LA PROPHÉTIE DU POINT DE VUE CHIISME (3)

10-La prophétie de Mohammad

Le dernier Prophète de Dieu est Mohammad – sur lui la paix et le salut -qui possède un Livre et une Loi en qui les musulmans ont placé leur foi. Le Prophète est né cinquante-trois ans avant le début du calendrier de l’Hégire, (7) à la Mecque dans le Hedjaz au sein de la famille des Bani-Hashim de la tribu de Quraych, considérée comme la plus honorable des familles arabes.

 

Son père s’appelait Abdallâh et sa mère Amina. II perdit ses parents encore enfant et fut placé sous la tutelle de son grand-père paternel) Abd al Muttalib, qui ne tarda pas à mourir lui aussi. Alors, l’oncle du Prophète, Abu Tâlib, le prit en charge et devint son tuteur. Le Prophète grandit dans la maison de son oncle et, avant même son adolescence, avait l’habitude de l’accompagner dans les voyages en caravane.

 

Le Prophète n’avait reçu aucune instruction et ne savait ni lire ni écrire. Pourtant, après avoir atteint la maturité, il devint célèbre pour sa sagesse sa courtoisie et sa loyauté. À cause de sa sagacité et son honnêteté une des femmes de la tribu de Quraychite; bien connue pour sa richesse, l’engagea comme gérant de ses biens et lui confia la tâche de mener ses affaires commerciales.

 

Le Prophète fit un voyage à Damas pour vendre les marchandises de cette femme et, grâce à l’habileté dont il fit preuve, il réalisa un grand profit. Peu après, la femme demanda à devenir son épouse et le Prophète accepta sa proposition. Après le mariage, qui eut lieu dans sa vingt-cinquième année, le Prophète géra les biens de sa femme, jusqu’à l’âge de quarante ans, consolidant sa réputation de sagesse et d’homme de confiance. Toutefois, il refusa d’adorer les idoles, pratique courante des Arabes du Hedjaz. II faisait parfois des retraites spirituelles (khalwah) pendant lesquelles il priait et s’entretenait secrètement avec Dieu.

 

À l’âge de quarante ans, alors qu’il se trouvait en retraite spirituelle au creux de la grotte de Hirâ dans les montagnes de la région de Tihâmah, près de la Mecque, il fut choisi par Dieu comme Prophète et reçut la mission de propager la nouvelle religion. À ce moment-là, le premier chapitre du Coran “Le caillot de sang” (Surat-ul Alaq XCVI) lui fut révélé.

 

Ce même jour, il retourna chez lui, et, en chemin, rencontra son cousin, Ali Ibn Abi Talib, lequel, après avoir entendu le récit du Mohammad eut foi en lui. Quand le Prophète rentra chez lui et parla de la révélation à sa femme, celle-ci accepta également l’Islam.

 

La première fois que le Prophète invita les gens à accepter son message, il eut à faire face à des réactions décourageantes et douloureuses. II fut obligé de propager son message en secret pendant quelque temps jusqu’à ce qu’il reçoive l’ordre de Dieu d’inviter ses proches parents à accepter le message. Mais cet appel resta également sans effet et nul n’y prêta attention, sauf Ali Ibn Abi Tâlib. Mais selon des documents transmis par la famille du Prophète et de longs poèmes composés par Abu Tâlib les shi’ites croient que celui-ci avait également embrassé l’Islam. Toutefois, étant le seul protecteur du Prophète, il cacha sa foi au peuple afin de préserver l’autorité publique dont il jouissait auprès des Quraychites.

 

Après cette période, et sur ordre divin, le Prophète commença à prêcher ouvertement. Avec le début de la propagation publique les gens de la Mecque réagirent plus sévèrement et infligèrent les plus grandes vexations et tortures au Prophète et aux personnes nouvellement converties à l’Islam. Le traitement sévère infligé par les Quraychites atteignit un tel degré qu’un groupe de musulmans dut quitter leurs maisons et leurs biens et émigrer en Abyssinie. Le Prophète et son oncle Abu Tâlib, ainsi que leurs proches parents des Bani Hâchim, prirent refuge pendant trois ans dans ” le passage montagneux de Abu Tâlib “, un fortin dans une des vallées de la Mecque. Personne n’avait de contact avec eux et ils n’osèrent pas quitter leur refuge.

 

Les idolâtres de la Mecque, après avoir infligé au Prophète toutes sortes de pressions et de tortures, telles que des coups, des blessures, des insultes, des moqueries et de diffamations, manifestèrent à l’occasion de la courtoisie envers lui, dans le but de le détourner de sa mission. Ils lui promirent de grandes sommes d’argent ou le pouvoir et le gouvernement de la tribu. Mais leurs promesses et leurs menaces eurent pour effet d’intensifier la volonté du Prophète et sa détermination dans l’accomplissement de sa mission.

 

Alors qu’ils vinrent un jour voir le Prophète, lui promettant richesse et puissance, ce dernier, utilisant le langage métaphorique, leur répondit, que, quand bien même ils placeraient le soleil dans la paume de sa main droite et la lune dans la paume de sa main gauche, lui-même ne se détournerait pas de l’obéissance au Dieu unique ni ne renoncerait à accomplir sa mission.

 

Vers la dixième année de sa prophétie, quand le Prophète eut quitté ” le passage montagneux de Abu Tâlib ” son oncle Abu Tâlib qui était aussi son seul protecteur, mourut. II perdit aussi la même année sa femme dévouée. À ce moment-là il n’eut plus ni protection ni lieu de refuge. Finalement les païens de la Mecque mirent sur pied un plan secret pour le tuer. La nuit tombée, ils encerclèrent sa maison dans le but d’y pénétrer à l’aube et de le tuer dans son lit.

 

Mais Dieu Tout-puissant l’informa du plan et lui ordonna de partir pour Yathrib. Le Prophète coucha Ali à sa place, dans son lit, et quitta la demeure pendant la nuit sous la protection divine. Il passa entre ses ennemis et se réfugia dans une grotte près de la Mecque. Après trois jours, quand ses ennemis, l’ayant cherché partout, abandonnèrent l’espoir de la capturer et retournèrent à la Mecque, il quitta la grotte et se mit en route pour Yathrib.

 

Les gens de Yathrib, dont les chefs avaient déjà accepté le message du Prophète et prêté serment d’allégeance, l’accueillirent à bras ouverts et mirent leurs vies et leurs biens à sa disposition.

 

À Yathrib, pour la première fois, le Prophète forma une petite communauté islamique. II signa des traités avec les tribus juives qui se trouvaient dans la cité et aux alentours, ainsi qu’avec les puissantes tribus arabes de la région. II entreprit la tâche de propager le message islamique et Yathrib devint célèbre en tant que “Madinat-al-rasoul” (la cité du Prophète), appelée Médine par abréviation.

 

L’Islam commença à grandir et à se répandre de jour en jour. Les musulmans qui, à la Mecque, étaient injustement traités par l’oligarchie Quraychite, quittèrent progressivement la Mecque et émigrèrent à Médine, pour être près du Prophète. Ce groupe fut connu sous le nom d'” Émigrés ” (muhâdjirûn), alors que ceux qui avaient aidé le Prophète à Yathrib prirent le nom d'”Auxiliaires ” (ansâr).

 

L’Islam avançait rapidement, bien que les païens Quraychites et les tribus juives du Hedjaz fissent tout pour retarder sa progression. À l’aide des “Hypocrites” (munâfiqûn) de Médine qui s’étaient infiltrés dans les rangs de la communauté musulmane, sans qu’ils eussent une position précise, ils harcelèrent sans cesse les musulmans jusqu’à ce que, finalement, on en vint à la guerre.

 

Plusieurs batailles eurent lieu entre les musulmans d’une part les polythéistes arabes et les juifs d’autre part, d’où les musulmans sortirent souvent vainqueurs. II y eut en tout plus de quatre-vingt batailles grandes ou petites. Dans tous les conflits majeurs tels que ceux de Badr, Ohod, Khandaq. Khaybar. Hunayn. etc.… le Prophète était présent en personne sur le champ de bataille. De même que dans toutes les batailles importantes et dans plusieurs conflits mineurs, la victoire fut tout particulièrement due aux efforts d’Ali. Il fut la seule personne à ne jamais reculer devant aucune de ces batailles. Dans tous les combats qui eurent lieu durant les dix années ayant suivi l’émigration de la Mecque à Médine, moins de deux cents musulmans et moins d’un millier d’infidèles furent tués.

 

Grace à l’activité intense du Prophète et à l’abnégation des muhâdjirûn et des ansâr pendant cette période de dix années, l’Islam se répandit rapidement dans la péninsule arabe. On écrivit également des lettres aux rois d’autres contrées telles que la Perse, Byzance et l’Abyssinie les invitant à embrasser l’Islam. Pendant ce temps, le Prophète vécut humblement et en était fier (8). Jamais il n’avait passé un moment de son temps en futilités. Bien plutôt il divisait son activité en trois parties : une partie était consacrée à Dieu, pour l’adorer en se souvenir de Lui; une seconde partie était réservée à lui-même à sa famille et à ses besoins domestiques, et une troisième était consacrée au peuple. II employait cette dernière partie de son temps à la propagation et à l’enseignement de l’islam et de ses sciences. II administrait la société musulmane, éliminant les maux existants, répondant aux besoins des musulmans et renforçant les liens intérieurs et extérieurs.

 

Après dix années passées à Médine, le Prophète tomba malade et mourut après quelques jours de maladie. Selon les traditions qui nous sont parvenues, les derniers mots sortis de ses lèvres furent des conseils au sujet des esclaves et des femmes

 

11 – Le Prophète et le Coran

 

On demanda au Prophète, comme on l’avait fait pour les autres Prophètes, qu’il accomplit des miracles. Le Prophète lui-même, ainsi que cela est clairement affirmé dans le Coran, attesta le pouvoir des Prophètes d’accomplir des miracles. Plusieurs de ces miracles ont été rapportés ; la chaine de transmetteurs de certaines de ces traditions est sûre et elles peuvent être acceptées avec confiance. Mais le miracle permanent du Prophète, encore manifeste, est le livre sacré de l’Islam, le Coran. Le Coran est un texte sacré se composant de plus de six mille de versets (ayat) répartis en cent-quatorze chapitres de longueur inégale. Les versets du Coran furent révélés progressivement durant les vingt-trois années de la mission du Prophète. De plus petit verset aux chapitres intégraux, le Coran fut révélé en différentes circonstances, de jour comme nuit, en voyage comme à la maison, en temps de guerre comme en temps de paix, aux jours difficiles aussi bien qu’en temps de repos. Le Coran, en plusieurs de ses versets, se déclare sans ambiguïté comme un miracle. II invite les Arabes de l’époque à rivaliser avec lui en composant des écrits d’une véracité et d’une beauté comparables. Les Arabes, selon le témoignage de l’histoire, avaient atteint le plus haut degré d’éloquence et d’élégance du langage, se rangeant, en cette matière, parmi les premiers des peuples de l’époque. Le Coran affirme que si l’on devait le considérer comme une parole humaine, créée par le Prophète lui-même ou apprise de quelqu’un d’autre, alors les Arabes (9) devraient être capables de produire la même chose en dix chapitres semblables, (10) ou seulement un seul de ces chapitres (11) en utilisant tous les moyens possibles dont ils disposaient. Les célèbres orateurs arabes prétendirent, en réponse à ce défi, que le Coran était de la magie et qu’il était donc impossible pour eux de produire quelque chose de semblable (12).

 

Non seulement le Coran invite les hommes à rivaliser avec son éloquence, mais il les incite encore à rivaliser avec lui du point de vue du sens et du contenu, défiant ainsi tous les pouvoirs mentaux des hommes et des djinns (13) Car le Coran est un livre contenant un programme total pour la vie humaine (14). Si nous prêtons attention à ce point, nous constatons que Dieu a fait en sorte que ce vaste programme, qui embrasse tous les aspects des innombrables croyances, conceptions morales et pratiques de l’humanité, et tient compte de tous leurs détails et particularités, soit la “vérité” (Haq) et soit appelé la “religion du vrai” (din-al Haq). L’islam est une religion dont les commandements sont fondés sur la vérité et le véritable bonheur d ” I ‘humanité, non sur les désirs ou les inclinations de la majorité des hommes, ou sur les fantaisies d’un seul puissant ou d’un unique gouvernant.

 

A la base de ce vaste programme se situe la plus chère des paroles divines, qui est la croyance en Son Unicité. Tous les principes et toutes les connaissances sont déduites du principe de l’Unicité (tawn/d). Après cela, les plus religieuses et inelues dans le programme de vie. Puis, les innombrables principes et détails de faction humaine et des conditions individuelles et sociales de l’homme ont passées en revue et les devoirs s’y repportent, qui prennent leur ongine dans l’adoration de l’Unique, sont déterminés et organisés. En lslam, la relation et la continuité entre les principes et leurs applications sont telles que chaque application particulière à quelque matière que ce soit, si elle est ramenée à sa source, renvoie au principe de l’Unicité ou Tawhid, et celle-ci appliquée et analysée devient le fondement de la règle particulière en question.

 

Certes, l’élaboration finale d’une religion si complète et douée d’une telle unité dépasse les pouvoirs ordinaires des meilleures autorités législatrices du monde. Mais, de plus, il s’agit ici d’un homme qui, en un laps de temps très court fut immergé dans d’innombrables difficultés humaines et économiques, aussi bien individuelles que collectives puis engagé dans des batailles sanglantes et confronté à des obstacles intérieurs et extérieurs, seul face au monde entier. Par ailleurs le Prophète n’avait jamais reçu d’instruction ni appris à lire et à écrire (15). Il avait passé les deux tiers de sa vie, avant de devenir Prophète, parmi un peuple qui ne possédait ni culture ni civilisation. Il passa sa vie dans une terre privée d’eau et de végétation, dans un air brûlant au milieu d’un peuple vivant dans des conditions sociales inférieures et dominé par les puissances politiques voisines.

 

Outre ce qui précède, le Coran défie encore les hommes d’une autre manière (16). Ce livre fut révélé progressivement, pendant une période de vingt-trois ans, dans des conditions totalement différentes les unes des autres. S’il ne venait pas de Dieu mais avait été composé par l’homme, on y remarquerait diverses contradictions et certains contrastes. Sa fin aurait nécessairement été plus parfaite que son début, selon la loi du perfectionnement progressif de l’individu humain. Mais au contraire, les premiers versets mecquois sont de même qualité que les versets médinois et il n’y a aucune différence de style entre le début et la fin du Coran. Le Coran est un livre dont les parties se ressemblent et dont l’imposante puissance d’expression et d’inspiration reste, tout au long du texte, de même style et de même qualité.

 

Notes

4)- Comme nous l’avons déjà dit, “din” est un mot plus universel en arabe et en persan et pourrait être traduit “religion” seulement si nous l’entendons dans son sens le plus large possible, non comme une chose parmi d’autres, mais comme une manière totale de vivre basée sur des principes transcendants ou sur une tradition au vrai sens du mot.

 

5)- Note de l’éditeur : l’Islam base son argument sur le développement graduel de l’homme et, en conséquence, “perfection” des révélations successives bien que d’un autre point de vue, il considère tous les Prophètes comme égaux. En aucun cas, cet argument ne peut être confondu avec l’évolutionnisme moderne et la croyance en un progrès historique illimité qui est l’exacte antithèse des conceptions islamiques du temps et de l’histoire.

 

6)- Note de l’éditeur : Le miracle en persan comme en arabe est en fait appelé ” Khâriq al-‘âdat “, c’est-à-dire, ce qui brise la relation habituelle entre les causes et les effets dans ce monde qui, par sa récurrence et sa persistance, nous apparaît comme un réseau fermé inaltérable de causalité. Le miracle représente l’intrusion dans ce monde habituel d’une cause d’un autre monde ou état d’être avec naturellement des effets différents de ceux auxquels nous sommes accoutumés dans notre expérience quotidienne. C’est donc une “cassure des habitudes” ou de ce qui est devenu habituel.

 

7)- Note de l’éditeur : le calendrier islamique commence avec l’émigration du Prophète de la Mecque à Médine et est pour cela appelé “hégire” du mot arabe hijrah, signifïant émigration.

 

8)- Dans un célèbre hadith, le Prophète a dit : ” La pauvreté (faqr) est ma gloire “. Au sujet de la matière de cette section, voir le Sirah d’Ibn Hishâm, Le Caire, 1355-56; le Sirah d’Halabi, Le Caire, 1320; Bihâr al-anwâr, vol.VI et les autres sources traditionnelles sur la vie du Prophète.

 

9)- Comme il l’a dit : ” Qu’ils produisent un discours semblable, s’ils sont sincéres! ” (Coran LII, 34).

 

10)- Comme II l’a dit : ” Diront-ils: il (le Prophète) a forgé cela. Réponds-leur; apportez dix sourates semblables à ceci, forgées (par vous) et appelez (pour cela) qui vous pourrez, en dehors d’Allah, si vous êtes véridiques!” (Coran XI, 13).

 

11)- Comme II l’a dit : ” Diront-ils : ” cet homme l’a forgée! Réponds (-leur): apportez une sourate semblable et…” (Coran X, 38).

 

12)- ” Et il a dit : cela n’est que magie apprise! Cela n’est que paroles de mortels! ” (Coran LXXIV, 24-25).

 

13)- Note de l’éditeur : les “jinn” (djinns) dont il est fait allusion dans le Coran, sont traditionnellement interprètés comme des forces consciente, psychiques qui peuplaient le monde avant la Chute d’Adam et qui existent encore sur un plan échappant à la connaissance. Les mots “djinns” et “ins” (genre humain) sont donc utilisés souvent ensemble dans les sources islamiques pour faire allusion à la totalité des créatures conscientes possédant des facultés mentales dans cet Univers.

 

14)- Et IL a dit: “Dis : certes, si les Humains et les Djinns s’unissaient pour produire une (Révélation) pareille à cette Prédication, ils ne sauraient produire (rien de pareil), fussent-ils les uns pour les autres des auxiliaires ” (Coran XVII, 88).

 

15)- Et Il fait dire par la bouche du Prophète : ” Je suis demeuré une vie parmi vous, avant cette Prédication. Eh quoi! ne raisonnerez-vous pas? (Coran X, 16). II dit encore : ” Tu ne récitais, avant celle-ci, aucune Ecriture ni n’en tracçais de la main droite” (Coran XXIX, 48) et aussi “Sivous êtes en un doute à l’égard de ce que Nous avons fait descendre sur Notre serviteur, apportez une sourate semblable à ceci et appelez (pour cela) vos témoins en dehors d’Allah, si vous êtes véridiques!” (Coran II, 23).

 

16)- Et Il a dit : ” Eh quoi! n’examinent-ils pas la Prédilection? Si celle-ci venait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient des contradictions nombreuses” (Coran IV, 82).