Les conditions de validité d’un mariage en Islam

En islam, que le mariage soit permanent ou à durée déterminée, il requiert certaines conditions nécessaires qui doivent être respectées pour qu’il soit valide notamment :

1. le consentement explicite de l’homme et de la femme:

En effet, le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux. Donc l’islam interdit de célébrer un mariage sans le consentement mutuel, libre et volontaire de chacun des futurs époux. [1]

2. la dote :

Pour qu’un mariage soit valide la dote, dois être déterminé et nommé avant la célébration du mariage. En effet, l’islam considère la dote comme un don peut être en nature ou en espèce que le futur époux doit offrir à sa future épouse. Ainsi, la dote devrait être clairement déterminé sans aucune ambiguïté.

3. La femme doit être célibataire:

Étant donné que l’islam autorise la polygamie et interdit la polyandrie, lors du mariage la femme ne doit pas être engagée dans un lien d’un précédent mariage. Ainsi, la femme ne peut contracter un nouveau mariage avant la dissolution ou l’annulation du précédent.

4. La différence de sexe:

Le mariage a pour but essentiel de créer une union entre un homme et une femme qui s’engagent à vivre ensemble pour partager leur commune destinée et pour perpétuer leur espèce. Ainsi, en islam le mariage entre deux personnes de mêmes sexes est interdit et invalide.

5. La présence d’un tuteur ou mandataire :

Pour conclure un mariage, une femme majeure qui n’a jamais connu le mariage auparavant (vierge) doit avoir au préalable le consentement et l’autorisation de son tuteur. N.B: une femme qui a perdu sa virginité hors mariage légal ou par une intervention chirurgicale est toujours considérée comme vierge en islam.

6. Le sermon de mariage :

La lecture du sermon de mariage est une condition importante et sine qua non pour que le mariage soit valide. En effet, le simple amour entre les deux futurs époux ne suffit pas pour sceller et célébrer leur union, mais il faut que l’échange de consentements soit explicitement effectué par un sermon marquant le cérémonial de leur union devant Dieu. Par précaution, le sermon du contrat de mariage doit être prononcé dans un arabe correct. Si l’homme et la femme ne sont pas capables de le faire en langue arabe, ils peuvent réciter la formule dans n’importe quelle autre langue, et n’ont pas besoin de recourir à des représentants.[2]

 

Notes :

1] Rouhollah Khomeini, guide pratique des musulmans, Vol.2, pp.449-460.

2] Idem. Et site leader.ir