Divers petits Du‘â’ et Prières pour vivre en paix et conjurer le mal:

Demande de pardon (istigh-fâr)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), il n’est pas de croyant qui, commettant chaque jour ou chaque nuit jusqu’à quarante péchés majeurs, se repente sincèrement en récitant l’Istigh-fâr suivant sans qu’Allah ne lui pardonne (ses péchés):

“Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ ilâha illâ huwa-l-Hayy-ul-Qayyûmu, Badî`-ul-samâwâti wa-l-ardhi, thu-l-Jalâli wa-l-Ikrâmi, wa as’aluhu an yatûba `alayya.”

اَسْتَغْفِرُ اللَّه الّذي لا اِلهَ اِلأ هُوَ الحَيُّ القَيُّومُ بَديعُ السَّماواتِ والاَرْضِ ذُو الْجَلالِ وَالاِكْرام وَ أَسْأَلُهُ أنْ يَتُوبَ عَلَيَّ

(Je demande pardon à Allah, en dehors Duquel il n’y a d’autre Divinité que Lui, le Vivant, l’Auto-subsistant, le Créateur des cieux et de la terre, le plein-de-Majesté et de Munificence, et je me repens auprès de Lui.)

Prière de la peur de l’oppresseur
Cette prière fut accomplie par le Prophète (P) le jour de la Bataille d’Ohod. Elle est s’accomplit comme suit: On commence par l’accomplissement d’un ghusl (ablution majeure) suivi de deux rak`ah de prière, et puis sur place on découvre le genou en récitant cent fois:

“Yâ Hayyu yâ Qayyûm, yâ Hayyu lâ ilâha illâ anta bi-Rahmatika astaghîthu. Façalli `alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, wa aghithnî, assâ`ata, assâ`ata”

يا حيُّ يا قَيُّوم يا حَيُّ لا اِلـهَ إلاّ اَنْتَ بِرَحْمَتِكَ اَسْتَغيثُ فَصَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَاَغِثْني السّاعَةَ السّاعَةَ

(Oh le Vivant, O l’Auto-Subsistant! O Toi le Vivant en dehors de qui il n’y a d’autre Divinité que Toi. Prie donc sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et secours-moi maintenant, maintenant!)

Puis on récite une fois:

“ Allâhumma as’aluka an tuçallî `alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa an taltufa bî wa an tagh-liba lî wa an tamkura lî wa an takh-da`a lî wa an takfînî ma’ûnata ……..Untel fils d’untel (prononcez le nom de l’oppresseur)”

اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّدٍ وَ اَنْ تَلْطُفَ بي اَنْ تَغْلِبَ لي واَنْ تَمْكُرَ لي وَ اَنْ تَخْدَعَ لي وَاَنْ تَكفيني مَؤونةَ …فلان ابن فلان

(O mon Dieu! Je Te demande de prier sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et de m’accorder Ta Grâce, d’user de stratagème en ma faveur, de tromper (l’oppresseur) pour moi et de m’épargner la provision de bouche (ou l’humiliation) d’Untel fils d’Untel (prononcer le nom complet de l’oppresseur)

Conjurer la Malfaisance de la Magie
Le Prophète (P) dit, en s’adressant à l’Imam Ali (p):

“O Alî (Ibn Abî Tâlib)! Quiconque appréhende un magicien ou un diable qu’il récite ce verset coranique:

“Votre Seigneur est Dieu qui a créé les cieux et la terre en six jours; puis IL s’est assis en Majesté sur le Trône. IL dirige toute chose avec attention. IL n’y a d’intercesseur qu’avec Sa permission. Tel est Dieu, votre Seigneur! Adorez-Le donc! Ne réfléchissez-vous pas?” (Sourate 10, verset 3)

إِنَّ رَبَّكُمْ اللَّهُ الَّذِي خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ فِي سِتَّةِ أَيَّامٍ ثُمَّ اسْتَوَى عَلَى الْعَرْشِ يُدَبِّرُ الأَمْرَ مَا مِنْ شَفِيعٍ إِلاَّ مِنْ بَعْدِ إِذْنِهِ ذَلِكُمْ اللَّهُ رَبُّكُمْ فَاعْبُدُوهُ أَفَلاَ تَذَكَّرُونَ (سورة يونس: 3/10(

(Inna Rabbakum-Allâhu-lathî khalqa-s-samâwâti wa-l-ardha fî sittati ayyâmin thumma-stawâ ‘alâ-‘archi yudabbiru-l-amra mâ min chafî‘in illâ min ba‘da ithnihi thâlikum Allâhu Rabbukum fa-‘budûhu afalâ tathakkarûn-a)

Récitation (amulette) pour abolir l’effet de la magie
Selon l’Imam Ali, pour conjurer l’effet de la magie, écrivez les mots suivants sur une feuille et portez-la sur vous:

“Bism-illâhi wa billâhi, bism-illâhi mâ châ’Allâhu, bism-illâhi wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâhi. «Qâla Mûsâ: Mâ ji’tum bihi-s-sihru inna-llâha sa-yubtiluhu, inna-llâhu lâ yuçlihu ‘amal-al-mufsidîn-a. Fawaqa‘a-l-haqqu wa batala mâ kânû ya‘malûn-a, faghulibû hunâlika wa-nqalabû çaghirîn-a » ” (voir: sourate al-A‘râf: 7/118-119)

بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ بِسْمِ اللهِ وَ ماشآءَ اللهُ بِسْمِ اللهِ وَ لاحَوْلَ وَلاقُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ ” قالَ مُوسَى: ما جِِئْتُم بِهِ الْسِّحْرُ اِنَّ اللَّه سَيُبْطِلُهُ اِنّ اللَّهَ لا يُصْلِحُ عَمَلَ المُفْسِدين. فَوَقَعَ الْحَقُّ وَبَطَلَ مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ (118) فَغُلِبُوا هُنَالِكَ وَانقَلَبُوا صَاغِرِينَ (119) “سورة الاعراف:7/118-119

(Au Nom d’Allah et par Allah, au Nom d’Allah et la Volonté d’ Allah qui prévaut, au Nom d’Allah, et il n’y a de Pouvoir ni de Force en dehors d’Allah. Mûsâ (Moise) dit: “Allah abolira l’effet de la magie que vous avez apportée. “Ainsi la vérité se manifesta et ce qu’ils firent fut vain. Ainsi, ils furent battus et se trouvèrent humiliés” (sourate al-A‘râf: 7/118-119) ”

Demande de satisfaction de besoins pressants et importants
Lorsqu’on a une demande importante à formuler à l’adresse d’Allah, on écrit ce qui suit sur un papier qu’on jettera dans un cours d’eau:

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Min-al-‘abd-ith-thalîl ilâ-l-Mawlâ-l-Jalîl: Rabbi innî massanî-dh-dhuru wa Anta Arham-ar-Râhimîn-a. Bi-haqqi Muhammadin wa Âlihi çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi, wa-k-chif ‘annî hammî wa farrij ‘annî ghammî bi-Rahmatika yâ Arham-ar-Râhimîn-a”

بِسْمِ اِللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم. مِن العَبْدِ الذَّليل اِلى المولى الجَليل: رَبّي اِنّي مَسَّني الضُّرُّ وَاَنْتَ اَرْحَمُ الرَّاحِمينَ. بِحَقِّ مُحَمَّدٍ وَ آلِهِ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِهِ وَكْشِف عَنّي هَمّي وَفَرِّج عَنّي غَمّي بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Du serviteur humilié au Maître auguste: O mon Seigneur! Le malheur m’a touché, mais Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux. Par l’amour de Muhammad et la Famille de Muhammad, prie sur Muhammad et la Famille de Muhammad et dissipe mon souci et écarte de moi mon affliction, par Ta Miséricorde, O Toi le plus Miséricordieux des miséricordieux!)

■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), si on a un voeu dont on veut demander à Allah la réalisation, ou qu’on craint un malheur ou encore qu’on a peur de quelque chose, on écrit sur un papier blanc l’invocation suivante, on le plie et on l’insère dans une noix de boue qu’on jette dans un cours d’eau:

“Allâhumma innî atawajjahu ilayka bi-ahab-bil-asmâ’i ilyaka wa a‘dhamihâ ladayka wa atawassalu ilayka bi-man awjabta haqqahu ‘alayka bi-Muhammadin wa ‘aliyyin wa Fâtimata wa-l-Hasani wa-l-Husayni wa ‘Aliyy-in-ibn-il-Husyni wa Muhammadin-ibn-i ‘Aliyyin wa Ja‘far-in-ibn-i Muhammad-in wa Mûsâ-bni J‘afar-in wa ‘Aliyy-in-ibn-i Mûsâ wa Muhammadin-ibn-i ‘Aliyy-in wa ‘Aliyy-in ibn-i Muhammad-in wa-l-Hasan-ibn-i ‘Aliyy-in wa-l-Hujjat-il-Muntadhar-i, çalawât-ullâhi ‘alayhim ajma‘în (et là on formule le voeu ou mentionne le besoin dont on demande à Allah l’exaucement.”

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيمِ، اللّـهُمَّ اِنّي اَتَوَجَّهُ اِلَيْكِ بِاَحَبِّ الاَْسْماءِ اِلَيْكَ وَاَعْظَمِها لَدَيْكَ، وَاَتَقَرَّبُ وَاَتَوَسَّلُ اِلَيْكَ بِمَنْ اَوْجَبْتَ حَقَّهُ عَلَيْكَ، بِمُحَمَّد وَعَلِي وَفاطِمَةَ وَالْحَسَنِ وَالْحُسَيْنِ وَعَلِي بْنِ الْحُسَيْنِ وَمُحَمَّدِ بْنِ عَلِي وَجَعْفَرَ بْنِ مُحَمَّد وَمُوسَى بْنِ جَعْفَر وَعَلِي بْنِ مُوسى وَمُحَمَّدِ بْنِ عَلِي وَعَلِي بْنِ مُحَمَّد وَالْحَسَنِ بْنِ عَلِي وَالْحُجَّةِ الْمُنْتَظَرِ صَلَواتُ اللهِ عَلَيْهِمْ اَجْمَعينَ اكْفِني كَذا وَكَذا.)أي اذكر حاجتك، ثمّ تطوي الرّقعة وتجعلها في بندقة طين وتطرحها في ماء جار أو بئر فانّه تعالى يفرج عنك(.

(O Allah! Je m’adresse à Toi par les noms les plus aimés de Toi et les plus considérés par Toi, et je sollicite Ta proximité et je T’implore par l’amour de ceux dont Tu as rendu le droit obligatoire sur Toi: par Muhammad et Ali et Fâtimah et al-Hasan et al-Husayn et ‘Ali ibn-il-Husyn et Muhammad-ibni ‘Ali et Ja‘far ibn Muhammadin et Mûsâ ibn J‘afar wa ‘Ali ibn Mûsâ wa Muhammad ibn ‘Ali wa ‘Ali ibn Muhammad wa-l-Hasan ibn ‘Ali et al-Hujjat-il-Muntadhar (l’Argument attendu = l’Imam al-Mahdi). Que Tes Prières soient sur eux tous, pour Te demander (et là on formule ses voeux ou son besoin)

Du‘â’ contre les malheurs et les maladies
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) quiconque dit chaque jour cent fois:

“Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh”

لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّه

(Il n’y a ni force ni pouvoir en dehors d’Allah),

Allah éloigne de lui 70 malheurs dont le moins dur est le souci .

■ Selon le Prophète (P): « Quiconque dit 100 fois chaque jour:

“Lâ Ilâha illâllâhu-l-Malik-ul-Haqq-ul-Mubîn” (Il n’y a de Dieu qu’Allah, le Roi, la Vérité Évidente)

لااِلهَ اِلأ اللهُ المَلِكُ الحَقُّ المُبين

sera à l’abri de la pauvreté, aura une assurance contre la solitude terrorisante de la tombe, et cela lui apportera la richesse et lui ouvrira les portes du paradis»

Du‘â’ lors d’un Enlisement

Le Prophète (P) dit à Ali (p):

«Si tu te trouves dans un enlisement dis:

Bism-illâh-ir-Rahmâ-ir-Rahîm. Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm. Allâhumma Iyyâka na‘budu wa Iyyâka nasta‘în

بِسْمِ اِللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم. لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّهِ العَليِّ العَظيم. اِيَّاكَ نَعْبُدُ وَ اِيَّاك نَسْتَعين

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Il n’y a de force ni de pouvoir en dehors d’Allah, le Sublime, le Très-Haut. O Allah! C’est Toi que nous adorons, et c’est Toi dont nous implorons secours).

Allah – IL est Sublime – conjure ton épreuve ».

Demande de secours adressée à (l’intercession de) Fatimah al-Zahrâ’ (p)
■ Si on a un besoin pressant qu’on veut demander à Allah de satisfaire et qu’on ne plus attendre, on peut accomplir deux rak‘ah de prière au terme desquelles, on récite trois fois le takbîr (Allâhu Akbar), suivi de la récitation de Tasbîhat al-Zahrâ’ .

Après quoi, on se prosterne en disant 100 fois:

“Yâ mawlâtî yâ Fâtimah! Aghîthînî”

يا َمولاتي يا فاِطَمةُ اَغيثيني

(O ma Maîtresse, o Fâtimah, secours-moi!)

Puis on pose la joue droite par terre et on récite la même chose 100 fois, suivie de la joue gauche en faisant la même récitation encore 100 fois, et enfin on refait la prosternation et on récite toujours la même formule 110 fois. Après quoi on demande à Allah de satisfaire notre besoin .

Du‘â’ contre les maux et les maladies
N.B. Selon des hadith concordants, la lecture des versets 21-24 de la sourate al-Hachr (chapitre 59) commande le soulagement et la guérison de tous les maux et maladie:

“Law anzalnâ hathâ-l-Qur’âna ‘alâ jabalin la-ra’aytahu khâchi‘an mutaçaddi‘an min khachyat-illâh-i wa tilka-l-amthâlu nadhribuhâ il-n-nâsi la‘allahum yatafakkarûn-a (21) Huwa-l-lathî lâ Ilâha illâ Huwa Âlim-ul-ghaybi wa-ch-chahâdati Huwa-r-Rahmân-ur-Rahîm-u (22). Huwa-llâhu-l-lathî lâ Ilâha illâ Huwa-l-Maliku-l-Quddûs-us-Salâm-ul-Mu’min-ul-Muhaymin-ul-‘Azîz-ul-Jabbâr-ul-Muta-kabbir-u Subhân-Allâhi ‘ammâ yuchrikûn-a (23). Huwa-llâh-ul-Khâliq-ul-Bârî’-ul-Muçawwir-u lahu-l-Asmâ’-ul-Husnâ yusabbihu lahu mâ fî-s-samâwâti wa-l-ardhi wahuwa-l-‘Azîz-ul-Hakîm (24).

لَوْ أَنْزَلْنَا هَذَا الْقُرْآنَ عَلَى جَبَلٍ لَرَأَيْتَهُ خَاشِعًا مُتَصَدِّعًا مِنْ خَشْيَةِ اللَّهِ وَتِلْكَ الأَمْثَالُ نَضْرِبُهَا لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَفَكَّرُونَ(21) هُوَ اللَّهُ الَّذِي لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ عَالِمُ الْغَيْبِ وَالشَّهَادَةِ هُوَ الرَّحْمَانُ الرَّحِيمُ(22)هُوَ اللَّهُ الَّذِي لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْمَلِكُ الْقُدُّوسُ السَّلاَمُ الْمُؤْمِنُ الْمُهَيْمِنُ الْعَزِيزُ الْجَبَّارُ الْمُتَكَبِّرُ سُبْحَانَ اللَّهِ عَمَّا يُشْرِكُونَ(23)هُوَ اللَّهُ الْخَالِقُ الْبَارِئُ الْمُصَوِّرُ لَهُ الأَسْمَاءُ الْحُسْنَى يُسَبِّحُ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَهُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ (24) (الحشر 59(

(Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu aurais vu celle-ci s’humilier et se fendre par crainte révérencielle d’Allah. Ce sont-là des paraboles que Nous citons aux gens dans l’espoir qu’ils réfléchissent (21). Il est Allah, en dehors de Qui il n’y nulle autre divinité, Celui qui connaît ce qui est visible et ce qui est invisible, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux (22). Il est Allah, en dehors de Qui il n’y nulle autre divinité, le Roi, le Pur, la Paix, le Rassurant, le Prédominant, le Puissant, le Contraignant, le Très-Grand (23). Il est Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. Lui appartiennent les plus beaux Noms. Ce qui se trouve dans les cieux et sur la terre Le glorifie. Et c’est Lui le Puissant, le Sage (24)

■ Sa‘îd Ibn Abî-l-Fat-h al-Qummî, cité par Al-Sayyid Ibn Tâwûs rapporte:

“J’ai été atteint d’une maladie contre laquelle les médecins n’ont rien pu faire. Mon père m’amena alors à un centre hospitalier où étaient regroupés les meilleurs médecins (dont des Chrétiens) du pays. Le comité de médecins qui m’examina minutieusement vint à la conclusion que ma maladie ne pourrait être guérie que par Allah. Aussi ai-je rebroussé chemin, le coeur brisé, en proie au désespoir. Le hasard voulut que je tombe sur un livre appartenant à mon père, et au dos duquel, je lus ceci: “Le Prophète (P), cité par l’Imam al-Sâdiq (p) dit: “Quiconque atteint d’une maladie, récite l’invocation suivante quarante fois après la Prière de l’aube et passe sa main ensuite sur la partie du corps atteinte par le mal, Allah- le Sublime- l’en guérira:

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Al-Hamdu lillâhi Rabb-il-‘âlamîn-a. Hasbunâ-llâh-u wa N‘im-al-Wakîl-u. Tabârak-Allâhu Ahsan-ul-khâliqîn. Wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i”

بِسْمِ اِللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم ألحَمْدُ لِلّهِ رَبِّ العاَلمينَ حَسْبُنَا اللهُ وَنِعْمَ الْوَكيلُ َتَبارَكَ اللهُ اَحْسَنُ الْخالِقينَ ولا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّه العليِّ العَظيمِ

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Louanges à Allah, Seigneur des mondes. Allah nous suffit . Quel meilleur Garant! Il n’y a de force ni de pouvoir en dehors d’Allah)

Aussi ai-je attendu jusqu’à l’aube où j’ai accompli la Prière prescrite (salât-al-Fajr) et récité 40 fois l’invocation ci-dessus en passant ma main sur la partie endolorie de mon corps. A ma grande surprise, Allah ne tarda pas à faire disparaître le mal dont je souffrais. Toutefois, incrédule, je suis resté sur place, appréhendant le retour de la maladie. Après trois jours d’attente, j’ai annoncé la nouvelle de ma guérison à mon père, lequel, après avoir remercié Allah, me montra au médecin traitant. Il faisait partie des gens du Livre. M’ayant examiné et constatant la disparition effective de la maladie, il se convertit tout de suite à l’Islam et prononça l’attestation de foi islamique” .

■ Selon l’Imam al-Bâqir (p), un jour l’Imam Ali (p) étant tombé malade, le Prophète (P) vint lui rendre visite et lui dit de réciter l’invocation suivante pour guérir:

“Allâhumma innî as’aluka ta‘jîla ‘âfiyatika wa çabran ‘alâ baliyyatika wa kurûjan ilâ rahmatika”

اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ تَعْجيلَ عافِيَتِكَ وَصَبْراً عَلى بَلِيَّتِكَ وَ خُرُوجاً اِلى رَحْمَتِكَ

(O mon Dieu! Je te demande de hâter la venue de ton remède, de me rendre patient devant Ton épreuve et de me faire sortir vers Ta Miséricorde)

■ Quiconque désire guérir d’une douleur, qu’il récite pendant la second sujûd (prosternation) de chacune des deux premières rak‘ah de la Prière surérogatoire de la Nuit l’invocation suivante:

« Yâ ‘Aliyyu yâ ‘Adhîmu, yâ Rahmânu yâ Rahîmu, yâ Samî‘-ud-da‘awâti, yâ Mu‘tiy-al-khayrâti, çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa a‘tinî min khayr-ud-duniyâ wa-l-âkhirati mâ Anta Ahluhu wa-çrif ‘annî min charri-d-duniyâ wa-l- âkhirati mâ Anta Ahluhu wa ath-hib ‘annî hâthâ-l-waja‘a (prononcez le nom de la maladie) fa-innahu ghâdhanî wa ahzananî »

يا عَلَيُ يا عَظيمُ يا رَحْمنُ يا رَحيمُ يا سامِعَ الدَّعَواتِ يا مُعْطِيَ الْخَيْراتِ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ وَاَعْطِني مِنْ خَيْرِ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ ما اَنْتَ اَهْلُهُ وَاصْرِفْ عَنّي مِنْ شَرِّ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ ما اَنْتَ اَهْلُهُ وَاَذْهِبْ عَنّي هذَا الْوَجَعَ فَاِنَّهُ قَدْ غاظَني وَاَحْزَنَني

(O le Très-Haut! O l’Inaccessible! O le Tout-Miséricordieux! O le Très-Miséricodieux! O Toi qui entends les appels (du‘â’), O Toi qui fournis les bienfaits! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et donne-moi des bienfaits de ce monde et de l’Autre monde ce dont Tu es Digne, et écarte de moi cette douleur (nommez-la, s’il y a lieu), qui m’a irrité et affligé!)

■ Quiconque souffre d’un mal ou d’une maladie, qu’il passe sa main sur la partie endolorie en récitant ce verset coranique:

“Wa nunazzilu min-al-Qur’âni mâ huwa chifâ’un wa rahmatun li-l-mu’minîna wa lâ yazidu-dh-dhâlimîna illâ khasârâ”

وَنُنَزِّلُ مِنْ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاءٌ وَرَحْمَةٌ لِلْمُؤْمِنِينَ وَلاَ يَزِيدُ الظَّالِمِينَ إِلاَّ خَسَارًا (17/82)

“Nous faisons descendre, du Coran, ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants, et ce qui ne fait qu’accroître la perte des injustes” (17/82)

■ Selon l’Imam Ali (p), pour se départir d’une douleur, on pose la main sur la partie endolorie et on dit trois fois:

“Allâhu, Allâhu, Allâhu Rabbî haqqan lâ uchriku bihi chay’an! Allâhumma Anta lahâ wa li-kulli ‘adhîmatin fa-farrijhâ ‘annî”

اَللهُ اَللهُ اَللهُ رَبّي حَقّاً لا اُشْرِكُ بِهِ شَيْئاً اَللّهُمَّ اَنْتَ لَها وَ لِكُلِّ عَظيمَة فَفَرِّجْها عَنّي

(Allah, Allah, Allah est vraiment mon Seigneur! Je n’associe rien à Lui! O Allah! Tu as le pouvoir sur mon mal et sur tout grand malheur, éloigne-le donc de moi!)

■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsqu’on a mal quelque part, on pose la main d’abord sur l’endroit endolori en disant “Bism-Illâh” (Au Nom d’Allah), puis on l’y passe (on essuie la douleur avec la main) en répétant sept fois l’Invocation suivante:

“A‘ûthu bi-‘Izzat-illâhi wa a‘ûthu bi-Qudrat-illâhi wa a‘ûthu bi-Jalâl-illâhi wa a‘ûthu bi-‘Adhamat-illâhi wa a‘ûthu bi-Jam‘-Illâhi wa a‘ûthu bi-Rasûl-illâhi callâ-llâhu ‘alayhi wa Âlihi wa a‘ûthu bi-Asmâ’-illâhi min charri mâ akhâfu ‘alâ nafsî”

اَعُوذُ بِعِزَّةِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِقُدْرَةِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِجَلالِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِعَظَمَةِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِجَمْعِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِرَسُولِ اللهِ صَلّىَ اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ وَ اَعُوذُ بِاَسْمآءِ اللهِ مِنْ شَرِّ ما اَحْذَرُ وَ مِنْ شَرِّ ما اَخافُ عَلى نَفْسي

(Je me protège par la Toute-Puissance d’Allah, je me protège par le Pouvoir d’Allah, je me protège par la Majesté d’Allah, je me protège par la Puissance d’Allah, je me protège par le Jam‘ (les Attributs cumulés d’Allah), je me protège par le Messager d’Allah- que la Paix d’Allah soit sur lui et sur les membres de sa Famille- et je me protège par les Noms d’Allah contre le mal de ce que je crains et de ce dont j’ai peur pour moi)

Invocation d’une mère pour la guérison de ses enfants
Lorsqu’un enfant tombe malade, sa mère doit monter sur le toit (terrasse), ôter le voile qui couvre sa tête pour laisser ses cheveux découverts sous le ciel, puis se prosterner en suppliant Allah:

“Allâhumma Anta a‘taytinîhi wa Anta wahbtahu lî! Allâhumma fa-j‘al Hibatik-al-yawma jadîdatan Innaka Qâdirun Muqtadirun”

اَللّهُمَّ رَبِّ اَنْتَ اَعْطَيْتَنيهِ وَ اَنْتَ وَ هَبْتَهُ لي اَللّهُمَّ فَاجْعَلْ هِبَتَكَ الْيَوْمَ جَديدَةً اِنَّكَ قادِرٌ مُقْتَدِرٌ

(O Allah! Tu me l’as donné et Tu m’en as fait cadeau! O Allah! Redonne-le moi aujourd’hui comme un nouveau cadeau! Tu es certes, Puissant et Tu as le Pouvoir absolu)

■ Selon des sources concordantes, le Hadith dit: “Guérissez vos malades par l’aumône”

■ Selon l’Imam Muhammad al Bâqir (p), la récitation de la sourate al Hamd et de la sourate al Tawhîd est le remède de toutes les maladies .

■ Pour guérir toute maladie, on tient le bras droit du malade, et après avoir récité sept fois la sourate al Hamd, on récite l’invocation suivante:

“Allâhumma azil ‘anhu-l-‘ilala wa a‘iduhu ilâ-ç-çihhati wa-ch-chifâ’i wa amiddahu bi-husn-il-wiqâyati wa ruddahu ilâ husn-il-‘âfiyati wa-j‘al mâ nâlahu fî maradhihi hathâ maddatan li-hayâtihi wa kaffâratan li-sayyi’âtihi! Allâhumma wa çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin”

اَللّهُمَّ اَزِلْ عَنْهُ الْعِلَلَ وَالدّآءَ وَ اَعِدْهُ اِلَى الصِّحَّةِ وَالشِّفآءِ وَ اَمِدَّهُ بِحُسْنِ الْوِقايَةِ وَ رُدَّهُ اِلى حُسْنِ الْعافِيَةِ وَاجْعَلْ ما نالَهُ في مَرَضِهِ هذا مادَّةً لِحَياتِهِ وَ كَفّارَةً لِسَيّئِاتِهِ اَللّهُمَّ وَ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد

(O Allah! Enlève-lui les maladies, ramène-le vers le rétablissement et la guérison, inspire-lui la bonne prévention et fasse que le mal causé par cette maladie (qu’il a contractée) se transforme en substance pour sa vie et rachat (kaffârah) de ses mauvaises actions! Et prie O Allah, sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad)

Si toutefois le malade ne guérit pas après, on récite de nouveau la sourate al-Hamd 70 fois .

■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p): il n’est pas un Musulman souffrant d’une maladie, qui supplie Allah sincèrement avec l’invocation suivante, en passant sa main sur la partie malade du corps, sans qu’il en soit guéri:

“Wa nunazzilu min-al-Qur’âni mâ huwa chifâ’un wa rahmatun il-l-mu’minîna”

وَ نُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ ما هُوَ شِفآءٌ وَ رَحْمَةٌ لِلْمُؤْمِنينَ

(Nous faisons descendre avec le Coran ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants) .

■ Selon l’Imam al-Redhâ (p), pour guérir de toute maladie, récitez:

“Yâ Munzil-ach-chifâ’i wa muth-hib-ad-dâ’i! çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa anzil ‘alâ waja‘î-ch-chifâ’ ”

يا مُنْزِلَ الشِّفآءِ وَ مُذْهِبَ الدّآءِ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِهِ وَ اَنْزِلْ عَلى وَجَعي الشِّفآءَ

(O Toi Qui fais descendre la guérison et éloigner la maladie! Prie sur Muhammad et sur les membres de sa Famille et fais descendre la guérison sur ma douleur)

■ Ibn Abbas, cité par Sayyid Ibn Tâwûs témoigne: “Un jour où j’étais assis chez Ali (p), un homme pâle est entré et s’est plaint auprès de lui: “O Commandeur des Croyants! Je suis valétudinaire et je souffre d’une profusion de maladies et de douleurs! Apprends-moi donc un du‘â’ qui me débarrasserait de mes maux!” Ali (p) lui dit: “Je vais t’apprendre le du‘â’ suivant que Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) avait appris au Prophète (P) lors de la maladie d’Al-Hassan et al-Hussayn (p):

“Ilâhî Kullamâ an‘amta ‘alayya ni‘matan qalla laka ‘indahâ chukrî, wa kullamâ-btalaytanî bi-baliyyatin qalla laka ‘indahâ çabrî, fa-Yâ Man qalla chukrî ‘inda Ni‘amihi fa-lam yahrimnî wa Yâ Man qalla çabrî ‘inda Balâ’ihi fa-lam yakh-thulnî wa Yâ Man ra’ânî ‘alâ-l-ma‘âçî fa-lam yaf-dhahanî wa Yâ Man ra’ânî ‘alâ-l-khatâyâ fa-lam yu‘âqibnî ‘alayhâ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-gh-fir-lî thanbî wa ach-finî min maradhî, Innaka ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un”.

اِلهي كُلَّما اَنْعَمْتَ عَلَي نِعْمَةً قَلَّ لَكَ عِنْدَها شُكْري وَ كُلَّمَا ابْتَلَيْتَني بِبَلِيَّة قَلَّ لَكَ عِنْدَها صَبْري فيامَنْ قَلَّ شُكْري عِنْدَ نِعَمِهِ فَلَمْ يَحْرِمْني وَ يا مَنْ قَلَّ صَبْري عِنْدَ بَلائِهِ فَلَمْ يَخْذُلني وَ يا مَنْ رَآني عَلَى الْمَعاصي فَلَمْ يَفْضَحْني وَ يا مَنْ رَآني عَلَى الْخَطايا فَلَمْ يُعاقِبْني عَلَيْها صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَاغْفِرْ لي ذَنْبي وَ اشْفِني مِنْ مَرَضي اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَيْءٍ قَديرٌ

(O mon Dieu! Chaque fois que Tu m’as accordé un Bienfait, je m’en suis montré peu reconnaissant, et chaque fois que Tu m’as soumis à une épreuve, je me suis montré peu patient! O Toi Qui ne m’as pas privé après que je me fus montré peu reconnaissant envers Tes Bienfaits! O Toi Qui ne m’as pas abandonné après que je me fus montré peu patient devant Ton épreuve! O Toi Qui ne m’as pas dénoncé, après que Tu m’as vu m’adonner aux péchés! O Toi Qui ne m’as pas puni après que Tu m’as vu commettre des fautes! Prie sur Muhammad et sur les membres de sa Famille, pardonne-moi mon péché, et guéris-moi de ma maladie! Tu as certes pouvoir sur toute chose).

Ibn Abbas poursuit: “J’ai revu cet homme un an plus tard. Il avait le teint beau et vermeil. Depuis lors, je n’ai jamais récité ce du‘â’ lors d’une maladie ou d’une douleur sans que je n’en guérisse, ni lors de mon introduction chez un Sultan (un Gouvernant) dont je craignais l’oppression, sans qu’Allah ne m’en mette à l’abri” .

■ On rapporte que le Négus avait hérité de ses ancêtres un bonnet qui remontait à quatre siècles et qui calmait les douleurs lorsqu’on le déposait sur les organes endoloris du corps. Pour découvrir le secret de ses effets curatifs, on le défit et on y trouva le du‘â’ suivant:

“Bism-illâh-il-Malik-il-Haqq-il-Mubîn-i. Chahid-Allâhu Innahu lâ ilâha illâ Huwa wa-l-malâ’ikatu wa ulû-l-‘ilmi, Qâ’iman bi-l-Qisti, lâ ilâha illâ Huwa-l-‘Azîzu-l-Hakîm-u. Inna-d-Dîna ‘ind-Allâh-il-Islâmu. Lillâhi Nûrun wa Hikmatun wa Hawlun wa Quwwatun wa Qudratun wa Sultânun wa Burhânun. Lâ ilâha illâ-llâhu Âdamu çafiyy-ullâhi, lâ ilâha illâ-llâhu Ibrâhîmu Khalîl-ullâhi, lâ ilâha illâ-llâhu Mûsâ Kalîmu-llâhi, lâ ilâha illâ-llâhu Muhammadun-al-‘arabiyyu Rasûl-ullâhi wa Habîbuhu wa Khîratuhu min khalqihi. Uskun yâ Jamî‘a-l-awjâ‘i wa-l-asqâmi wa-l-amrâdhi wa jamî‘-al-‘ilali wa Jamî‘-al-hummiyyâti, sakkantuka bi-l-lathî sakana lahu mâ fi-l-layli wa-n-nahâri wa Huwa-l-Samî‘-ul-‘Alîm-u. Wa çallâ-llâhu ‘alâ khayri khalqihi Muhammadin wa Âlihi ajma‘în-a”

بِسْمِ اللهِ الْمَلِكِ الْحَقِّ الْمُبينِ شَهِدَاللهُ اَنَّهُ لا اِلهَ اِلاّ هُوَ الْمَلائِكَةُ وَاوُلُوا الْعِلْمِ قآئِماً بِالْقِسْطِ لا اِلهَ اِلاّ هُوَ الْعَزيزُ الْحَكيمُ اِنَّ الدّينَ عِنْدَاللهِ الاِْسْـلامُ للهِِ نُورٌ وَحِكْمَةٌ وَ حَوْلٌ وَ قُوَّةٌ وَ قُدْرَةٌ وَ سُلْطانٌ وَ بُرْهانٌ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ آدَمُ صَفِي اللهِ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ اِبْرهيمُ خَليلُ اللهِ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ مُوسى كَليمُ اللهِ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ مُحَمَّدٌ الْعَرَبِي رَسُولُ اللهِ وَ حَبيبُهُ وَ خِيَرَتُهُ مِنْ خَلْقِهِ اُسْكُنْ يا جَميعَ الاَْوْجاعِ وَ الاَْسْقامِ وَ الاَْمْراضِ وَ جَميعَ الْعِلَلِ وَ جميعَ الْحُمَّياتِ سَكَّنْتُكَ بِالَّذي سَكَنَ لَهُ ما فِي اللَّيْلِ وَالنَّهارِ وَ هُوَ السَّميعُ الْعَليمُ وَ صَلَّى اللهُ عَلى خَيْرِ خَلْقِهِ مُحَمَّد وَ آلِهِ اَجْمَعينَ

(Au Nom d’Allah, le Roi, la Vérité évidente. Allah atteste – et aussi les Anges et ceux qui sont doués de science- qu’il n’y a de dieu que Lui, Qui maintient la Justice. Il n’y a de dieu que Lui, le Puissant, le Sage. Certes, la Religion acceptée d’Allah, c’est l’Islam. Allah a une Lumière, une Sagesse, une Puissance, une Force, un Pouvoir, une Autorité et une Preuve évidente. Il n’y a de dieu qu’Allah! Adam est l’Elu d’Allah. Il n’y a de dieu qu’Allah! Ibrâhîm (Abraham) est l’Ami bien-aimé d’Allah! Il n’y a de dieu qu’Allah! Mûsâ (Moïse) est l’interlocuteur d’Allah! Il n’y a de dieu qu’Allah! Muhammad, l’Arabe est le Messager d’Allah, Son Bien-aimé et le meilleur de Sa créature. Calmez-vous tous, o maladies, indispositions, maux et douleurs, fièvres! Je vous demande de vous calmez, par Celui pour Qui s’est calmé ce qui se trouve dans la nuit et le jour , le Tout-Entendant, l’Omniscient. Et Allah a prié sur le meilleur de Sa création, Muhammad, ainsi que sur tous les membres de sa Famille.)

N.B. « Makârim al-Akhlâq » rapporte une autre version, nuancée, de cette histoire de Négus et du talisman. Selon cette version, le Négus (Roi d’Ethiopie) souffrant d’un mal de tête chronique écrivit une lettre au Prophète pour s’en plaindre. Le Messager d’Allah lui envoya en guise de talisman l’invocation ci-dessus (avec un peu de nuance dans le texte) .