LES COMPAGNONS VUS PAR LE CORAN

Avant tout, je reconnais que Le Saint Coran a félicité dans maintes Verset, les Compagnons du Messager d’Allah, qui ont su aimer le Prophète, le suivre, et lui obéir et qui ne se sont jamais opposé à ses commandements, ils ont cherché uniquement la bénédiction d’Allah et de Son messager.

Vu leur comportement et leur attitude honorable à l’égard du Prophète, tous les musulmans les respectent et les glorifient à chaque fois qu’ils prononcent leurs noms.

Ma recherche ne concerne pas cette catégorie de Compagnons qui sont respectés tant par les Sunnites que par les Chi’ites. Elle ne concerne pas non plus les hypocrites, maudits par tous les musulmans; Sunnites et Chi’ites. Mais elle concerne surtout cette catégorie de Compagnons, au sujet de laquelle les musulmans se sont divisés et que le Coran a dénoncée dans quelques passages. Le Messager de Dieu lui même avait mis en garde les musulmans contre le danger qu’ils représentaient.

 

Le désaccord entre les Sunnites et Les Chi’ites, concerne uniquement cette catégorie de Compagnons, car les Chi’ites critiquent leurs actes et doutent de leurs équité, en revanche ils sont respectés par les Sunnites, malgré tout ce qui a été prouvé de leur désobéissance.

 

Donc ma recherche vise cette catégorie de Compagnons, pour essayer d’atteindre la vérité ou au moins une partie de la vérité.

 

Je précise ce point pour éviter que quiconque ne me reproche d’avoir négligé les Versets élogieux à l’égard des Compagnons pour mentionner seulement les versets les critiquant. Et je peux même prouver que j’ai relevé plusieurs Versets apparemment flatteurs qui cachent des reproches dans leur sens profond. Cela n’exige pas de moi une étude approfondie comme c’était le cas pendant les trois années de recherche.

 

Je me contenterais de quelques exemples, mais j’appelle ceux qui veulent élargir cette recherche à ne pas hésiter à y consacrer leur temps, ainsi leur découverte de la vérité, sera le fruit de leur récolte et de leur clairvoyance comme Dieu nous le demande. Il est évident que l’approche d’une vérité, en suivant librement son chemin, vaut beaucoup mieux que celle imposée par des influences extérieures.

 

Dieu dit (en bénissant Son Prophète)

 

“Tu cherchais la vérité, Dieu t’a bien guidé”. Il dit aussi : “Ceux gui fournissent des efforts de recherche, Nous les guiderons dans les droits chemins.”

 

LE VERSET D’ABJURATION

 

Dieu, qu’Il Soit Loué, a dit dans Son Livre:

 

” Mohammed n’est qu’un Prophète comme les autres, avant lui sont passés d’autres prophètes. Si jamais, il mourait ou venait à être tué, seriez-vous hommes à renoncer à la Foi ? Ceux qui renonceront ne pourront, en rien nuire à Dieu, Dieu réservera sa récompense aux hommes reconnaissants. ”

 

Al Omran : verset 144

 

Ce Verset Coranique, est très clair ; il montre que la plupart des Compagnons vont renoncer à la Foi, juste après la mort du Prophète, que la minorité d’entre eux persévéreront dans la Foi, et que Dieu a appelé : ” les reconnaissants”, (Donc les Compagnons reconnaissants), constituaient déjà une minorité, comme le prouve la parole de Dieu:

 

“Il en est si peu de mes serviteurs qui m’en sont reconnaissant. ” Saba: 13

 

Le prouvent aussi, les Hadiths du Prophète qui ont expliqué cette abjuration, et que nous allons citer plus loin.

 

Certes, les Compagnons qui ont tourné le dos à l’Islam, ne méritent pas la bénédiction et la miséricorde de Dieu, et si Dieu a parlé uniquement de la récompense des reconnaissants, Son Messager l’a explicité dans plusieurs Hadiths que nous allons traiter.

 

Il n’est pas logique d’interpréter le Verset d’abjuration, par les faux Prophètes tel que “Toulayha” et “Sajah” et “AI Asouad-al-anasi”. pour sauvegarder l’honneur des Compagnons. Ceux là ont renoncé à la Foi, et ont prétendu être Prophètes pendant la vie du Messager d’Allah qui les a combattus et vaincus.

 

Comme on ne peut pas l’interpréter par l’abjuration de “Malek Ibnou Nouayra” et ses partisans qui ont refusé la Zakat (l’aumône) pendant le gouvernement d’Aboubaker pour maintes raisons, parmi lesquelles on peut citer:

 

  1. a) Qu’ils ont refusé de donner la Zakat à Aboubaker, car ils ont fait le Pèlerinage d’Adieu avec le Messager d’Allah, et au retour, ils ont été appelé par le Prophète à “Ghadir-Khoum”, pour prêter allégeance à l’Imam Ali Ibn Abi-Taleb, désigné alors successeur légal, Aboubaker était également parmi les Compagnons qui ont prêter allégeance à Ali.

 

Ils étaient donc étonné d’apprendre que Aboubaker était devenu Khalife après la mort du Prophète et leur demande l’acquittement de l’aumône au nom de son gouvernement.

 

C’est une affaire dont les Historiens ne veulent pas traiter, pour sauvegarder l’honneur des Compagnons, et c’est bien là tout leur problème.

 

  1. b) Parmi d’autres raisons, Malik et ses partisans étaient des musulmans n’ayant jamais renoncé à la Foi, cela fût le témoignage d’Omar Ibn AI-Khattab et d’Aboubaker lui même, ainsi que d’autres Compagnons qui ont condamné l’exécution de Malik Ibn Nouayra, pur Khaled Ibn AI Walid.

 

L’histoire témoigne aussi que Aboubaker a payé une rançon au frère de Malik sur le trésor public, et s’est excusé auprès de lui pour l’exécution de son frère. Or celui qui renonce a la Foi et combat l’Islam, doit être exécuté, il ne mérite ni rançon, ni excuses.

 

L’important est que le Verset d’abjuration vise essentiellement les Compagnons qui vivaient avec le Prophète, dans Médine et prévoit leur abjuration après la mort du Prophète, et cela a été explicité par le Prophète lui même dans plusieurs Hadiths qui ne laissent aucun doute et que nous allons citer et expliquer par la suite.

 

Si nous lisons l’histoire et les événements survenus après la mort du Prophète, nous constatons que peu d’entre eux ont été fidèles à leurs engagements.

 

LE VERSET DU JIHAD (LA GUERRE SAINTE)

 

Dieu qu’Il Soit Loué dit:

 

“Qu’avez vous croyants, quand il vous est crié. Partez en compagne! Combattez dans la voie de Dieu!… Qu’avez-vous à demeurer rivés au sol? Acceptez-vous ce monde éphémère en échange du Royaume Eternel? Mais que sont les vains plaisirs d’ici-bas eu comparaison à l’Au-delà? Bien peu de choses en vérité!… ”

 

“Si demeurant sourds, vous refusez de prendre les armes, Dieu sévira durement coutre vous et choisira un autre peuple pour le servir, votre refus ne saurait en rient l’affecter. N’est-Il pas le Tout Puissant ?” Attawba: 38-39

 

Ces Versets, montrent clairement que les Compagnons ont refusé de combattre dans la voie de Dieu et ont choisi la vie d’ici-bas, malgré leur connaissance de la vérité, ils ont mérité d’être délaissés pour d’autres croyants sincères.

 

Cette menace Divine s’est renouvelé plusieurs fois dans d’autres Versets. Ce qui prouve qu’ils ont refusé avec obstination de combattre dans la voie de Dieu,

 

Dieu dit aussi:

 

“Croyants ! si certains d’entre vous sont tentés d’abjurer leur foi, Dieu fera bientôt surgir toute une légion d’hommes qu’Il aimera et qui l’aimeront ! Humbles vis-à-vis des croyants, ils seront fermement résolus contre les infidèles. Ils combattront dans la voie de Dieu et seront exempts de tout reproche. Telle est la grâce de Dieu, qu’il dépense à qui Il veut. Dieu détient la suprême faveur, Il est l’Omniscient !…” Al-Mayda : 54

 

Si nous voulons étudier minutieusement les Versets Coraniques qui traitent ce sujet et révèlent clairement la réalité de ce dont parlent les Chi’ites vis-à-vis des Compagnons, il nous faudrait compiler tout un volume particulier.

 

Ainsi le Coran a exprimé tout cela par des expressions éloquentes, telles que:

 

“Qu’il y ait parmi vous une communauté, qui prêche le bien, ordonne ce qui est décent et proscrit ce qui est blâmable, ce seront eux les bienheureux. Ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et ont divergé après avoir reçu nos preuves décisives. Voilà ceux qu’attend un terrible châtiment. Un jour viendra où certains visages rayonneront de clarté, tandis que d’autres seront voilés de ténèbres. Il sera dit alors à ceux au visage tout assombri: “N’est ce pas vous qui avez rejeté la foi après l’avoir reçue ?

 

Expirez à présent votre renoncement dans les tourments !” Quand à ceux aux visages rayonnants de clarté, ils seront reçus en la Grâce de Dieu, y demeurant pour l’Eternité.” Al Imran : 104-105-106.

 

Ce n’est un secret pour personne que ces Versets Coraniques s’adressent directement aux Compagnons du Prophète, et les mettent en garde contre toutes divisions ou divergences après avoir reçu les preuves de Dieu, Ils les menacent d’un sévère châtiment et les partagent en deux groupes, l’un sera ressuscité aux visages lumineux, c’est le groupe des fidèles reconnaissants qui méritent la grâce de Dieu. L’autre ressuscitera aux visages ténébreux, ce sont les Compagnons qui ont renoncé à la foi après la soumission, Dieu a réservé à ceux-là un terrible châtiment.

 

Certainement, que ce sont les Compagnons qui ont divergé après la mort du Prophète, ils se sont divisés en semant la discorde et les troubles, ils ont mené entre eux des guerres et des combats sanguinaires qui furent la cause de la décadence des musulmans et de leur soumission à la colonisation.

 

On ne peut interpréter autrement le Verset susmentionné !

 

LE VERSET D’HUMILIATION

 

Dieu qu’Il Soit Loué dit:

 

“N’est-il pas temps pour les croyants que leurs cœurs soient tous contrits à la pensée de Dieu et de la vérité révélée”? Ne doivent-ils pas éviter l’exemple de ceux qui avaient reçu des écritures auparavant? Ils s’en étaient lassés avec le temps. Leurs cœurs s’endurcirent. Bon nombre d’entre eux furent des pervers” Al Hadid: 16

 

Jalel-eddine Assouyouti, dans son ouvrage célèbre intitulé “Addour Al manthour”. Dit:

 

Lorsque les Compagnons du Prophète se sont installés à la Médine et ont mené une vie aisée, après les privations connues auparavant, ils ont abandonné quelques pratiques cultuelles, Dieu a révélé ce Verset en leur reproche.

 

Dans un autre récit, le Messager d’Allah disait:

 

“Dieu à révélé ce Verset pour blâmer les Compagnons émigrants, après dix sept ans d’attente, pour que leurs cœurs soient contrits”.

 

Donc, que reprocher aux derniers convertis des “Coraîchites” qui se sont soumis après la conquête de la Mecque, et trois ans avant la mort du Prophète.

 

Ces quelques exemples tirés du Saint Coran suffisent comme preuve que les Compagnons ne sont pas aussi justes et équitables que le prétendent les Sunnites.

 

Et si nous cherchons dans les traditions du Prophète, nous allons trouver beaucoup d’exemples encore.

 

Mais pour être concis, je ne cite que quelques exemples, et je laisse à ceux qui veulent approfondir la recherche le soin d’en trouver d’autres.

 

L’AVIS DU PROPHETE ENVERS SES COMPAGNONS

 

1) La tradition de l’abreuvoir

 

Le Messager d’Allah a dit:

 

“Pendant que je gardais mon abreuvoir, un groupe de gens que je connaissais, vint vers moi. Un homme se dressa alors entre nous et dit : “Allons venez ! ”

 

Je lui dit :” Où vont-ils ‘?”

 

Il dit : ” En enfer (par Dieu !) ”

 

Je lui dit : “Qu’est ce qu’ils ont fait `?”

 

Il dit : “Ils ont renoncé à la foi, après ta mort.” Je ne voyais échapper qu’une petite minorité.))

 

Il dit aussi:

 

(( J’arriverais le premier à l’abreuvoir, ceux qui passeront auprès de moi, pourront boire, ceux qui boiront n’auront jamais soif. Beaucoup de gens qui me connaissent et que je connais viendront vers moi pour boire mais ils seront séparés de moi. Je dirai : “Ce sont mes Compagnons !’?” Alors j’entendrai dire

 

“Tu ne sais pas ce qu’ils ont fait après toi.” Je dirai alors : “Eloignement à tous ceux qui ont changé après moi.)

 

Celui qui observe attentivement ces traditions, enregistrées par les Savants Sunnites dans leurs propres ouvrages célèbres, reste sans doute sur le fait que la majorité des Compagnons ont renoncé à la foi après la mort du Prophète, excepté une petite minorité, il est impossible de croire que ces Hadiths ne désignent pas justement des Compagnons proches du Prophète, car le texte dit bien: “Ce sont mes compagnons.

 

2) La tradition de la passion pour la vie d’ici-bas

 

Le messager d’Allah (bénédiction sur lui) dit

 

“Je suis le premier à être témoin contre vous et je jure par Dieu que -je vois mon abreuvoir à présent. Dieu m’a offert tous les trésors terrestres, je ne crains pas que vous seriez polythéistes après moi, je crains votre passion pour la vie d’ici-bas.” (1)

 

Le Messager de Dieu avait raison, car la passion pour la vie d’ici-bas les a entraînés dans l’erreur, aux combats, à l’abjuration. On souligne que quelques Compagnons très célèbres accumulaient les trésors d’or et d’argent.

 

Les historiens tels que “AI-Moussoudi” dans son ouvrage intitulé (Mourouj Edhahab) ainsi que “Tabari” et d’autres, disaient que la fortune de “Zoubair” atteignît cinquante mille dinars, mille chevaux, mille esclaves et beaucoup de fermes à Bassora et Kouffa en Egypte. (2)

 

Ainsi la récolte de “Talha” uniquement en IRAK atteignit mille dinars par jour. (3) Abderrahmen Ibn-Aouf avait cent juments, mille chameaux, dix mille moutons après sa mort. Son héritage a été partagé entre ses épouses qui bénéficièrent chacune de quatre vingt quatre mille dinars. (4)

 

Othman Ibn-Affan a laissé, le jour de sa mort, cent cinquante mille dinars sans compter le bétail, les terres, les fermes qu’on n’a pu dénombrer. (5)

 

L’héritage de Zaid Ibn-Thabet, d’or et d’argent a été cassé à coup de pioche jusqu’à la lassitude des gens qui le partagèrent, sans compter les biens et les fermes d’une valeur de cent mille dinars. (6)

 

Ce ne sont que de simples exemples ; dans l’histoire, il y a beaucoup d’autres témoignages que nous ne voulons pas explorer. Ce qui a été écrit nous suffit pour prouver l’authenticité de la tradition prophétique expliquant combien les Compagnons ont été tenté par la vie d’ici-bas.

 

(1) Sahih AI-Boukhari. Volume 4 page 100-101

(2)-(3)-(4)-(5)-(6) : “Mourouj Addhahab”, “Al-Massouadi”, Volume 2 Page 341.

 

LES COMPAGNONS ENTRE EUX LEURS TEMOIGNAGES CONCERNANT

 

LE CHANGEMENT DE LA TRADITION PROPHETIQUE

 

D’après Abou-Said Al-Khoudri, le Prophète (paix sur lui) sortait le jour de l’Aïd à la mosquée, sa tradition était de commencer par les prières, ensuite, il s’adressait aux gens par un discours.

 

Il raconte : “Les gens suivaient sa tradition jusqu’au jour où je suis sortis avec Marwan qui était gouverneur de Médine, c’était le jour de l’Aïd (Al Fitr ou Adha), Marwan voulait monter en chaire pour prononcer le discours avant la prière, j’ai essayé de l’en empêcher, il monta et prononça le discours avant la prière. Je lui dis : “Par Dieu vous avez tout changé”, il dit : “Oui, Abou-Said, il ne reste rien de ce que tu connais”. Je dis :

 

“Je jure par Dieu que ce que je connais est meilleur que ce que j’ignore.” Il me dit : “Les gens ne restaient pas dans la mosquée après la prière pour écouter notre discours, alors je l’ai prononcé avant la prière.”(1)

 

J’ai cherché pour comprendre les raisons qui ont obligées ces Compagnons à changer la tradition du Prophète. J’ai conclus que les Omayades, en majeure partie des Compagnons du Prophète (à leur tête Mouawya Ibn-Abi Soufyan, scribe de la révélation), obligeaient les gens à insulter et maudire l’Imam Ali du haut des chaires dans toutes les mosquées. Ils ordonnaient aux gouverneurs, dans les départements, de prendre comme tradition l’insulte envers Ali, et quand quelques Compagnons refusaient cet ordre, ils furent brûlés vifs et exécutés. De célèbres Compagnons tel que Houjr Ibn-Ouday El Kendy et ses partisans, furent enterrés vifs, leur seul crime était d’avoir refusé d’insulter Ali.

 

Abou El-Aala El-Maoudoudi, dans ton ouvrage intitulé “El-Khilafa Wal-Moulk” rapporte d’après Hassan El-Basri que Mouawya avait quatre particularités dont l’une d’elles serait simplement suffisante pour le discréditer.

 

1)- La prise du pouvoir par la force sans la moindre consultation des Compagnons vertueux.

 

2)- Avoir imposé son fils au pouvoir alors que celui-ci était connu de tous comme un débauché, dépravé et ivrogne.

 

3)- L’allégation de son nom à Zyad alors que le Prophète disait “Lapidation pour l’adultère, mais l’enfant est innocent.”

 

4)- L’exécution de Houjr et ses partisans.(2)

 

Certains des Compagnons vertueux fuyaient la mosquée à la fin des prières pour ne pas assister aux discours concluant par l’insulte d’Ali et de Ahl-AI-Beyt. pour cette raison les Omayades ont changé la tradition du Prophète et ont placé le discours avant la prière pour obliger les gens à y assister, car ils ne pouvaient pas quitter la mosquée avant la prière.

 

“Félicitations” à ces Compagnons qui ne ressentent aucune gêne à changer la tradition du Prophète et même les Lois Divines pour atteindre leurs buts sordides et ignobles. en maudissant un homme bénit et purifié par Dieu, pour lequel il fallait invoquer des prières comme pour le Prophète. Le Prophète disait : “Le fait d’aimer Ali est une preuve de croyance . Le fait de le haïr est une preuve d’hypocrisie.” (3)

 

Mais ces Compagnons ont tout manipulé, ils écoutaient mais n’obéissaient pas, et nu lieu d’invoquer les prières sur Ali, de l’aimer, de lui obéir. Ils l’ont insulté, maudit durant soixante années comme le prouvent les livres d’histoire.

 

Les Compagnons de Moïse ont comploté contre Haroun pour l’assassiner mais ils ne l’ont pas fait.

 

Alors que quelques Compagnons de Mohamed ont assassiné l’Imam et ont poursuivit ses fils et ses partisans partout dans le monde. Ils ont même interdit à quiconque de porter leur nom. Ils l’ont insulté et maudit et ont obligé les Compagnons fidèles à le faire également.

 

Personnellement, je suis bouleversé lorsque je lis dans nos ouvrages célèbres tout ce qui a été rapporté de l’amour du Messager d’Allah envers son frère, son cousin Ali, qui le préférait à tous les Compagnons. Il lui disait : “Ali, tu es pour moi comme Haroun l’était pour Moïse : mais Je suis le dernier des prophètes.” (4)

 

Il disait étalement : “Tu es de moi et je suis de toi.” (5)

 

-“Aimer Ali c’est un signe de croyance, le haïr c’est un signe d’hypocrisie.” (6)

 

-“Je suis la cité de la science. Ali en est sa porte. “(7)

 

-“Ali est le patron de tous les croyants après moi.” (8)

 

-“Quiconque me prend comme patron doit prendre Ali aussi, que Dieu protège ses partisans et délaisse ses ennemis.” (9)

 

Si nous voulions recenser les vertus et les qualités que le Prophète a attribué à Ali, rassemblées par nos savants. Il nous faudrait un ouvrage complet.

 

Comment alors peut-on expliquer l’attitude des Compagnons à son égard ” Comment peuvent-ils l’insulter du hauts des chaires et le prendre comme ennemi, et l’assassiner après des combats cruels, comment peuvent-ils ignorer tout ce que le prophète avait dit à son égard ?

 

J’essaye vainement de trouver une excuse valable pour ces gens. Hélas, je ne trouve que la tentation et l’amour du pouvoir si ce n’est l’hypocrisie et l’abjuration ou la renonciation à la foi ; car ils ne servaient que leurs intérêts et ne pensaient qu’au monde d’ici-bas depuis la Jahilya ?

 

J’essaye aussi d’attribuer cette responsabilité â quelques Compagnons méconnus ou à quelques hypocrites, afin de trouver à ces Compagnons explications ou excuses.

 

Malheureusement, ils sont parmi les plus célèbres et considérés comme les plus grands et les plus vertueux. Car le premier qui a menacé de brûler vifs Ali et Ahl-AI-Beyt, c’était bien: Omar Ibn AI-Khattab.

 

Les premiers Compagnons qui ont combattu Ali, étaient bien Talha, Zoubair et A’icha (fille de Abou-Baker) et sans oublier Mouawya Ibn Abi Soufiane, Amr Ibn AL-Ass et leur clan si nombreux.

 

De par cela, mon étonnement est grand (j’espère que tout homme honnête le comprend), je n’arrive pas à comprendre comment les Savants Sunnites s’accordent pour dire que tous les Compagnons du Prophète étaient justes et équitables.

 

Ils invoquent pour eux des bénédictions et des prières sans exceptions, quelques uns ont maudits uniquement Yazid, alors que Yazid n’était que le fruit naturel de cette abjuration.

 

Si les Sunnites suivaient vraiment la tradition du Prophète comment peuvent -ils bénir des actes aussi immoraux.

 

Comment peuvent-ils justifier ce qui a été rejeté par le Coran et la Sounna et qui était infidèle et pervers. Le Messager d’Allah a dit : “Celui qui insulte Ali m’insulte. Celui qui m’insulte, insulte Dieu. Et celui qui insulte Dieu, il sombre dans l’enfer.”(10)

 

Cela est la récompense de celui qui insulte Ali, qu’en est-il alors de celui qui le combat ? -Où sont donc nos Savants face à toutes ces vérités ? Leurs cœurs sont-ils fermés ?

 

Que Dieu me protège de toute influence diabolique !

 

(1) Sahih Al-Bouhhari Volume 1 Page 122 Chapitre : Les deux Fête, (Aïd El-Fitr – Aid ElAdha)

 

(2) “Al-Khilafa Wal-Moulk” Page 106

 

(3) Sahih Mouslim Volante 1 Page 161

 

(4) Sahih Al-Boukhari Volume 2 Page 305

 

Sahih Mouslim Volume 2 Page 360

 

Moustadrek Hakem Volume 3 Page 10.

 

(5) Sahih Al-Boukhari Volume 2 Page 76

 

Sahih Ettarmidhi Volume 5 Page 300

 

Sounan Ibn MajehVolume 1 Page 44

 

(6) Sahib Mouslim Volume 1 Page 61

 

Sounan Annissay Volume 6 Page 117

 

Sahib Attarmidhi Volume 8 Page 306.

 

(7) Sahih Attarmidhi Volume 5 Page 201

 

Moultadrek Al-Hakem Volume 3 Page 12.

 

(8) Mousnad Imam Ahmad volume 5 page 25

 

Moustadrek Al-Hakem Volume 3 page 13

 

Sahih Attarmidhi volume 5 page 296.

 

(9) Sahih mouslim volume 2 page 362

 

Moutadrek Al-Hakem volume 3 page 109

 

Mousnad Ahmad volume 4 Page 281.

 

(10) Mowtalrak Al-Hakem Volume 3 Page 121

 

Khassayes Annissay Page 24

 

Mousnad Imam Ahmad Volume 6 Page 33 – Manaked Al-Khawarezmi page 81

 

Arryadh Annidhira – Tabari Volume 2 page 219 – Tarikh Assouyouti page 73.

 

LES COMPAGNONS ONT CHANGE MتME LA PRIERE

 

Anes Ibn Malek qui gardait la porte du Prophète, a dit : “Je ne vois aucune tradition qui existait à l’époque du Prophète.” On lui demande : “Et la prière ?”

 

Il dit : “Vous avez négligé quelques préceptes de la prière!”

 

Azzouhri rapporte aussi : “Je suis allé chez Anas Ibn Malek à Damas, il pleurait ; je lui demandais : pourquoi pleures-tu ? II dit : je ne reconnais rien de ce que j’ai vécu avec le prophète, y compris cette prière qui a été aussi négligée.”(1)

 

Et pour écarter toute idée, que le changement des traditions prophétiques a été au temps des adeptes des Compagnons après la zizanie et la guerre ; J’aimerai rappeler que c’est bien le Khalife des musulmans Othman Ibn Affan, qui a changé la tradition du prophète dans la prière ; ainsi que la mère des croyants Aïcha.

 

Dans leurs Sihahs, Boukhari et Mouslim rapportent que le Messager d’Allah a fait deux prosternations dans la prière (à Mina), Aboubaker et Omar aussi, Othman l’a fait pendant une partie de son Khilafa et par la suite il a fait quatre prosternations.(2)

 

Mouslim rapporte dans son ouvrage Sahih que Azzouhri a dit : “J’ai demandé à Ourwa pourquoi Aïcha se prosterne-t-elle quatre fois ?-Il m’a répondit : Elle a interprété comme Othman l’avait fait.”(3)

 

Omar Ibn Al-Khattab aussi interprétait les lois Divines et les traditions du Prophète comme il le voulait, et il avançait toujours son avis contre les jugements et les décisions de Dieu et de Son Messager. Il dit franchement :

 

“Deux jouissances se pratiquaient à l’époque du Prophète, moi, je les interdits et je châtierai ceux qui les pratiquent.”

 

Un homme est venu lui demander un jour : “Que dois-je faire si je ne trouve pas d’eau après l’acte sexuel ?” Omar lui dit :

“Abandonne les prières” – Alors que Dieu a dit :

 

“Si vous êtes en état d’impureté et que vous manquiez d’eau, imposez-vous alors les mains sur une roche pure…” Al-Mayda verset 5.

 

Boukhari rapporte dans son ouvrage le Sahih dans le chapitre (Si un homme impur craint le froid) que Chakik Ibn Salami disait :

 

“J’ai assisté à la discussion entre Abdallah et Abou-Moussa. Il lui demandait si un homme est impur par l’acte sexuel et ne trouve pas d’eau pour se purifier, que doit-il faire ? Abdallah répond : “il abandonne les prières jusqu’à ce qu’il trouve l’eau.”

 

AbouMoussa lui dit : “le Prophète a apprit à Ammar comment se purifier par la terre!” Abdallah répond : “Oui mais, Omar n’était pas convaincu de ses propos !” AbouMoussa lui dit : “Laissons à part les propos de Ammar, que dis-tu du verset Coranique ?”

 

Abdallah ne trouvait rien à dire, il reprend : “Si nous leur autorisons cela, il se peut qu’ils abandonnent les ablutions en hiver par crainte du froid et ne se contentent que du Tayamoum”.(4)

 

(1) Sahih Al-Boukhari Volume 1 Page 74.

 

(2) Sahih Al-Boukhari Volume 2 page 154 – Sahih Mouslim Volume 1 page 260.

 

(3) Sahih Mouslim Volume 2 page 143 (Chapitre: la prière des voyageurs)

 

(4) Sahih Al-Boukhari Volume 1 page 54.

 

LES COMPAGNONS TEMOIGNENT CONTRE EUX MEMES

 

Anas Ibn Malek rapporte que le messager d’Allah a dit aux Ansars :

 

“Vous allez voir après moi de grandes préférences égoïstes je vous recommande d’être patients et calmes Jusqu’a ce crue vous rencontriez Dieu et Son Messager à l’abreuvoir.”

 

Anas dit : “Malheureusement nous n’étions pas patients !” (1)

 

Aussi Aala Ibn-Al-Moussayab rapporte que son père a rencontré Al Bara Ibn-Azeb, il lui dit: “Bonheur à toi, tu étais Compagnon du Prophète, tu lui a donné allégeance sous l’arbre.” Il dit : “O cousin, tu ne sais pas ce que nous avons fais après sa mort.” (2)

 

Ce Compagnon est l’un des premiers convertis, l’un des grands croyants qui ont prêtés allégeance au Prophète sous l’arbre, et que Dieu a bénit et récompensé. Il témoigne contre lui-même et contre ses amis qui ont tout changé après la mort du Prophète. Ce témoignage concorde avec la prophétie du Messager d’Allah lorsqu’il avait prévu que ses Compagnons allaient renoncer à la fois après sa mort.

 

Est-il logique après cela de croire que tous les Compagnons sont justes et équitables comme le prétendent les Sunnites ?!

 

Celui qui prétend cela, contredit la logique ainsi que les propos du Coran et du Prophète, et ne laisse au chercheur aucune ouverture d’esprit sur laquelle il se base pour atteindre la vérité.

 

(1) Sahih Al-Boukhari Volume 2 page 135.

 

(2) Sahih Al-Boukhari volume 3 Page 32 (Chapitre : La bataille de houdaybya).

 

TEMOIGNAGE DES DEUX CHEIKHS

 

ABOUBAKER ET OMAR CONTRE EUX MEMES

 

Boukhari, dans son ouvrage le Sahih (Chapitre : les qualités d’Omar Ibn Al-Khattab) dit : Lorsque Omar, a été poignardé, il souffrait ; pour le calme(‘ IbnAbbas lui dit : “0 Emir des croyants, Si tu as subi cela, tu étais Compagnon du Prophète, tu lui as tenu compagnie et tu l’as quitté alors qu’il était fier de toi, ensuite tu as tenu compagnie à Aboubaker et tu l’as quitté alors qu’il était fier de toi, puis tu as tenu compagnie à leurs Compagnons et si tu les quitte, ils seront fier de toi.”

 

Omar lui dit : “En ce qui concerne la compagnie du Prophète ainsi que celle d’Aboubaker et leur fierté à mon égard, cela m’est un don de Dieu qu’il m’a octroyé. Mais en ce qui concerne ma peur et ma crainte, cela est à cause de toi et de tes amis, je jure par Dieu que si je possède toute la terre pleine d’or, je l’offrirais pour me racheter du châtiment de Dieu avant de le rencontrer.”

 

L’histoire lui a également conservé ces propos : “Je souhaiterais être le bélier de mes parents, qu’ils me nourrissent très bien pour grossir et quand je deviendrais très gros, quelques visiteurs aimables viendront, ils feront de moi une grillade qu’ils mangeront et évacueront en déchets, cela est mieux pour moi que d’être un homme.”

 

Comme l’histoire a guardé d’Aboubaker ce qui suit : Quand il a vu un oiseau sur un arbre, il a dit : “Bonheur à toi, tu sautes sur les arbres, tu manges les fruits, tu ne subit aucun jugement ni aucun châtiment. Je souhaiterais être un arbre sur la route et qu’un chameau passant me mangerait et me sortirait dans ses déchets, cela serait mieux pour moi que d’être un homme.”

 

Une autre fois Aboubaker disait : “J’ai souhaité que ma mère ne m’ait pas engendrée, je souhaiterai être une paille dans une brique de terre.”

 

Ce sont quelques textes que j’ai tirés de grands ouvrages pour servir d’exemples, car le Livre de Dieu annonce la bonne nouvelle aux croyants sincères et dit

 

“Non en vérité, les alliés de Dieu n’auront plus lieu de s’alarmer, ni n’éprouveront d’affliction, ceux qui ont la foi et sont pieux envers Dieu, un heureux destin leur est annoncé, qui sera leur lot en cette vie et dans l’autre. Rien ne sera changé à la parole de Dieu ; ce sera la félicité suprême!” Younes. Versets : 62-63-64.

 

Il dit aussi :

 

“Ceux qui disent : “Notre maître c’est Dieu”puis se comportent avec droiture, verront affluer les Auges du ciel qui leur diront :

 

“Ne craignez rien, ni ne vous affliger ! Recevez plutôt une heureuse annonce celle du paradis qui vous est promis ! Nous sommes pour vous des soutiens en ce monde et le serons dans l’au -delà, où tous vos désirs seront comblés et tous vos vœux satisfaits.”

 

Tel sera le généreux accueil d’un Maître absoluteur tout compatissant.” Foussil art. Versets : 30-31-32.

 

Comment alors les deux Cheikhs Aboubaker et Omar peuvent-ils souhaiter ne pas être du genre humain que Dieu a honoré et a préféré parmi toutes Ses créatures.

 

Si le croyant ordinaire, qui se comporte avec droiture ; aura une heureuse annonce par les Anges, lui garantissant leur soutien dans ce monde avant même d’arriver à l’au-delà. Pourquoi les grands Compagnons du Prophète que nous considérions les plus parfaits après le Messager d’Allah, souhaiteraient ils être des déchets ?

 

Certes ! Si les Anges leur ont annoncé une heureuse nouvelle, ils n’auront jamais souhaité posséder la terre pleine d’or pour se racheter du châtiment de Dieu avant de le rencontrer.

 

Dieu (qu’Il soit Loué) dit :

 

“Il n’est pas une âme chargée d’iniquités qui n’hésiterait un jour à offrir, pour s’en racheter, toutes les richesses de la terre. Face au châtiment qui les attend. Les impies cacheront en vain leurs remords. Ils seront jugés en toute équité, et point ne seront lésés.” Younes. Verset : 54.

 

Il dit aussi :

 

“Si les injustes pouvaient détenir tous les trésors réunis de la terre, et encore une fois autant, ils les donneraient volontiers, au jour du jugement pour se racheter d’un sort affreux. Ils verront alors apparaître de la part de Dieu ce dont ils ne se doutaient guère. Tout le mal qu’ils auront commis leur apparaîtra. Ils se verront cernés de partout par ces châtiments qu’ils raillaient.” Azzoumar. Versets : 47-48.

 

Je souhaite de tout mon cœur que ces versets ne visent pas des grands Compagnons tel que Aboubaker (Esseddik) et Omar (A1-Farouk).

 

Mais je m’arrête souvent en lisant ces textes coraniques, et je me rappelle quelques unes de leurs attitudes provocantes envers le Messager d’Allah, et tout ce qui a suscité leur désobéissance et leur refus de ses ordres aux derniers jours de sa vie, cause de sa colère et de son affliction.

 

Comme je me rappelle aussi les événements qui se sont déroulés après sa mort, avec sa fille Fatima Ezzahra, le mal et l’injustice qu’ils lui ont fait subir, malgré ce que le Prophète disait à son sujet : “Fatima est un fragment de moi, ce qui provoque sa colère : provoque la mienne.”

 

Fatima a dit à Aboubaker et Omar : “Par Dieu, je vous demande; n’avez-vous pas entendu le Messager d’Allah dire : “La satisfaction de Fatima est la mienne, sa colère est aussi la mienne. Celui qui aime ma fille et la satisfait, m’aime et me satisfait, celui qui incite sa colère incitera la mienne.?”

 

Ils dirent (tous deux) : “Oui, nous l’avons entendu du Messager d’Allah.”

 

Elle dit :”Dieu et Ses Anges témoignent que vous êtes cause de ma colère et que vous ne m’avez pas donné mon droit. Je témoignerai contre vous le jour où je verrai le Prophète.”

 

Mettons à part ce récit qui afflige notre cœur. Ibn-Koutayba le Savant Sunnite, qui l’a raconté, est l’un des grands historiens (il a écrit plusieurs ouvrages dans tous les domaines scientifiques).

 

-“Ibn-Koutayba se serait convertit au chi’isme !?”, me disait quelqu’un après avoir lu son livre; “Tarikh AI-Khoulafa” (L’histoire des Khalifes), sans être capable de trouver d’autres arguments.

 

C’est la propagande courante émanée par nos Savants, las et harassé d’essayer de trouver une issue. Donc Tabari est présumé être un Chi’ite, L’imam Annissay qui a écrit un ouvrage sur les particularités de L’imam Ali, serait aussi devenu Chi’ite, et même Taha-Hussein qui est un écrivain contemporain, est supposé s’être converti au Chi’isme quand il a écrit “La grande Zizanie”, un livre qui ressort l’événement d’El-Ghadir et plusieurs autres vérités.

 

Alors, qu’en réalité, tous ces Historiens ou penseurs, n’ont jamais sympathisé avec le Chi’isme, bien au contraire, ils critiquent beaucoup les Chi’ites et défendent farouchement la thèse disant que tous les Compagnons étaient justes et équitables.

 

Seulement, si nous parlions des vertus et des qualités de l’Imam Ali, et si nous reconnaissions les fautes et les erreurs de certains Compagnons du Prophète, nous sommes alors rejetés et “soupçonné” d’être un sympathisant Chi’ite avec tout ce que cette connotation comporte de sens péjoratif et de préjugés. Il suffit parfois, de dire simplement : “Que la paix soit sur Mohammad et sur sa descendance, ou que la paix soit sur Ali”, alors réapparaît cette nuance péjorative dans le sens du mot “Chi’ite”.

 

Sur ce fait, je ne manquerais pas d’évoquer une discussion avec l’un de nos Savants Sunnites:

 

-“Que penses-tu de Boukhari ?”

 

-“C’est l’Imam de la tradition, son ouvrage est le plus véridique après Le Saint Coran, et ceci fait l’unanimité de tous nos Savants !” me répondit-il.

 

-“Il est Chi’ite !” Il rit avec ironie, en disant:

 

-“Qu’il ne plaise à Dieu, que l’Imam Boukhari soit Chi’ite.” J’ai dis, en souriant:

 

-“N’as-tu pas dis que tous ceux qui disent “La paix soit sur Ali” sont des Chi’ites ?”

 

-“Oui, bien évidemment!.” Je me précipitais alors, à prendre le grand livre de Boukhari et le présentais à tous les gens présents. En effet , à Chaque fois que Boukhari mentionnait; Ali, Fatima, ou Hussaîn; il ajoutait : “Que la paix soit sur lui”, “Que la paix soit sur elle”, “Que la paix Soit Sur eux”.

 

Notre ami resta Stupéfait et ne savait plus, que dire.

 

Je reviens au récit raconté par Ibn Koutayba, qui a expliqué, que Fatima était en conflit avec Aboubaker et Omar.

 

Si je devais douter de ce récit, je ne pourrais douter de Sahih AIBoukhari, qui est supposé être, l’histoire la plus authentique, et dont, nous en avons fait la référence, seule et unique. C’est pourquoi les Chi’ites peuvent s’en servir comme argument contre nous et cela est très logique.

 

Voici, ce que Boukhari rapporte dans le chapitre (les qualités de la progéniture du Prophète).

 

Le Messager d’Allah a dit:

 

“Fatima est un fragment de moi même celui qui provoque sa colère aura aussi provoqué la mienne”.

 

Il rapporte dans le chapitre (la conquête de Khaybar) que Aïcha rapportait que Fatima, fille du Prophète a demandé à Aboubaker qu’il lui donne son juste héritage du Prophète. Aboubaker refusa de le lui donner, elle s’est fâchée contre lui, et l’a abandonné jusqu’à sa mort.

 

Boukhari L’avait raconté brièvement, et Ibn Koutayba avec plus de détails.

 

Mais, l’essentiel pour nous, c’est que tous les deux rapportent que le Prophète, se fâche à la colère de sa fille et que la fille du Prophète est morte, en conflit et en colère contre Aboubaker et Omar.

 

Puisque Fatima est l’impératrice de toutes les femmes du monde,

 

comme le dit Boukhari dans le chapitre de la permission. Et puisqu’elle est la seule femme (dans la communauté musulmane) qui ait été, de part sa nature, purifiée par Dieu. Elle ne se serait, donc pas fâché futilement, c’est pour cette raison que Aboubaker a eut très peur de sa colère et a voulu abdiquer, quand elle lui déclara q’elle témoignerait devant Dieu contre lui, et à chaque fois qu’elle ferait la prière.

 

Il sortit, alors de chez elle en pleurant et en disant: “Je n’ai pas besoin de votre allégeance, acceptez mon abdication. Plusieurs de nos Savants et de nos historiens, reconnaissent le conflit entre Fatima et Aboubaker au sujet de l’héritage et des dons de son père, le rôle de la descendance du Prophète dans la gestion du trésor public, toutes ces demandes ont été refusées par Aboubaker et elle est morte peinée et contrariée par sa cause.

 

Mais ces événements sont retracés sans analyse ni critique, pour sauvegarder l’honneur d’Aboubaker, tel était devenu l’usage.

 

Le plus étonnant encore, dans cette affaire; Ce sont les propos d’un écrivain célèbre, qui, après avoir parlé de ce conflit avec détails, dit :

 

“qu’il ne plaise à Dieu que Fatima réclame ce qui n’est pas de son droit, et qu’il ne plaise à Dieu que Aboubaker lui interdise son droit”.

 

Ce Savant a cru avoir résolu le problème par ces deux phrases. alors que ses propos illogiques ressemblent plutôt à ceci ” Qu’il ne plaise à Dieu que le Coran puisse raconter des mensonges et qu’il ne plaise à Dieu que les Israélites aient adoré un Veau en or”.

 

Nous sommes en fait les victimes, des “Savants”, des antagonistes, qui acceptent une chose et en même temps son contraire. En fait, il n’y a pas trois solutions, la seule logique démontre que l’un des deux ment. Donc, soit on admet que Fatima, fille du Prophète, mente ! (qu’il ne plaise à Dieu), ou qu’on admette que c’est bien Aboubaker qui lui a causé injustice, et donc l’a offensé et outragé. Cependant les arguments, les preuves textuelles et logiques, refusent et n’admettent en aucun cas que Fatima, la première dame musulmane et fille du Prophète, soit une menteuse. Le Prophète a même dit: “Fatima est un fragment de moi même, celui qui l’offense, m’aura offensé”. Par conséquent, il est évident que celui qui ment ne pourrait avoir une telle valeur dans un texte prophétique, car, ceci est une preuve même d’immaculation, ainsi que le Verset de purification, qui a été révélé en sa faveur, en la faveur de son mari et de ses deux fils. (ce en témoignage de Aïcha).

 

Donc, il ne reste pour un esprit raisonnable qu’à reconnaître qu’elle a été méprisée et privée de ses droits, et que ceux qui ont voulu la brûler vivante dans sa maison, ne pouvaient pas changer les faits. C’est pourquoi, nous la voyons refuser d’accepter dans sa demeure, Aboubaker et Omar. Quand ils ont demandé de la voir, et lorsque Ali, son époux les fit entrer, elle a tournée son regard vers le mur et n’a pas accepté de les voir.

 

Fatima, est décédée et fut enterrée clandestinement, pendant la nuit, comme elle le voulait dans son testament. Elle disait que personne d’entre eux, n’assisterait à ses obsèques .

 

Ainsi, la Sépulture de la fille du Prophète reste inconnue, jusqu’à nos jours. Et je me demande bien, pourquoi nos Savants se taisent-ils et ne veulent pas relever de telles questions, ni même en parler!?

 

Est-ce par crainte de dévoiler, ou de reconnaître certaines vérités?!!

 

Ils essayent de nous présenter les Compagnons du Prophète comme des anges immaculés.

 

Quand nous leur demandons pour quelles raisons a-t-on tué Othman ibn Affan, ils répondent que ce sont les Egyptiens incrédules qui sont venu et l’ont tué, et ils mettent fin par cette réponse à toute question.

 

Mais quand j’ai trouvé la voie de la recherche et de la lecture de l’histoire. j’ai décelé que les assassins d’Othman, n’étaient autres que les Compagnons eux mêmes, et à leur tête “la mère des croyants”; Aicha qui acclamait sa mort devant tout le monde en disant: “Tuez-le. il est semblable au juif incrédule”.

 

Parmi eux, également; Talha et Zoubayr et Mohamed ibn Abi-Baker, qui l’ont assiégés et interdit qu’on lui apporte de l’eau, pour l’obliger a abdiquer.

 

Les historiens nous rapportent aussi que ce sont les Compagnons qui ont interdit son enterrement dans le cimetière des musulmans, il a été enterré sans ablutions ni linceul dans une terre juive appelée Houchi kawkab.

 

Comment peuvent-ils nous dire qu’il a été offensé et que ses assassins n’étaient qu’une bande d’incroyants?.

 

Cette affaire est aussi troublante que celle de Fatima et Aboubaker.

 

Soit, Othman fut injustement combattu et dans ce cas, ses adversaires sont criminels d’avoir tué leur Khalife et être allé jusqu’à outrager ses funérailles, ou bien, qu’il était injuste et incrédule et ne peut pas être excusé ni considéré comme bien guidé.

 

Dans les deux cas, la thèse de l’équité de tous les Compagnons est banni. Ou Othman est injuste, ou bien ses assassins sont injustes.

 

Comme ils sont tous Compagnons du Prophète, donc toute notre thèse s’efface, et il ne reste que la thèse des Chi’ites.

 

On se demande aussi, comment “la mère des Croyants”, Aïcha, s’est permise de conduire la bataille du chameau, avec emphase, comment a-t-elle pu abandonner sa demeure et désobéir Dieu, qui lui avait ordonné d’y rester.

 

Dieu qu’Il Soit Loué, a dit:

 

“ô !femmes du Prophète. Restez dignement dans vos foyers ! Ne vous exhibez pas impudiquement, telles des païennes du temps révolu.” Al Ahzab: 33

On se demande, de quel droit, Aïcha s’est permise de combattre le Khalife des musulmans, Ali Ibn Abi-Taleb, alors qu’il détenait autorité sur, Croyants et Croyantes.

 

Les Savants Sunnites, avancent toujours la réponse simpliste : “Elle n’aimait pas Ali, parce qu’il a conseillé au Prophète de la répudier, suite à la rumeur mensongère “d’Al-Ifk”.

 

Ils essayent de nous convaincre que cet événement, (s’il est véridique) est un argument suffisant pour qu’elle désobéisse à Dieu, et qu’elle déchire le voile qui lui a été imposé par le Prophète, qu’elle monte un chameau, alors qu’elle avait été prévenue, auparavant par le Messager d’Allah, qu’elle ne devait faire ainsi et “inciter l’aboiement des chiens d’El Hawaii”.

 

Elle a autorisée, le massacre de Croyants innocents, et a mené une bataille contre l’Imam Ali et ses partisans en entraînant la mort de milliers de musulmans.

 

Elle était sur le chemin de retour de la Mecque, lorsqu’elle apprit l’assassinat de Othman. Elle a alors, exhibé une grande joie, mais à l’annonce du nouveau Khilafaa, revenant à Ali, elle dit:

 

“Je préférerais que le ciel tombe sur la terre, plutôt que de voir la Khilafa dIbn Abi-Taleb.” Elle est alors, retournée à la Mecque et commença à créer la Zizanie pour susciter la révolte contre Ali, dont elle se refusait même de prononcer le nom.

 

N’a-t-elle jamais entendu ce que le Prophète disait a l’égard d’Ali ? “L’aimer, c’est la croyance. Le haïr, c’est l’hypocrisie.”

 

De telle sorte, que les Compagnons disaient : “Nous ne connaissons les hypocrites que par leur haine envers Ali”.

 

N’a-t-elle pas entendu le Prophète dire: “Ce dont je suis le maître, Ali en est de même”. Sans doute, qu’elle a entendu tout cela mais elle a continuée à détester Ali, à tel point, qu’elle s’est prosternée pour remercier Dieu, lorsqu’elle a eu connaissance de son assassinat.

 

Je voudrais laisser de côté tout cela, car mon but à présent n’est pas d’étudier l’histoire de Aïcha, femme du Prophète; mais je voudrais surtout, prouver l’erreur de certains Compagnons qui ont détourné les principes de l’Islam et ont désobéi aux ordres du Prophète, il suffit d’un seul exemple, et qui fait l’unanimité de tous les historiens, qui rapportent que lorsque Aïcha a traversé “AI Hawaab”, et que les chiens ont aboyés, elle s’est rappelée alors la mise en garde de son défunt mari, le Messager d’Allah; elle pleura et dit: “Je voudrais faire demi tour, et revenir à mon foyer”.

 

Et, à ce moment là, l’Histoire raconte que. Talha et Zoubayr ont fait un don à cinquante personnes, qui sont venues jurer par Dieu, devant Aïcha, que cet endroit n’était pas AI Hawaab. Elle continua son voyage jusqu’à Bassora.

 

C’était là, le premier faux témoignage dans l’histoire de l’Islam, d’après les Historiens.

 

Je m’adresse, alors à tous les musulmans clairvoyants et honnêtes, pour leur demander, qu’en est-il donc de tous ces honorables Compagnons que nous respectons tant, face à la gravité du faux témoignage.

 

La question qui revient donc toujours, est celle de savoir; qui a raison et qui a tort !?.

 

L’arbitre loyal ne peut qu’avoir un penchant pour l’Imam Ali, qui n’abandonnait jamais la vérité, et rejeter la zizanie de Aïcha et ses partisans, causant une terrible guerre, qui a tellement détruit, et dont nous subissons les conséquences, encore de nos jours. Mais pour plus de détails, et pour être plus certain encore, j’ajouterai que Boukhari dans son Sahih, rapporte “Lorsque Talha, Zoubayr et Aïcha ont envahit Bassora, l’Imam Ali a envoyé, Ammar Ibn-Yasser et son fils Hassan Ibn-Ali à Kouffa. Tous deux montèrent sur la chaire, Ammar était plus bas. Nous nous sommes regroupés autour de lui, et je l’ai entendu dire; Aïcha est partie pour Bassora, vous savez tous, qu’elle est l’épouse de notre Prophète dans cette vie et dans l’au-delà, mais Dieu, Exalté Soit-II, vous a mis à l’épreuve pour savoir si vous obéirez à Lui où à Aïcha”.

 

Boukhari rapporte aussi, dans le chapitre;( les maisons des épouses du Prophète) que le Prophète avait fait un discours, ensuite il a montré du doigt la demeure de Aïcha et a dit: “c’est ici la zizanie, c’est ici la zizanie, d’ici monte la corne du diable”.

 

Par ailleurs, Il a aussi rapporté, dans son Sahih, d’autres choses aussi étranges et étonnantes concernant le comportement de Aïcha vis-à-vis du Prophète, et de sa maladresse qui avait suscitée la colère de son père, Aboubaker qui l’avait alors frappé.

 

Aussi, lors de sa révolte contre le Prophète, Dieu l’a menacée de répudiation, au profit d’une meilleure épouse.

 

Après tout cela, comment ne pas se demander d’où vient le respect et l’estime que les Sunnites vouent à Aïcha. Etait-ce parce qu’elle est l’épouse du Prophète ?

 

Mais les épouses du Prophète étaient nombreuses, et dont quelques unes plus pieuses que Aïcha, ceci d’après le témoignage du Prophète lui-même.

 

Est-ce parce qu’elle était justement, la fille de Aboubaker ?! Ou bien, parce qu’elle s’est farouchement opposée à Ali ? Ou encore, parce qu’elle a combattu ses fils après lui ? Elle s’est même opposée aux funérailles de l’Imam Hassan et a empêché qu’il soit enterré à côté de son grand père, le Prophète, en disant:

 

“Ne faites pas entrer dans ma maison celui que je hais”.

 

Elle a oublié, ou essaye d’ignorer que le Prophète disait: “Dieu aime celui qui les aimes et déteste celui qui les détestes'”.

 

Ensuite Il s’adresse à eux en disant: “Je déclare la guerre à celui qui vous combat et la paix à celui qui vous aime”.

 

Pour tout cela, elle était l’idole des Omayades. Ils l’ont flattée et honorée frauduleusement en rapportant des Hadiths falsifiés, qui ont fait d’elle une référence suprême pour la communauté musulmane, en prétendant qu’elle détient, seule la moitié de la Religion.

 

Il se peut qu’ils aient attribués l’autre moitié de la Religion à Abou Hourayra qui a satisfait leurs besoins en Hadiths, ils l’ont nommé gouverneur de Médine, lui ont construit le palais d’émeraudes, et l’ont appelé le rapporteur de L’Islam.

 

Ainsi, les Omayades se sont construit une religion sur mesure, qui ne contient du Coran et de la Sunna que ce qu’ils désirent, et que ce qui fait appuyer leur pouvoir et leur dynastie, en falsifiant la vérité et en détournant les musulmans de la lumière. Ils avaient obligés les gens à suivre leur doctrine par tous les moyens. Et les Lois divines sont devenues pour eux; un moyen d’acquérir le pouvoir, donc une mascarade au service de Mouawya.

 

A chaque fois, qu’on demande à nos Savants, les motifs de la guerre menée par Mouawya contre Ali. cette guerre qui est à l’origine de la division des musulmans, en Sunnites et Chi’ites, jusqu’à nos jours, ils répondent, toujours avec autant de simplicité : “Ali et Mouawya, sont tous deux, des Compagnons honorables, qui ont fournit leurs efforts. Ali avait raison, il aura deux récompenses, Mouawya avait tort, il n’en aura qu’une seule.”

 

Il ne nous est pas permis de les juger, car il a été dit dans le Coran: “Toute cette génération est révolue, ses oeuvres lui seront imputées, et les vôtres portées à votre compte, et point n’aurez à répondre de ce qu’elle faisait”Comment un esprit saint, pourrait-il admettre l’effort de Mouawya et lui octroyer une récompense. Sachant que c’est lui qui a combattu l’Imam des musulmans et qui a massacré des croyants innocents, qui a commis d’innombrables crimes et pêchés, que Dieu seul peut dénombrer ?!!.

 

Comment nos Savants peuvent-ils admettre que Mouawya est juste, et lui octroyer une récompense, alors que le Prophète l’avait désigné comme Imam à la tête des injustes ?!!

 

Ils ont tous rapporté que le Prophète avait prédit que Ammar Ibn Yasser, serait tué par les injustes, et que c’est Mouawya et ses partisans qui le tuerait.

 

Comment peuvent-ils dire, que Mouawya est juste alors qu’il a tué Houjr Ibn-ouday et ses amis, parce qu’ils ont refusé d’insulter Ali Ibn Abi-taleb. II obligeait les Croyants à insulter Ali et Ahl-AI-Beyt, descendance du Prophète, et tuait ceux qui s’y opposaient ?.

 

Comment peuvent-ils l’innocenter alors qu’il a empoisonné Hassen Ibn Ali, le petit fils du Prophète?…Et s’est emparé du pouvoir, par la force et a imposé son fils incrédule comme prince héritier, en instaurant une monarchie héréditaire ?

 

La question se répète sans cesse, lequel des deux groupes a tort et lequel a raison?!!.

 

Ou bien, Ali et ses Chi’ites ont tort, et qu’ils sont injustes !?.

 

Ou bien, Mouawya et ses partisans ont tort et sont injustes.?!

 

Le Messager d’Allah a, en effet, tout éclairci pour nous. Mais dans les deux cas, la thèse de l’équité des Compagnons est impossible, et ne peut être logique.

 

Il y a, à ce sujet, plusieurs exemples, et si je voulais entrer dans les détails et investir profondément dans la recherche, il me faudrait alors, compiler plusieurs ouvrages. Mais comme je tiens a être concis, j’ai pris quelques exemples pour démontrer l’erreur de nos “Savants”, qui ont fermé notre esprit à la réflexion, depuis trop longtemps, et ont interdit la recherche et l’analyse des événement historiques, par la raison, et les concepts Coraniques et Prophétiques.

 

C’est pourquoi, je devais me rebeller contre ce qui m’avait été imposé; depuis vingt ans d’existence, dans la brume et avec des connaissances traditionnelles, sans fondements et qui scellaient et empêchaient toute réflexion libre. En disant: “Ah, si mon peuple pouvait savoir, et mon Seigneur me pardonnait d’être resté si longtemps loin de la vérité. Ah! si ma communauté pouvait découvrir le monde qu’elle ignore et déteste sans connaître.”