Place des chiites en France:

chiites de franceLes centres chiites en France Le Centre Zaynab Le Centre Zaynab de Toulouse est une association de loi 1901 (en droit des associations, une association loi de 1901 est, en France et dans de nombreux pays colonisés à l’époque par la France, une association à but non lucratif qui relève de la loi du 1er juillet 19011 mise en place par Waldeck-Rousseau (ancien ministre de l’Intérieur, alors président du Conseil) et du décret du 16 août 1901) qui a été créé en octobre 2007 par trois membres qui avaient l’ambition de pouvoir donner une plus grande visibilité à la communauté musulmane trop peu représentée à Toulouse. Selon l’article 2 de ses statuts, son but est de faire connaître le message de l’Islam à travers le regard du Prophète Mohammad et de sa famille; de les faire connaître, de traduire leurs pensées et de témoigner de leurs œuvres. Les moyens d’action de l’association sont: 1) La création d’un site Web qui permettra de faire connaître et de découvrir l’esprit et l’âme universels du Messager et de sa Famille. 2) Les échanges cultuels. L’association ne compte pas beaucoup de membres et de ce fait ne peut prétendre à de grandes ressources, ce qui explique l’absence de local. L’association comprend des membres de plusieurs nationalités; nous trouvons beaucoup d’Irakiens, des Libanais, des Français, des Magrébins, des Iraniens parfois. Le Centre Zaynab Toulouse se fait fort de cette diversité et tend à toujours plus d’ouverture dans le respect de l’autre par les valeurs qui sont prônées par l’Islam, Son Prophète et  Sa famille. Loin de tout communautarisme, le Centre Zaynab tend à unifier et à rassembler car nous avons un rôle social à jouer. Bien que les membres soit d’orientation jafaarite, nous accueillons tous les courants de l’Islam afin d’échanger, et au-delà toutes les confessions religieuses, le Créateur étant Un et Ses Croyants étant frères. Le Centre Zaynab existe et persiste à croire à cette fraternité et cette amitié entre les hommes de bonne volonté. Il s’est donné comme mot d’ordre l’ouverture et l’acceptation de l’autre dans sa différence. L’accent est aussi mis sur les rencontres islamo-chrétiennes dont la semaine nationale est la concrétisation et dont la journée à Toulouse pour la deuxième année consécutive verra le Centre Zaynab avoir une participation des plus actives dans son organisation et son animation. Cette action est menée par le GAIC (Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne).   L’association Al-Ghadir Islamique a été fondée en 1994 Elle est Imamite (Chiite) et a pour but d’enseigner la pensée islamique selon l’école d’Ahl El Beït (Famille du Prophète) et cela à travers ses programmes culturels, cultuels et sociaux.   Le centre Zahra France Yahia Gouasmi est fondateur du Centre Zahra France – Centre de conciliation dont le but est de faire connaître le message de l’islam à travers le regard du prophète Mahomet et de sa famille, de les faire connaître, de traduire leurs pensées et de témoigner de leurs œuvres – il faut dire que les objectifs de ce centre sont comme le centre de Zaynab, il est président de la Fédération chiite de France, et aussi fondateur et président du Parti antisioniste. Cette association musulmane chiite du nord de la France diffuse une propagande «antisioniste» très virulente.   Fédération Chiite de France Il faut mentionner que cette fédération a beaucoup de projets comme: a) L’unité national des chiites de France. b) L’ordonnance du convenable et l’interdiction du blâmable. c) Favoriser et stimuler, les échanges et le dialogue entre les différentes associations musulmanes et publics sur le plan national et international. d) Promouvoir des échanges interculturels et interreligieux avec toutes instances religieuses toutes confessions confondues. e) Œuvrer pour que notre société en France, nos hommes politiques et l’ensemble des élus prennent conscience que notre pays est un laboratoire de richesses pour construire une société plus juste, plus égalitaire, plus solidaire, plus unie et que nous devons participer à cette œuvre en tant qu’unité de la nation citoyenne avec notre particularité. f) Lutter contre la violence, l’ignorance, le fanatisme, le racisme, l’injustice (politiques, sociales, économiques), l’apartheid, la désinformation. g) Développer la concertation en vue d’actions communes, pour la justice, la conciliation et les droits de l’Homme pour une paix universelle. h) Agir et participer à la vie et aux d’ébats citoyens des institutions nationales afin de promouvoir l’égalité des chances. i) Participer à la réflexion, la promotion et l’évolution de notre société.   Les revues islamiques en France 1)       Les cahiers de l’Islam (Revue d’études sur l’Islam et le monde musulman) L’objectif est de favoriser la diffusion de contributions sur l’Islam émanant de scientifiques ou d’auteurs spécialistes, à destination d’un public d’horizons divers, spécialisé ou non, en proposant une approche pluridisciplinaire, rigoureuse et renouvelée de l’Islam, à vocation culturelle, scientifique et pédagogique, dans la triple perspective : 1) de valoriser et vulgariser le patrimoine spirituel et intellectuel de l’Islam, 2) de promouvoir et de contribuer à restaurer une image non altérée de l’Islam, 3) de susciter, à travers des contributions rigoureuses, des débats sur les défis et enjeux que traversent, de nos jours, les musulmans en Occident et les sociétés musulmanes. Prenant acte des manquements dans ce domaine, en prise avec les réalités et les problématiques de notre temps, utilisant aussi bien les médias et les canaux de diffusion numériques que traditionnels, il s’agit de fournir au lecteur, en toute indépendance, des clés de compréhension de l’Islam avec tant que faire se peut : objectivité, probité, respect de la pluralité et de la diversité des opinions tout en restant conforme aux principes, valeurs et éthique Islamiques. 2)       Les Cahiers de l’Orient Les Cahiers de l’Orient sont une revue trimestrielle francophone d’études et de réflexion sur les mondes arabe et musulman, fondée en 1985par Antoine Sfeir. 3)       Revue lumières spirituelles La revue mensuelle sur les grandes valeurs morales et spirituelles de l’Islam, en langue française, sur le net, gratuite. Plus d’une vingtaine de rubriques abordant des sujets variés comme la prière, le Coran, Nahja al-Balagha, l’actualité, la santé, la nourriture, selon des niveaux différents. 4)       Lumières Spirituelles La revue mensuelle Lumières Spirituelles a pour objectif de faire connaître les grandes valeurs morales et spirituelles de l’Islam et elle s’adresse à tous ceux qui sont à la recherche de la Vérité et désirent illuminer leurs cœurs des lumières éternelles.   Convertir à l’islam en France En France, selon le ministère de l’intérieur et des cultes, il y aurait 100000 personnes converties à l’islam et environ 4000 conversions tous les ans, chiffre qui a doublé depuis 1986. Les organisations musulmanes affirment que ce chiffre serait de 200 000. Djelloul Seddiki, directeur de l’Institut de Théologie El Ghazali de la Grande Mosquée de Paris, avance le chiffre de un million de convertis en France en 2013. Entre 150 et 200 musulmans se convertiraient au catholicisme par an, dont beaucoup d’enfants issus de mariages mixtes. Ce chiffre n’est toutefois qu’une estimation car beaucoup de musulmans ne révèlent pas leur conversion, par crainte des représailles, l’apostasie étant théoriquement interdite en islam (sous peine de mort). Le nombre de personnes quittant l’islam, sans adopter le catholicisme, n’est pas comptabilisé. D’après Stefano Allievi, c’est là un domaine peu exploité en sociologie religieuse car ce sont les «conceptions statiques de la religion» qui sont généralement étudiées. Néanmoins, la conversion musulmane est un sujet exploité par plusieurs chercheurs: Stefano Allievi, Sarah Daynes, Mercedes Garcia-Arenal, du milieu des années 1980 jusqu’à aujourd’hui. Le rôle des convertis semble pouvoir devenir un enjeu important dans la configuration de l’islam européen, et cela à plusieurs titres. D’une part, ils sont des intermédiaires sociaux fondamentaux, car ils produisent une culture islamique européenne. D’autre part, le converti se repositionne par rapport à son environnement social et il exprime son acte en termes de choix. Dans les études sur les convertis musulmans, on trouve un certain nombre de points récurrents. Il existe deux types de conversion, la «conversion rationnelle» et la «conversion relationnelle». La conversion relationnelle est issue d’un ensemble de liens sociaux qui produisent ou même forcent un processus décisionnel de la pratique musulmane. Cette dernière se perçoit sous deux formes: la conversion appelée aussi réislamisation ou musulman «reborn» et la conversion par mariage (Ternisien, Odile, 2007). Le converti est un individu d’origine non-musulmane, qui est devenu musulman à l’âge adulte. Beaucoup d’individus découvriraient l’islam à l’adolescence par la lecture du Coran. Ils veulent pouvoir faire la part des choses entre les messages négatifs véhiculés sur l’islam dans les sociétés non musulmanes et l’islam tel qu’il est dans le texte. La conversion par mariage concerne les hommes avant le mariage qui veulent épouser une musulmane et les femmes avant ou après le mariage avec un musulman. En effet, selon l’interprétation majoritaire actuelle du Coran, la femme musulmane ne peut s’unir qu’à un musulman, à l’inverse de l’homme musulman a seulement interdiction d’épouser une femme n’appartenant pas aux gens du Livre, ce qui veut dire concrètement qu’il a tout à fait le droit de se marier avec une juive ou une chrétienne. La conversion rationnelle concerne les individus issus d’une autre tradition religieuse ; les ouvrages ne mentionnent pas le cas d’anciens agnostiques ou athées. Elle est une conversion individuelle qui naît d’une recherche explicite d’un système de signification et de sens, elle a une origine intellectuelle, et répond à une soif de spiritualité et de mysticisme. D’après différents récits, les convertis viennent à l’islam par la lecture du Coran, ils en font l’examen critique, formulent le désir de prendre le nom arabe choisi au moment de leur conversion comme nom d’État civil et ressentent fortement «l’islamophobie». Toutefois le changement de nom n’est pas une obligation lors de la conversion à l’islam et très rares sont les cas de changement à l’état civil. La conversion à l’islam étant possible seul, sans témoins (même si la présence de deux témoins est recommandée), il est extrêmement difficile de définir précisément le nombre de convertis. Aujourd’hui de nombreux convertis ont des enfants qui eux sont simplement français musulmans sans être dans la catégorie «musulmans convertis» ni dans la catégorie «musulmans issus de l’immigration» (Rapport au Premier ministre, 2008).