Monothéisme islamique (2)‎

S’Il l’est, les autres choses ne sont rien. Il est impossible de se tourner vers un autre pôle une fois qu’un homme connaît Dieu, ou d’assumer quoi que ce soit comme but. Ainsi, la foi en l’islam est supérieure à toute possibilité de comparaison avec tout autre créateur que Dieu, une vérité et une réalité devant lesquelles rien ne peut être considéré comme vrai et réel. Mais la sagesse revendiquée par un sage a-t-elle de l’importance dans l’islam ? Le principe de sagesse, c’est-à-dire la reconnaissance des faits tels qu’ils sont, est acceptable en Islam. Le Coran dit : “Il accordera la bénédiction de la sagesse à qui Il veut, et celui qui l’a trouvée, a reçu beaucoup de bien.”(1) Comment pouvons-nous interpréter ce verset ? La sagesse est appelée une bénédiction humaine, et est presque l’équivalent de la perfection, et pas seulement quelque chose d’utile.

 

La justice aussi est similaire, c’est-à-dire la justice sociale. Bien sûr, la justice sociale est liée à la perfection des individus concernant la justice morale. L’Islam croit à la modération en ce qui concerne les pouvoirs et les instincts, et rejette l’extravagance. Il ne considère pas que la règle de l’intellect seul est adéquate, devrait également être la foi, l’islam considère le pouvoir humain de philosopher comme trop faible pour être un dirigeant de l’homme, la philosophie combinée à la foi peut agir comme un gouverneur.

 

Mais concernant ‘l’amour’ dans l’Islam, que dire de plus que ce qui suit Dans un chapitre des traditions intitulé “Gentillesses et affections mutuelles”, le Prophète (s) demande à ses compagnons : “Quelle poignée de foi est la plus forte ?” Chacun d’eux donne une réponse différente, L’un dit ‘prière’, un autre dit ‘jeûne’ ou ‘pèlerinage’, etc. Il dit : “Ce que tu as dit est vrai, mais aucun n’est le plus fort”. est-ce alors ?” Il répond : « Aimer les autres pour l’amour de Dieu.

 

Parmi les croyances ci-dessus, lesquelles sont de première importance et lesquelles sont secondaires ? Il y a aussi la question du ‘culte’. pas croire en cela. Nous avons déjà discuté du point de vue qui soutient les avantages matériels, impliquant la négation de la perfection humaine et de l’existence d’êtres parfaits. Ils considèrent tout, y compris la connaissance, utile dans la mesure où il profite à l’humanité.

 

C’est le cours de la pensée humaine depuis Bacon. Aujourd’hui que l’on prétend que la société a avancé et évolué, quelle société est la plus parfaite ? Est-ce celui qui est le plus proche de la réalité ou de la foi ? Ou celui qui a atteint plus de sagesse et de justice ou d’amour ? Ils disent : “Non, c’est une société qui peut obtenir plus d’avantages, plus de techniques et plus de science, qui ont tous fourni à l’humanité une vie meilleure et de plus grands avantages matériels.”

 

Ce plus grand avantage, selon eux, n’est rien de plus que ce dont jouissent les animaux et les plantes dans la mesure où ils protègent la santé et la croissance corporelles et satisfont les convoitises et les appétits. Ainsi selon eux, il n’y a pas de perfection humaine au-delà de la perfection animale et végétale. La science aussi est pour l’homme comme une corne pour un animal, c’est-à-dire une arme de survie. Considérons maintenant l’adoration. A quoi sert l’adoration ? Il y a deux façons de voir les choses. Pour les gens ordinaires, l’adoration sert à obtenir une meilleure récompense de Dieu dans l’au-delà. Les récompenses de ce monde sont limitées, donc, le culte donne l’espoir d’une compensation plus profonde et plus grande dans l’au-delà, y compris les houris, les palais célestes, le miel, les fruits délicieux et les boissons ! Mais ce n’est rien de plus que la perfection animale, même si cela implique une vie durable dans l’au-delà.

 

Cependant, le culte peut avoir une autre signification, ce n’est pas le culte d’un esclave, mais du libre et du noble. Dans ce dernier type de culte, l’objectif n’est jamais d’obtenir des avantages, ni de délivrer des souffrances physiques et matérielles. C’est bien au-dessus des appétits animaux, C’est un culte pour l’amour, l’affection et la gratitude. C’est alors que le culte trouve un sens équivalent à l’amour de la vérité, et Dieu n’est alors plus considéré comme un moyen de vivre dans ce monde ou dans l’au-delà. Dieu sera alors la vérité elle-même et le véritable objectif. Ce type de culte assume une position élevée, car ce n’est pas un moyen, mais une fin en soi.

 

Ainsi, il existe différentes étapes d’adoration : l’adoration pour satisfaire les désirs des animaux dans l’au-delà est une sorte de perfection par rapport à l’absence d’adoration et à un attachement positif aux choses matérielles. Car, cela signifie chercher de Dieu quelque chose de permanent, par opposition à l’égoïsme et à la sensualité passagères de ce monde. Mais ce culte est bien inférieur au culte exalté et pur qui est fait pour lui-même. Ainsi, l’adoration dépend de la foi et la foi dépend de la vérité. L’islam a invité les gens à la sagesse, à la justice, à l’amour et à la beauté.

 

Mais lequel d’entre eux est l’objectif principal ? Sont-ils tout aussi significatifs ? Ou l’un d’eux est-il l’objectif principal et les autres lui sont-ils subordonnés ? Nous pensons que le but est la vérité, c’est-à-dire Dieu. Le monothéisme islamique ne peut avoir que ce sens. Si l’islam propose d’autres buts comme le paradis ou l’évasion de l’enfer, ils sont d’importance secondaire. La sagesse en elle-même n’est pas un but, mais un moyen d’atteindre la vérité. La justice aussi est bonne pour contrôler l’animalité de l’esprit humain et supprimer les barrières artificielles sur le chemin de la vérité. L’amour aussi, dans son effet, aide à atteindre la vérité. Reste la foi, qui peut être revendiquée comme un but dans l’Islam. Mais la foi est-elle importante en raison de ses effets sur la suppression de l’anxiété, le contrôle de l’agressivité et la création d’une confiance mutuelle ? La foi en Dieu est en soi un but. Les effets de la foi si nombreux en font le lien de l’homme avec Dieu,

 

REMARQUES:

 

______________________________

 

  1. (2 : 269)

 

  1. (51 : 56)