Abu Dhar (Abwan), le chrétien catholique

Ce grand homme embrasse la religion islamique pure, et en particulier la doctrine chiite, la doctrine des Ahl al-Bayt que la paix soit sur eux, et c’était en l’an (1303 AH)

Il est né en l’an (1330 AH) dans le royaume hispanique, de parents chrétiens, et après quelques années, il entra dans une école là-bas, où il resta trois ans. Un jour, il aspirait à quitter son pays, alors il alla en (Russie), où il continua ses études pendant encore six ans, au cours desquelles il ne vit rien à l’école sauf l’opposition contre la religion, et c’est ce qui l’obligea à quitter l’école, alors il décida de quitter la Russie.

Il fut donc arrêté à la frontière russo-iranienne, et emprisonné 19 jours, C’est ainsi qu’il trouva deux musulmans en prison : l’un chiite persan et l’autre turque sunnite.

Une conversation islamique a eu lieu entre eux, au cours de laquelle il apprit certaines croyances chiites et sunnites, sur le califat du prince des Croyants, Ali bin Abi Talib. Après les preuves fournies par les deux parties, il se tourna vers le chiisme.

Alors écoutons-le nous raconter ce qui lui est arrivé pendant son emprisonnement avec les deux hommes musulmans :

Lorsque j’ai été emprisonné en Russie avec les deux musulmans susmentionnés, j’ai vu le musulman sunnite avoir des préjugés contre le musulman chiite et l’accuser de dévier de la religion. J’en étais étonné, et je me disais : Comment peut-on l’attribuer à cela, alors qu’ils sont les mêmes dans la croyance ? Ainsi, j’ai demandé au chiite la raison de ce préjugé, il répondit : nous, la communauté imamite, disons du califat direct après le Prophète Muhammad, ‎ d’un homme qui est son gendre et son cousin le sans séparation, et il est Imam Ali bin Abi Talib. Celui-ci nie cela, et c’est la raison de son préjugé contre moi, et de l’accusation de dévier de la religion.

Il dit : Alors je suis allé voir le sunnite et lui ai dit : Nous sommes maintenant huit hommes en prison, supposons que tu as une fille et que chacun d’entre nous te demandait sa main, lequel d’entre nous la donnerais tu en mariage ?

Il répondit : j’allais la donner en mariage au plus savant et plus honorable d’entre vous (et il énuméra un certain nombre de bonnes qualités), alors je lui ai répondu : tu as prouvé toi-même la supériorité d’Ali sur les autres compagnons, car le Prophète n’a donné la main sa fille Fatima qu’avec Ali, bien qu’il y ait eu d’autres prétendants avant lui. Il ne me répondit rien.

À partir de ce moment, il fit une promesse à son Seigneur dans son fort intérieur, que quand il sera libéré de prison, un jour il viendrait en Iran et embrasserait la religion musulmane, et en particulier l’école chiite, la doctrine des Ahl al-Bayt.

Et dès que ce jour arriva, et que l’ordre de le libérer sans question ni enquête fut donné, il entra en Iran et se dirigea vers l’imam al-Ridha à Mashhad dans le Khorasan, où il resta pendant deux ou trois mois, content d’avoir embrassé officiellement la religion musulmane, en particulier, l’école chiite, l’école d’Ahl al-Bayt, en accomplissement de sa promesse. Il entra en contact avec feu Cheikh Mortada Al-Ashtiani, et embrassa l’islam entre ses mains, en particulier la secte Jaafari. et le cheikh appela Abu Dhar le surnom du grand compagnon, Jundub bin Janada, Abi Dhar Al-Ghafari, Que Dieu soit satisfait de lui, lui qui avait été stable avec ses trois compagnons: Salman, Miqdad et Ammar.

source Almoustabsiroune