Le Critère de la Nomination du Calife Au Point de Vue des Sunnites

L’Assemblée des Musulmans

La Question : Est-ce que l’Assemblée des Musulmans, peut-il être Le Critère de la Nomination du Calife (Le Successeur) ?

La Réponse : Certains des intellectuels Sunnites se sont efforcés pour tracer le Système du gouvernement Islamique sur la base d’Assemblée, comme un référendum et se référer aux votes publique, et ils se sont appui sur ces deux versets ci-après :

Le premier verset :

 

(وَ شاوِرْهُمْ فِي اْلأَمْرِ فَإِذا عَزَمْتَ فَتَوَكَّلْ عَلَى اللهِ) (1)

 

” Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t’es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. ”

 

Dans le commentaire de ce verset il a été dit que Allah, qu’IL soit exalté, a ordonné à son Prophète de consulter le peuple, afin qu’il enseigne à sa Nation la consultation et faire assemblée à propos des affaires.

 

La réponse à cette question, c’est que, premièrement : Le verset s’adresse au Gouverneur que son gouvernement a été fondé, et donc Allah, qu’IL soit exalté, l’ordonne de consulter le peuple et utiliser les votes et des opinions de la nation. Ce qu’on peut comprendre de ce verset, c’est ce que consulter le peuple est l’un des devoirs de tous les gouverneurs. Mais cette question que, le Califat doit se réaliser avec la même consultation, on ne peut pas argumenter par ce verset.

 

Deuxièmement : Ce qui est compris de verset, c’est que la consultation ne cause aucun devoir pour le gouverneur, mais il examine tous les idées et opinions et il choisit ce qu’il est utile d’après lui. Allah, qu’IL soit glorifié, a dit dans ce même verset que :

” Puis une fois que tu t’es décidé, confie-toi donc à Allah “, cela montre que la décision principale et prendre le résultat des opinions et faire l’action, ça dépend de celui qui consulte, et cela se réalise où il y a un responsable avec pleins pouvoirs qui gagne les opinions de pratiquer à ce qu’il est utile, afin qu’il soit l’adressant de ” une fois que tu t’es décidé “. Mais s’il n’y a pas encore un chef, le verset n’est pas approprié à cette question, parce qu’il n’y a pas aucune personne au choix du Calife afin qu’il se consulte avec les gens afin d’être informée de leurs votes et avis et de les évaluer et de choisir ce qu’il est le plus utile. Toutes ces questions montrent que ce verset n’est pas relié à la question du gouvernement ou comme ça, de cette façon aucune des personnes présentes à Saqîfah n’a pas argumenté à ce sujet.

 

Le deuxième verset :

 

(وَالَّذِينَ اسْتَجابُوا لِرَبِّهِمْ وَأَقامُوا الصَّلاةَ وَأَمْرُهُمْ شُورى بَيْنَهُمْ وَمِمّا رَزَقْناهُمْ يُنْفِقُونَ) (2)

 

” Qui répondent à l’appel de leur Seigneur, accomplissent la Salat (Prière), se consultent entre eux à propos de leurs affaires, dépensent de ce que Nous leur attribuons. ”

 

Il disent que le mot «امر» est augmenté à pronom de«هُم» (ils ou elles), et il propose le sens commun et publique (tous leurs affaires, y compris le Califat), et le sens et la signification du verset sont ceci : ” se consultent entre eux à propos de tous leurs affaires. ”

 

La réponse de cette argumentation c’est que, le verset ordonne à se consulter concernant les affaires liées aux croyants, mais que la nomination du Calife aussi fait partie des affaires liées au peuple, cela est le début de la discussion et l’argumentation à ce verset à ce propos, c’est de s’accrocher à un décret pour prouver le sujet de ce décret. En d’autres termes : Ce verset encourage pour se consulter dans les affaires liées aux croyants, et non de ce qui est hors de ce sujet. Que la nomination de l’Imam et le guide fait une partie de leurs affaires, c’est le commencement de la discussion, parce que nous ne savons pas que, est-ce que ces affaires sont-ils des positions et rang d’eux ou des positions de Dieu, qu’IL soit exalté ? Et nous ne savons pas que, est-ce que le Califat est une sorte d’un gouvernement et autorité divin qu’il est réalisé par la nomination de la part de Dieu, ou un gouvernement démocratique et le peuple à leur propre rôle ? Et avec ce doute, on ne peut pas argumenter à ce verset. (3)