Organiser les relations conjugales: Droits conjugaux

Le mariage est un contrat signé par un homme et une femme pour une vie commune sous un même toit, un contrat qui comprend un ensemble de clauses et de contrôles qui régissent leurs relations entrelacées, afin de jeter les bases d’un édifice solide qui préserve leurs droits et définit leurs devoirs.

La question du mariage en tant que contrat conjoint est une question sur laquelle toutes les lois de tous les pays et sociétés sont unanimes. Au fond, la misère et le bonheur de la famille, pierre angulaire de la construction de la société, dépendent des efforts des hommes et des femmes pour créer une atmosphère saine et un climat convenable. Et de fournir les conditions propices à la croissance de l’arbre du bonheur et à l’extension de ses racines loin dans une terre généreuse.

Et combien sont ceux qui se sont égarés sur le chemin du bonheur à cause de leur ignorance et de leur manque de respect pour les droits et devoirs conjugaux, alors ils ont passé leur vie dans des conflits, des désaccords et des querelles sans fin, sans aucun fruit derrière cela à part l’amertume, la douleur et le tourment.

 

Il y a des devoirs imposés par l’Islam au mari envers sa femme, et il y a d’autres devoirs pour la femme envers son mari, et ces devoirs doivent être pris en compte et exécutés comme il se doit, et ce doit être pour la continuité de la vie conjugale et la préservation des liens entre eux et pour qu’ils soient en harmonie de la meilleure façon possible.

Nous avons évoqué certains de ces devoirs, dont les plus importants sont dans le livre, mais en raison de leur extrême importance, nous avons décidé d’attribuer un titre spécial pour organiser leur relation, et nous y mentionnerons brièvement ce que nous avons expliqué et détaillons ce que nous avons résumé afin que tous les devoirs soient clairs pour chacun d’eux, et commençons d’abord par les devoirs du mari car il est le premier responsable du foyer et de sa gestion.

Famille et droits : ‎

La question des droits dans l’Islam occupe un vaste domaine et est d’une ‎grande importance. L’Imam al-Rida – la paix soit sur lui – a été interrogé sur le ‎droit d’un croyant sur un croyant

وقد سئل الإمام الرضا – عليه السلام – عن حق المؤمن على المؤمن، فقال : إن من حق المؤمن على المؤمن ‏المودة في صدره والمواساة في ماله… ولا بقول له: أف، فإذا قال له اف فليس بينهما ولاية، وإذا قال له أنت ‏عدوي فقد كفر احدهما صاحبه، وإذا اتهمه إنماث الإيمان في قلبه كما ينماث الملح في الماء).‏

 

‎, et il a dit : Parmi le droit d’un croyant sur un croyant a de l’affection dans sa ‎poitrine et de la sympathie dans son argent… Ni en lui disant : s’il lui dit : « F ‎‎», il n’y a pas de tutelle entre eux, et s’il lui dit : « Tu es mon ennemi », alors ‎l’un d’eux a méconnu son compagnon.‎

Si la question des droits a toute cette importance, sa plus grande importance se ‎manifeste dans la vie conjugale, où deux personnes doivent vivre ensemble ‎sous un même toit et marcher ensemble sur un même chemin. Par conséquent, ‎les hommes et les femmes doivent être conscients des devoirs et des droits ‎mutuels entre eux afin d’établir une vie calme pleine d’amour et de paix. ‎

La question des droits : ‎

Toutes les religions monothéistes et sectes créées par l’homme soulignent ‎l’importance des droits et devoirs sociaux et la nécessité d’en prendre soin par ‎les deux parties afin de jeter les bases de leur vie commune dans une ‎atmosphère pleine de paix. ‎

Examiner la question des droits d’un individu, c’est examiner la question des ‎devoirs de l’individu correspondant, par exemple, lorsque l’on soulève la ‎question des droits de l’enfant aux parents, cela signifie que l’on discute de la ‎question des devoirs des parents envers l’enfant. Il y a donc une équation entre ‎le droit et le devoir. Tout le monde a un certain droit. Chaque individu a un ‎devoir spécifique. Toute violation de cette équation signifie l’émergence de la ‎question de la punition et de la peine pour approuver l’équation de manière ‎équilibrée

Respect des droits : ‎

La vie conjugale est fondée sur le respect des droits. Malgré le rôle actif de ‎l’amour et de l’affection dans le renforcement des relations conjugales, la ‎question du respect des droits est primordiale dans le domaine des relations ‎entre époux. ‎

Par exemple, les époux peuvent rencontrer une grande variété de goûts, ‎d’inclinations et de caprices. Afin d’éviter une collision entre eux, l’arbitrage du ‎droit et du devoir est ici la base pour séparer et résoudre le problème avant ‎qu’il ne se transforme en différend ou une querelle

Pour cette raison, l’Islam a légiféré pour chaque membre de la famille une ‎certaine division qui doit être respectée et non dépassée. Ici, il convient de ‎souligner que le non-respect par les époux des droits de chacun d’eux signifie ‎une violation explicite des enseignements divins, ce qui expose l’homme à la ‎responsabilité et à la punition. ‎

Respecter et prendre soin des droits conjugaux est une obligation légale qui ‎doit être respectée, en plus de ses effets positifs sur la diffusion de chaleur et ‎d’amour dans l’atmosphère familiale. Il est vraiment regrettable que les ‎hommes et les femmes ignorent ces droits divins et négligent leurs devoirs les ‎uns envers les autres. ‎

La question du leadership familial n’est pas tant un privilège aux yeux de ‎l’Islam qu’une responsabilité qui consiste à gérer la famille et à la diriger de la ‎bonne manière, car le rôle de la raison, de la civilité et de l’expérience en ‎matière de vie se cristallise, en plus aux éléments de sacrifice, d’altruisme et de ‎patience. ‎

La répartition des devoirs dans la famille est une question que l’Islam évoque et ‎met l’accent, après avoir pris en considération les capacités et les préparatifs ‎innés de chacun des époux. On voit ici le Messager de Dieu (la paix soit sur lui) ‎déléguer les affaires de la maison et sa gestion à Fatima al-Zahra (la paix soit ‎sur lui), tout en confiant le travail à l’extérieur de la maison à son mari Ali bin ‎Abi Talib (la paix soit sur lui). ‎

Le sens mutuel de la responsabilité des époux l’un envers l’autre a un grand ‎impact dans l’élaboration d’une image réaliste de la vie qui les aide à marcher ‎régulièrement et droit vers le but souhaité.

Évitez l’égoïsme : ‎

La vie de famille est basée sur une haute moralité et de hautes qualités ‎humaines. Elle est contraire avec l’ego et l’égoïsme et est incompatible avec le ‎narcissisme.

Si nous nous souvenons que nous avons des droits, nous ne devons pas ‎oublier les droits des autres. Si nous avons droit à une vie de famille tranquille, ‎nos maris ont le même prétendu droit. ‎

C’est une vision étroite de la vie quand nous ne voyons que nous-mêmes et nos ‎intérêts. Les conflits les plus houleux dans l’espace familial découlent de ‎l’égoïsme et de la non-prise en considération de l’autre partie.

Il faut se fier à soi, c’est vrai, mais cela ne veut pas dire confisquer l’opinion ‎des autres, et il y a malheureusement des individus qui ne voient que leurs ‎intérêts personnels. ‎‎

À la conclusion de ce chapitre, nous soulignons que le mariage prend en ‎compte l’intérêt supérieur de la famille, car il n’y a pas d’intérêts personnels, de ‎direction dictatoriale ou de tentative de contrôler les autres, tout cela est ‎considéré comme un danger pour la famille et ses entités. ‎

Il n’est pas nécessaire ici d’imiter les autres dans ce qu’ils font, pour toutes ses ‎circonstances et modes de vie. Ici, nous devons évoluer dans les circonstances ‎données… Nous devons connaître nos limites et ne pas transgresser les droits ‎des autres qui partagent notre vie avec nous ; Un tel peut réussir sa vie de ‎famille en adoptant une certaine méthode, mais cette méthode peut détruire ‎notre vie de famille, pour toutes les méthodes de la vie.

Les droits sont de trois types : 1- Parmi eux se trouvent les droits que la femme a sur son mari. 2- Parmi eux se trouvent les droits que le mari a sur sa femme. 3- Y compris les droits communs entre eux.