeait et si la mort me laissait un répit, sans hésitation, j’éloignerais de lui les épreuves et les difficultés. Il dit cela en rendant l’âme».
4. L’amour de l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– pour Abû Tâlib est une preuve de la foi de ce dernier
L’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–, dans ses relations avec son oncle – Abû Tâlib – faisait preuve d’un grand respect et déclarait son amitié envers lui, ce que nous montrerons dans deux exemples:
a) Un groupe d’historiens a rapporté la tradition suivante selon laquelle le Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– a dit à Aqîl ibn Abî Tâlib:

»إنّي أحبّك حبّين حبّاً لقرابتك منّي وحبّاً لما كنت أعلم من حبّ عمّي إيّاك(19)

«Je t’aime pour deux raisons: l’une est ta parenté avec moi et l’autre que mon oncle paternel (Abû Tâlib) t’aimait, lui aussi».
b) Halabî rapporte un Hadith analogue de l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– dans son Sîrah, dans laquelle il exprime son grand respect pour son oncle paternel Abû Tâlib:

»ما نالت قريش منّي شيئـاً أكرهه (أي اشدّ الكراهة) حتّى مات أبو طالب(20)

«Tant que Abû Tâlib fut en vie, les infidèles de Qoraysh ne purent me faire aucun mal».
Il est clair que l’amour et le respect du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– pour Abû Tâlib, constituent des preuves évidentes de sa foi, car l’Envoyé de Dieu, comme le disent les versets du Coran n’aime que les croyants et s’oppose aux infidèles et aux polythéistes. Le Coran dit à ce sujet:

﴿ مُحَمَّدٌ رَسُولُ اللهِ وَالَّذِيْنَ مَعَهُ أشِدّاءُ عَلَى الْكُفَّارِ رَحَماءُ بَيْنَهُمْ ﴾(21)

«Mohammad est le Prophète de Dieu. Ses compagnons sont violents envers les impies».
Il dit ailleurs:

﴿ لاَ تَجِدُ قَوْمًا يُؤْمِنُونَ بِاللهِ واَلْيَوْمِ الْآخِرِ يُوَادُّونَ مَنْ حَادَّ للهَ وَ رَسُولَهُ وَ لَوْ كَانُوا آبَاءَهُمْ أَوْ أَبْنَاءَهُمْ أَوْ إِخْوَانَهُمْ أَوْ عَشِيرَتَهُمْ أُولَئِكَ كَتَبَ فِي قُلُوبِهِمُ لإِيمَانَ ﴾(22)

«Tu ne trouveras pas de gens, croyant en Dieu et au Jour dernier qui témoignent en même temps de l’affection pour ceux qui s’opposent à Dieu et à Son Prophète; seraient-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou appartiendraient-ils à leur clan. Dieu a inscrit la foi dans leurs cœurs». (23)

Ces versets et l’amour du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– pour Abû Tâlib ne laissent aucun doute sur sa foi en Dieu et au Prophète.
5. Témoignage des compagnons de l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–
Un groupe de compagnons du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– a témoigné de la foi réelle de Abû Tâlib en plusieurs circonstances:
a) Un individu ignorant la présence du Commandeur des croyants, Alî –les bénédictions de Dieu soient sur lui– se mit à calomnier Abû Tâlib. Ali, alors que la colère se lisait sur son visage s’exclama:

»مَه، فضّ الله فاك، والّذي بعث محمداً بالحق نبيّاً لو شفع أبي في كلّ مذنب على وجه الأرض لشفّعه الله(24)

«Tais-toi, que Dieu te brise la bouche, je jure par Dieu qui a suscité la Prophétie de Mohammad –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– que Dieu accepterait si mon père, Abû Tâlib, prenait à sa charge l’intercession de tous les pécheurs».
Il dit ailleurs:

»كانّ والله ابو طالب عبد مناف بن عبد المطّلب مؤمناً مسلماً يكتم إيمانه مخافةً على بني هاشمِ أن تنابذها قريش (25)

«Je jure par Dieu que Abû Tâlib, Abdol Manâf ibn Abdol-Mottalib était un croyant et un musulman soumis, et qu’il cacha sa foi aux infidèles de Qoraysh pour ne pas nuire aux Banî Hâchim».
Ces paroles de l’Imâm Alî –les bénédictions de Dieu soient sur lui– non seulement confirment la foi de Abû Tâlib mais le mettent au nombre des Amis de Dieu qui, avec Sa permission, peuvent devenir les intercesseurs des croyants.
b) Abû Dharr Ghaffârî dit à propos de Abû Tâlib:

»والله الذي لا إله إلا هو ما مات ابو طالبٍ رضي الله عنه حتّى أسلم(26)

«Je jure par Dieu, point de divinité en dehors de Lui, que Abû Tâlib n’a pas quitté ce monde sans avoir choisi l’Islam».
c) Il a été rapporté de Abbâs ibn Abd-ol-Mottalib et aussi de Abû Bakr ibn Abû Qohâfah, par de nombreuses chaînes de Hadith:

»إن أبا طالبٍ ما ماتَ حتّى قال: لا إله إلاّ الله مُحمّد رسول الله (27)

«Abû Tâlib n’a pas quitté ce monde sans avoir prononcé la Shahadat (l’acte de foi): «Nul dieu hormis Dieu, Mohammad est l’Envoyé de Dieu».
6. Abû Tâlib vu par les Gens de la Demeure Prophétique
Tous les Imams des Membres de la Demeure Prophétique ont témoigné de la foi de Abû Tâlib et ont défendu à différentes occasions, cet ami dévoué du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–.
Nous donnerons deux exemples à ce propos :
a) L’Imam Bâqir –les bénédictions de Dieu soient sur lui– a dit:

»لَو وُضع ايمانُ أبي طالبٍ في كفّة ميزان وايمان هذا الخلق في الكفّة الأخرى لرجح ايمانه(28)

«Si l’on plaçait la foi de Abû Tâlib dans un des plateaux de la balance et la foi de ces gens dans l’autre plateau, la foi de Abû Tâlib l’emporterait».
b) L’Imâm Sâdiq –les bénédictions de Dieu soient sur lui– rapporte de l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–:

»إنّ اصحاب الكهف أسرّوا الإيمان وأظهروا الكفر فآتاهم الله أجرهم مرّتين، وإنّ أباطالبٍ أسرّ الإيْمانَ وَأظْهَرَ الشِّركَ فَآتاهُ اللهُ أجْره مرّتين (29)

«Les compagnons de la caverne ont caché leur foi et ont feint d’être des incroyants, puis Dieu leur donna une double récompense. Abû Tâlib aussi a caché sa foi et son Islam et a simulé un associationnisme, puis Dieu lui a accordé la faveur d’une double récompense».
Ces déclarations montre bien que Abû Tâlib jouissait d’une foi solide en Dieu et en Son Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et de l’assistance et de la protection sans égale, de l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et avait fait preuve d’un grand dévouement dans la voie de l’Islam.
Cela prouve aussi qu’il jouissait d’une faveur sans égale auprès du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et du mérite d’intercéder auprès de Dieu.
Les calomnies honteuses et inadmissibles que certains ont faites à son sujet, n’ont aucune valeur.
Deux vérités se manifestent à nous: La première est que la foi de Abû Tâlib était l’objet de l’agrément de l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–, de ses compagnons, du Commandeur des croyants et des Imams des Gens de la Demeure Prophétique. La seconde est que les calomnies honteuses qui ont été répandues à son sujet, n’ont ni base ni fondements, et servaient uniquement des buts politiques. Il s’agissait de manœuvres d’un groupe de souverains des Banî Omayyah et des Banî ‘Abbâs, qui ont constamment été en conflit avec les Gens de la Demeure Prophétique et les descendants de Abû Tâlib.
Il est opportun d’analyser le prétexte le plus manifeste qui a été employé pour saper la personnalité de ce grand compagnon du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– connu sous le nom de «Hadith Dahdâh» et dont nous soumettrons à votre opinion, les arguments qui sont contraires aux saints versets du Coran, à la Sunnah incontestable du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et à une intelligence saine:
Analyse du «Hadith Dahdâh»
Certains auteurs comme Bokhârî et Moslim ont cité parmi les rapporteurs du Hadith, Sofyân ibn Sa‘îd Thawrî, Abd al-Malik ibn Omayr, Abd ol-Azîz ibn Mohammad Darâvardî et Layth ibn Sa‘d qui rapportait deux paroles, attribuées au Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–:

»وجدته في غمراتٍ من النّار فأخرجته إلى ضحضاح(30)

«Je l’ai (Abû Tâlib) trouvé dans un feu ardent, puis je l’ai transporté au “Dahdâh”».

»لعلّه تنفعه شفاعتي يوم القيامة فيجعل في ضحضاح من النّار يبلغ كعبيه يغلي منه دماغه (31)

«Il se peut qu’au Jour de la Résurrection, mon intercession lui profite et qu’il prenne place dans un trou de feu dont la profondeur atteindra le haut de ses pieds, et mettra son cerveau en ébullition».
Malgré les nombreux Hadith et preuves évidentes de la foi de Abû Tâlib qui ont été cités et établissent la honte de cette infâme calomnie (le Hadith Dahdâh), afin d’éclaircir davantage la question, nous examinerons ce Hadith sous deux angles:
1- Fragilité des chaînes de transmission du hadith Dahdâh
Comme il a été dit, les rapporteurs de ce Hadith sont Sofyân ibn Sa‘îd Thawrî, Abd al-Malik ibn Omayr, Abd ol-Azîz ibn Mohammad Darâvardî et Layth ibn Sa‘d.
En nous appuyant sur les travaux des spécialistes sunnites de Hadith qui décrivent le caractère de ces rapporteurs, nous proposons une brève recherche sur leur personnalité:
a) Sofyân ibn Sa‘îd Thawrî:
Abû Abdallâh Mohammad ibn Ahmad ibn Othmân Dhahabî, célèbre savant de la science des rapporteurs sunnites, dit ceci:

»كان يدلّس عن الضّعفاء(32)

«Sofyân ibn Thawrî rapportait de rapporteurs faibles des Hadith contrefaits».
Cette parole est une preuve évidente de l’existence d’un complot et d’une transmission à partir de rapporteurs faibles ou inconnus, par l’intermédiaire de Sofiân ibn Thawrî qui fait perdre à ces Hadith tout degré de validité.
b) Abd al-Malik ibn Omayr
Dhahabî dit à son propos:

»طالَ عمره وساء حفظه. قال ابو حاتم. ليس بحافظٍ، تغيّر حفظه. وقال احمد. ضعيف يخلّط، وقال ابن معين: مخلط، وقال ابن خراش: كان شعبة لايرضاه وذكر الكوسج عن احمد انّه ضعّفه جدّاً (33)

«Sa vie a été très longue et il souffrait de troubles de mémoire. Abû Hâtam dit qu’il était incapable de retenir les Hadith et que sa mémoire s’était altérée avec l’âge. Ahmad ibn Hanbal a dit aussi qu’Abd al-Malik ibn Omayr était très faible et se trompait beaucoup (c’est à dire qu’il rapportait des Hadith sans fondements ou contrefaits). Ibn Mo‘în a dit qu’il mélangeait les faux Hadith et les Hadith dignes de confiance, et Kawsadj a rapporté de Ahmad ibn Hanbal que Abd al-Malik ibn Omayr avait considérablement faibli à la fin de sa vie».
Ces déclarations montrent que Abd al-Malik ibn Omayr avait les caractéristiques suivantes:
1. Il souffrait d’amnésie.
2. Il était très “faible” c’est à dire indigne de confiance selon l’expression de la science des transmetteurs de Hadith.
3. Il faisait des erreurs.
4. Il mélangeait les faux Hadith aux Hadith dignes de confiance.
Chacune des caractéristiques, à elle seule, jette un discrédit sur les Hadith de Abd al-Malik ibn Omayr. Que dire quand tous ces points faibles se trouvent rassemblés chez une même personne??!
c) Abd ol-Azîz ibn Mohammad Darâvardî
Les spécialistes de la science des Hadith sunnites le considèrent comme amnésique et indigne de confiance.
Ahmad ibn Hanbal a dit à propos de Darâvardî:

»إذا حدّث من حفظه جاء ببواطيل (34)

«Chaque fois qu’il mémorisait un Hadith, il se trompait et disait des paroles sans aucun rapport».
Abû Hâtim dit à son sujet:

»لا يحتجّ به (35)

«On ne peut avoir confiance en ses paroles».
Abû Zarâ‘a également l’a présenté comme quelqu’un doté d’une mauvaise mémoire.
d) Layth ibn Sa‘d
En se référant aux travaux des spécialistes des rapporteurs de Hadith sunnites, il apparaît que les rapporteurs dont le nom est Layth, sont des inconnus ou faibles, et que l’on ne peut avoir confiance en leurs Hadith (36)

Layth ibn Sa‘d était lui aussi, un rapporteur faible et négligeant, dans sa mémorisation, des hadith et des gens dont il les rapportait.
Yahyâ ibn Mo‘în dit à son sujet:

»إنّه كان يتساهل في الشّيوخ والسمّاع(37)

«Il a fait preuve de négligence à propos des noms des gens dont il rapportait des Hadith ainsi que dans sa manière de les apprendre».
Nabâtî également l’a considéré comme “faible” et a cité son nom dans son livre At-Tadhlîl ‘ala al-Kâmil sur les faibles chaînes de transmission. (38)

Tout cela montre que les principaux rapporteurs du «Hadith Dahdâh» étaient des rapporteurs faibles et indignes de confiance.
2- Le «Hadith Dahdâh» ne s’accorde pas avec le Livre et la Sunna
Ce Hadith est attribué à l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– le fait qu’il transporte Abû Tâlib du feu ardent de l’Enfer à un trou de feu, qu’il soit la cause d’un allégement de son châtiment, et le fait qu’il ait exprimé le souhait d’intercéder pour lui au Jour de la Résurrection, alors que le Noble Coran et la Sunna de l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– agréent l’allégement du châtiment et l’intercession du Prophète uniquement pour les croyants et les musulmans, prouvent que si Abû Tâlib était un kâfir (un infidèle), jamais le Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– ne pourrait intervenir ni lui alléger son châtiment.
Le mensonge du «Hadith Dahdâh» – et des déclarations de ceux qui considèrent Abû Tâlib comme un infidèle, est évident.
Nous tenterons d’exposer les preuves évidentes de cette question, à la lumière du Livre de Dieu et de la Sunnah du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–:
a) Le Noble Coran dit à ce sujet:

﴿ وَالَّذِينَ كَفَرُوا لَهُمْ نَارُ جَهَنَّمَ لَا يُقْضَى عَلَيْهِمْ فَيَمُوتُوا وَلَا يُخَفَّفُ عَنْهُمْ مِنْ عَذَابِهَا كَذَلِكَ نَجْزِي كُلَّ كَفُورٍ ﴾ (39)

«Il nous a installés par Sa grâce, dans la Demeure de la stabilité où nulle peine ne nous touchera, où nulle lassitude de nous atteindra».
b) La Sunnah du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– nie également l’intercession pour les infidèles. Abû Dharr al-Ghaffârî rapporte ceci de l’Envoyé de Dieu:

»اُعطيت الشّفاعة وهي نائلةٌ من اُمّتي من لا يشرك بالله شيئاً.«

«Mon intercession profitera à ceux de ma communauté qui n’ont pas été des associationnistes».
Par conséquent, le Hadith Dahdâh, fondé sur le discours de ceux qui considèrent Abû Tâlib comme un infidèle, n’a pas de légitimité et est en opposition avec le Livre et la Sunnah.
Conclusion
Le Hadith Dahdâh tant du point de vue de sa chaîne de transmission que du contenu, n’a aucun crédit et on ne peut lui accorder aucune confiance.
De cette manière s’écroule l’édifice érigé dans le but de mettre en doute la foi de Abû Tâlib et de ternir l’image de ce croyant de Qoraysh et de cet ancien compagnon du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–.

Notes :

Kamil ibn Athîr, Vol.1, p.261. Edité au Caire en 1348 de l’Hégire.
2- Idem.
3- Histoire de Ya‘qûbî, Vol.2, p.7. Imprimé à Najaf.
4- Sîrah Halabî, Vol.1, p.136 et 137 Imprimé au Caire ou p.114 et 115 imprimé à Beyrouth.
5- Idem.
6- Sîrah Halabî, Vol.1, p.136 et 137 Imprimé au Caire ou p.114 et 115 imprimé à Beyrouth.
7- Idem (Sîrah Halabî), Vol.1, p.137. Imprimé au Caire.
8- Pour plus de détails, se référer au Sîrah Halabî, Vol.1, p.134. Edité au Caire / Sîrah ibn Hichâm, Vol.1, p.189. Imprimé à Beyrouth / Abû Tâlib mo’min Qoraïch, p.109. Imprimé à Beyrouth / Tabaqât Kobrâ, Vol.1, p.117. Imprimé à Beyrouth.
9- Al-Hodjdja, p.57. De même dans le Mostadrak de Hâkim, Vol.2, p.623. Imprimé à Beyrouth.
10- Târîkh Ibn Kathîr, Vol.1, p.42 / Charh Nahdj ol-Balâghah (Ibn Abî al-Hadîd), 2ème édition, Vol.14, p.72.
11- Charh Nahdj ol-Balâghah (Ibn Abî al-Hadîd), 2ème édition, Vol.14, p.78 / Târîkh Ibn Osâkir, Vol.1, p.275 / Târîkh Ibn Kathîr, Vol.1, p.266 / Târîkh al-Khamîs, Vol.1, p.254.
12- Khazânat ol-Adab Baghdâdî, Vol.1, p.261 / Târîkh Ibn Kathîr, Vol.3, p.42 / Charh Nahdj ol-Balâghah (Ibn Abî al-Hadîd), 2ème édition, Vol.14, p.55 / Fath al-Bârî, Vol.7, p.153-155 / Al-Isâbah, Vol.4, p.116. Imprimé au Caire, 1358 de l’Hégire / Diwân Abî Tâlib, p.12.
13- Charh Nahdj ol-Balâghah (Ibn Abî al-Hadîd), 2ème édition, Vol.14, p.78 / Diwân Abî Tâlib, p.75.
14- Motachâbihât al-Qor’ân (Ibn Chahr Âchûb Mâzandarânî), dans le tafsîr de la sourate al-Hadjdj, suite au verset «ولينصرنّ الله من ينصره».
15- Pour en savoir plus, se référer aux textes suivants:
1) Sîrah Halabî, Vol.1, p.134. Imprimé au Caire. 2) Târîkh al-Khamîs, Vol.1, p.253-254. Imprimé à Beyrouth. 3) Sîrah d’ Ibn Hichâm, Vol.1, p.189. Imprimé à Beyrouth. 4) Charh Nahdj ol-Balâghah (Ibn Abî al-Hadîd), 2ème édition Vol.14, p.52. 5) Târîkh Ya‘qûbî, début du Vol.2. Imprimé à Najaf. 6) Al-Isâbah, Vol.4, p.115. Imprimé au Caire. 7) Tabaqât Kobrâ, Vol.1, p.119. Imprimé à Beyrouth. 1380 de l’Hégire.
16- Charh Nahdj ol-Balâghah (Ibn Abî al-Hadîd), 2ème édition, Vol.14, p.53.
17- Idem, p.84.
18- Târîkh al-Khamîs, Vol.1, p.300-301. Imprimé à Beyrouth / Sîrah Halabî, Vol.1, p.391. Imprimé au Caire.
19- Târîkh al-Khamîs, Vol.1, p.163. Imprimé à Beyrouth / Al-Istî‘âb, Vol.2, p.509.
20- Sîrah Halabî, Vol.1, p.391. Imprimé au Caire.
21- Sourate «Fath» 48:29.
22- Sourate «Modjâdila» 58:22.
23- De même les versets des sourates «Momtahanah» (60:1), «Tawbah» (9: 23) «Mâ’ida» (5: 54 et 81).
24- Al-Hodjjah, p.24.
25- Al-Hodjjah, p.24.
26- Charh Nahdj ol-Balâghah (Ibn Abî al-Hadîd), 2ème édition, Vol.14, p.71.
27- Al-Ghadîr, Vol.7, p.398. 3ème édition. Beyrouth. 1378 de l’hégire. Citant le tafsîr Al-Wakî’.
28- Charh Nahdj ol-Balâghah (Ibn Abî al-Hadîd), 2ème édition, Vol.14, p.68 / Al-Hodjjah, p.18.
29- Charh Nahdj ol-Balâghah (Ibn Abî al-Hadîd), 2ème édition, Vol.14, p.70 / Al-Hodjjah, p.17 et 115.
30- ضحضاح «Dahdâh» désigne un trou dont la profondeur est inférieure à la taille d’un homme.
31- Sahîh Bokhârî, Vol.5, «Abwâb manâqib», «bâb qissah Abî Tâlib», p.52. Le Caire / Vol.8, Kitâb al-Adab, «bâb konyat al-mochrik», p.46.
32- Mizân al-I‘tidâl (Dhahabî), Vol.2, p.169. 1ère édition. Beyrouth. Année 1382 de l’Hégire.
33- Mizân al-I‘tidâl (Dhahabî), Vol.2, p.660. 1ère édition. Beyrouth.
34- Mizân al-I‘tidâl (Dhahabî), Vol.2, p.634. 1ère édition. Beyrouth.
35- Idem.
36- Mizân al-I‘tidâl (Dhahabî), Vol.3, p.420 à 423. 1ère édition Beyrouth.
37- Idem, p.423.
38- Chaykh al-Abtah, p.75 / Mizân al-I‘tidâl, Vol.3, p.423.
39- Sourate «Fâtir» 35:36.