Pas de proclamation de l’Unicité sans dénonciation de l’associationnisme:

« Bani Omeyyades parlaient de la foi aux gens

sans mentionner l’associationnisme

au point que s’ils les y amenaient [à l’associationnisme],

ils [les gens] ne le sauraient pas », disait l’Imam as-Sâdeq(p).

(al-Kâfî, vol.2 p415 H1)

Bani Omeyyades autorisaient les savants et les hommes de religion, et avec eux les Imams (p) à parler de la prière, du hajj, de la zakât, du jeûne, des actes d’adoration, et même de l’Unicité, de la Prophétie et des règlements divins. Mais ils n’autorisaient pas les recherches concernant l’associationnisme, ses extensions et ses exemples dans la société.

Si ces enseignements liés à l’associationnisme étaient donnés aux gens, ces derniers auraient tout de suite compris qui étaient les associationnistes, que ce que leur imposaient Bani Omeyyades n’était autre que de l’associationnisme. Ils auraient immédiatement su qu’Abd-al-Malek et les autres califes de Bani Omeyyades étaient des tyrans qui se mettaient en compétition avec Dieu et que leur obéir revenait à associer à Dieu.

C’est pourquoi ils ne permettaient pas que les gens apprennent ces conceptions.

Dans la religion islamique, une partie importante de l’étude de l’Unicitéest liée à la connaissance de l’associationnisme, qui est l’adoration d’idoles, ou la divinisation de créatures, qui sont différentes formes de l’associationnisme.

« Ceux qui sont apparents, ce sont les idoles/statues apparentes et ceux qui sont cachés, ce sont les califes despotes qui ont donné des associés aux Imams de droit(p) et ont pris leur place. » disait le savant al-Majlisi(qs), à propos des hadîths sur l’associationnisme dans le volume 48 in Bihâr al-Anwâr , montrant par là que les versets coraniques ne sont pas spécifiques à l’époque du Messager de Dieu(s), mais sont valables et applicables pour tous les temps et toutes les époques. « Cela est aussi valable pour les peuples qui ont cessé d’obéir aux Imams de droit et qui ont suivi les imams de la tyrannie, abandonnant les preuves rationnelles et transmises, suivant leurs passions et renonçant aux textes manifestes. »