L’imamat au sein de la société humaine

L’Imam représente le centre de la société humaine et la survivance de cette dernière en dépend. Il est donc l’homme par lequel Allah se manifeste ; sans lui la terre et ses habitants disparaîtraient.

Les hommes, quant à eux, ne représentent qu’un ensemble de « zéros » dénué de valeur. L’Imam est par conséquent le nombre par lequel ces « zéros » acquièrent une valeur. D’autre part, la société a besoin d’un axe pour maintenir sa cohésion, car c’est l’Imam qui est chargé d’indiquer aux hommes la loi d’Allah, le Tout-Puissant, d’expliquer à la nation les dispositions de la loi tout en la protégeant des divergences, de la dislocation et de la dérive.

Nécessité de l’exégèse Coranique

Le noble Coran est la principale source dans laquelle les dispositions de l’Islam et de la Shari’a sont puisées. Il renseigne sur toute chose. Toutefois, le noble Coran expose uniquement les grandes lignes, sans donner les détails, et c’est pourquoi il est nécessaire que les hommes soient guidés par quelqu’un, capables de détailler ces généralités, capables également d’interpréter les versets Coraniques et d’indiquer l’attitude de l’Islam face à une question qui embarrasse la société musulmane.

Ce guide, c’est l’Imam. C’est à lui que s’adresse essentiellement le Coran étant donné qu’il est informé du sens caché de ses versets et de tous les autres détails comme la raison de la révélation, etc. les conclusions qu’il tire de l’exégèse Coranique ne sont ni erronées ni ambiguës.

L’Imam est le principal penseur au sein de la société

Toute communauté humaine a besoin d’un homme pour uniformiser son mode de pensée. L’Imam Sadiq, que la paix soit sur lui, interrogea son disciple Hicham ben al hakam: « ne dis-tu rien de ce que tu as fait avec ‘amru ben ‘obayd et comment tu l’as interrogé? ».

Hicham répondit: « of ! Fils de l’envoyé d’Allah, j’ai trop de considération pour vous et ma langue se paralyse chaque fois que je me trouve en face de vous ! ».

L’Imam lui dit: « lorsque je vous ordonne quelque chose, faites-le ».

Hicham dit alors: « j’ai pris connaissance du sermon de ‘amru ben ‘obayd le vendredi à la mosquée al basra, et de son audience, alors j’ai jugé très important d’aller le voir et c’est ainsi qu’en lui rendant visite le vendredi à la mosquée al basra, je l’aperçus en habit de laine noire, au milieu d’une assistance qui l’interrogeait. Je demandai à ce qu’on me cède le passage, ce qu’on fit. Je pris place au fond et, m’adressant à lui, je dis: « oh savant, je suis un étranger, me permets tu de te poser une question? ».

Il dit: « oui ».

Je dis alors: « possèdes-tu un œil? »

Ce à quoi il rétorqua: « oh mon fils qu’est donc cette question? Comment peux-tu me questionner sur quelque chose que tu vois? ».

C’est celle-là ma question !

Oh mon fils pose la même si elle est insensée.

Réponds-moi.

Interroge.

Possèdes-tu un œil?

oui

À quoi te sert-il?

À voir les couleurs et les personnes.

Possèdes-tu un nez?

Oui.

À quoi te sert-il?

À sentir les odeurs.

Possèdes-tu une bouche?

Oui.

À quoi te sert-elle?

À goûter.

Possèdes-tu une oreille?

Oui.

À quoi te sert-elle?

À entendre les sons.

Possèdes-tu un cœur?

Oui.

à quoi te sert-il,

À discerner tout ce qui entre en contact avec les membres et les sens.

Ces membres, ne peuvent-ils pas se passer du cœur?

Non.

Comment se fait-il, alors qu’ils sont sains?

Oh, mon fils, lorsque les membres doutent de quelque chose qu’ils ont senti, vu, goûté ou entendu, ils s’en remettent au cœur pour s’assurer, afin que le doute se dissipe.

Donc Allah a créé le cœur en raison du doute des membres du corps?

Oui.

Donc le cœur est nécessaire, sinon les membres n’auraient aucune assurance.

Oui.

Alors je lui dis: « oh abu Marjan, donc Allah, exalté soit-il, n’a créé tes membres qu’en prévoyant pour eux un Imam afin de leur confirmer ce qui est juste et de dissiper le doute. Ainsi, il a laissé toute cette création dans l’incertitude, le doute et le désaccord sans prévoir pour elle un Imam à qui elle les soumettrait, tandis qu’il a prévu un Imam pour tes membres afin qu’ils s’en remettent à lui en cas de doute et d’incertitude? !

Hicham dit: « alors il se tut et ne me dit rien. Puis il se tourna vers moi et me dit: tu es Hicham ben al hakam? ». Je dis que non. Il me demanda d’où je venais. Je répondis de kufa. il dit: « tu es donc bien lui ». Ensuite il me serra contre lui et m’invita à prendre sa place. Il ne prononça plus un mot jusqu’à ce que je me mis debout ».

Alors abu ‘Abdul Allah (asSadiq) sourit et dit: « oh Hicham qui t’a appris cela? ».

Je répondis: « c’est quelque chose que je tiens de toi et que j’ai mis en œuvre ».

Puis il dit: « par Allah, ceci est écrit dans les écritures d’ibrâhîm et de Mûssâ.

Le rôle de l’Imam dans la société

Les Imams ont, par le passé, assumé la responsabilité qui leur incombait, en matière de protection de la religion et de la loi divine de la falsification et de la perte. Ils représentaient une source inépuisable de vérités Coraniques éternelles. À travers leur comportement, ils constituaient un exemple on ne peut plus noble à la nation réalisant ainsi l’objectif réel de l’Islam .

L’Imam ‘ Ali, que la paix est sur lui, a joué un rôle très important dans les domaines éducatif et juridique, durant l’époque ayant suivi la mort de l’envoyé d’Allah, qu’Allah prie sur lui et le salue. Ainsi, il a abrogé des dispositions juridiques qu’il a jugées nulles, s’est opposé à leur application et les a remplacées par d’autres qui s’inscrivent dans un cadre islamique. Il a également contribué à la prédominance de l’Islam intellectuel et idéologique en instaurant un dialogue avec les grands spirituels des gens du livre, répondant ainsi à bien des interrogations et dissipant les doutes. C’est pourquoi la présence des Imams représentait une source de développement culturel et intellectuel, et de connaissances islamiques, etc..

Le rôle des Imams, que la paix soit sur eux, peut se résumer en quatre points principaux:

Le rôle des Imams issus des Ahlul-bayt dans la communication de la vérité:

a – Explication de la Shari’a

Expliquer la Shari’a, ses dispositions, et veiller à son application dans la vie de l’homme était l’une des préoccupations les plus importantes des Imams issus des Ahlul-bayt, que la paix soit sur eux.

Les sciences islamiques, c’est eux qui les ont établies. Les milliers de traditions qui constituent un noble héritage au profit de l’homme, ne sont autres que les paroles de notre maître Muhammad qu’ils ont, grâce à leur inspiration, transmises loyalement à travers les générations. Leur vie était, en effet, une lumière ayant éclairé la civilisation islamique.

Les Imams issus des Ahlul-bayt, ont rendu d’inestimables services à la nation islamique, car ils ont transmis l’héritage du sceau des prophètes. Le volume des traditions prophétiques qu’ils nous ont léguées est, on ne peut plus éloquent, quant à leur rôle dans la conservation de l’héritage laissé par l’envoyé d’Allah.

Les sunnites dénombrent quatre-vingts traditions prophétiques authentiques transmises par le premier calife, cinquante par le deuxième calife, cinq par ‘othman et rassemblées dans le recueil des traditions prophétiques authentiques, le sahîh par muslim, et enfin neuf traditions authentiques toujours transmises par ‘Othman et recueillies dans sahîh al bukhâri.

Parallèlement, l’ouvrage ghuraru-l-hukami wa duraru-l-kalimi, de l’émir des croyants, ‘ Ali ibn abi tâlib cite plus de onze mille traditions prophétiques authentiques, outre celles établies par les sunnites, qui sont estimées à des centaines. Ibn abi al hadîd a dit: « que puis-je dire d’un homme possédant toutes les qualités, auquel s’adressent toutes tribus, que chaque communauté réclame. Il est le maître des qualités, leur source, leur cause. Quiconque s’est distingué par ces qualités, il les tient de lui en suivant son exemple. Nul n’ignore sans doute que la plus noble des connaissances est la connaissance divine, car elle est liée à la noblesse de l’objet connu, celui-ci étant la plus noble de ses connaissances. La connaissance divine est tirée des paroles de ‘ Ali, que lui-même a transmises ».

Les mu‘tazilites, dont la doctrine est centrée sur le tawhîd et la justice et qui l’ont enseignée aux gens, sont ses disciples et compagnons, car le plus éminent d’entre eux, wâsil ibn ‘atâ’, était disciple de abû hâchim ‘Abdul Allah ibn muhamad ibn-l-hanîfa, lui-même disciple de son père qui était à son tour disciple de ‘ Ali, que la paix soit sur lui.

Les ash‘arites, sont quant à eux, affiliés à abû-l-Hassan ‘ Ali ibn isma‘îl ibn abi bachar al-ash‘arî, disciple de abu ‘ Ali al habâî et de abu ‘ Ali, l’un des cheikhs mu‘tazilites. les ash‘arites dérivent finalement du maître des mu‘tazilites, ‘ Ali ibn abi tâlib, que la paix soit sur lui. L’imâmiyya et la zaïdiyya, lui sont également affiliées.

Les sciences islamiques comprennent également le « fiqh », la jurisprudence, et c’est ‘ Ali qui est à l’origine de son instauration. Tout faqîh, en Islam, se fie à lui et tire profit de son fiqh.

Les compagnons d’abu hanîfa, comme ibn yûsuf, Muhammad ibn al Hassan et autres, tiennent tous leur fiqh d’abu hanîfa.

Quant à ash-shâfi‘î, il suivit l’enseignement de Muhammad ibn al Hassan, donc son fiqh est dû à abu hanîfa.

Ahmed ibn hanbal, lui, suivit l’enseignement d’ash-shâfi‘î et son fiqh est également dû à abu hanîfa qui suivit l’enseignement de Dja far ibn Muhammad qui l’apprit de son père, et c’est ainsi que tout le mérite revient finalement à ‘ Ali, que la paix soit sur lui.

Mâlik ibn anis a quant à lui suivit l’enseignement de rabi‘a arra’y qui le reçut de ‘akrama qui à son tour le reçut de ‘Abdul Allah ben ‘abbas qui tient lui-même son savoir de ‘ Ali, que la paix soit sur lui. Si tu veux, tu peux également lui attribuer le fiqh d’ash-shâfi‘î puisqu’il suivit l’enseignement de malik.

Ainsi, ceux-là sont les quatre fuqahâ’. Quant au fiqh des chi’ites, il est clair qu’ils le tiennent de lui.

Les fuqahâ’ parmi les compagnons, Assa Haba, tels ‘omar ibn al khattab, et ‘abdu Allah ben ‘abbas, tiennent leur savoir de ‘ Ali, que la paix soit sur lui: en ce qui concerne ben ‘abbas, sa dépendance de ‘ Ali est claire ; quant à ombre, il est connu pour avoir souvent recours à ‘ Ali lorsque lui et d’autres compagnons se heurtaient à des difficultés pour trouver des solutions à certains problèmes. Aussi omar parlant de ‘ Ali n’a-t-il pas dit: « n’était-ce ‘ Ali, ombre aurait péri », ou: « je ne me suis jamais trouvé face à une difficulté sans le secours d’abu-l-Hassan » ou encore: « je ne consulterai personne dans une assemblée, en dehors de ‘ Ali ». Ainsi, le fiqh de omar est dû à ‘ Ali.

Les sciences islamiques comprennent également l’exégèse Coranique. C’est ‘ Ali qui en est à l’origine. D’ailleurs si l’on se reporte aux ouvrages traitant de l’exégèse Coranique, on saura la vérité, car cette science lui revient ainsi qu’à ‘Abdul Allah Ben ‘abbas qui est bien connu comme étant le compagnon inséparable de ‘ Ali, son disciple. On lui demande un jour « quel rapport y a-t-il entre ta science et celle de ton cousin? », il répond: « c’est comme une goutte dans l’océan ».

Parmi les sciences, il y a également la grammaire arabe. Les gens savent tous que c’est lui qui l’a instituée et a dicté les principes fondamentaux à ibn al aswad adduali.

Ceci s’applique à tous les autres Imams issus d’Ahlul-bayt. Nombreux sont les professeurs de différentes sciences qui furent célèbres dans les domaines de la science et de la philosophie, à avoir reçu leur enseignement de l’Imam Sadiq. Ainsi al mufadhal ben ‘amru, mu’min attaq et Hichâm ben al hakam furent excellents en philosophie et en « kalâm », théologie scolastique, djâbir ben hayân, en mathématiques et en chimie, zarara, Muhammad ben muslim, djamil ben daradj, hamrân ben a‘yun, abu basîr et ‘Abdul Allah ben sinan en fiqh, théologie et en exégèse Coranique.

b – Education des élèves

Là aussi, les Imams issus d’Ahlul-bayt se sont consacrés à l’exaltation de la vérité. Des centaines, plutôt des milliers d’assoiffés de la science et de la connaissance se sont abreuvés des sources de leur savoir. En effet, ces Imams se sont distingués dans le monde des sciences et de la civilisation islamique. On pourrait citer à cet égard des noms comme kumayl ben ziyâd, awis al qarnî, rachid al hadjrî, maytham attammâr, ‘ammâr ben yâsir, ‘abdu Allah ibn ‘abbas et al asbagh ben nabâta, qui furent tous des élèves de ‘ Ali, que la paix soit sur lui.

Il convient de souligner encore une fois que les sciences islamiques ont toutes été fondées par les Imams et leurs disciples. Ils étaient une source inépuisable en sciences islamiques, à tel point que djâbir ben yazid, à lui seul, a rapporté, d’après l’Imam al-bâqir, soixante-dix mille traditions et Muhammad ben muslim, trente mille. Ibn shahrashûb en est arrivé à dire que ce qui a été rapporté d’après l’Imam Sadiq est sans précédent, lui qui avait quatre-vingt mille élèves dont la plupart sont devenus des Imams d’écoles sunnites. En outre malik ibn anis, sufyân athawri ben ‘ayyîna, abu hanîfa, muhammad ibn hassan ashibânî et yahya ibn sa‘d figurent parmi les disciples fuqahâ’. parmi les rapporteurs de traditions mohammadiennes, il y a ayûb al badjistânî, shu‘ba ben al hadjâdj, ‘Abdul-malik ben djarîh et bien d’autres.

Si l’on veut rechercher nombre exact d’élèves formés par les Imams des Ahlul-bayt, cela nécessiterait des volumes et des volumes, sans compter que tout élève qui s’est abreuvé des sources du savoir de ces Imams avait lui-même des centaines ou peut-être des milliers d’élèves.

À l’heure actuelle, il nous suffit d’observer l’espace scientifique à Qum pour constater les milliers de gens imprégner de la culture des Ahlul-bayt, ou tous les autres centres scientifiques et religieux qui doivent leur existence à ces abondantes sources.

Contrairement aux universités et centres scientifiques fondés par le colonialisme à des fins douteuses, les institutions spécialisées en sciences religieuses selon la doctrine des Ahlul-bayt, n’ont été fondées que pour la piété, la science et la vérité ; ce sont des institutions qui ne traitent que de ce qui s’inscrit dans le cadre du Coran et de l’Islam , en vue d’atteindre les objectifs du message divin.

c – La lutte politique

Les Imams issus des Ahlul-bayt, ont de tout temps, et durant tout le cycle de leur vie, mené le mouvement d’opposition politique. C’est pourquoi on peut noter que leur vie s’achève toujours soit par un assassinat, soit par un empoisonnement, et qu’aucun d’eux n’a connu une mort naturelle. Chacun d’eux avait sa manière d’affronter et de mener le combat politique contre les dérapages du gouverneur de son temps.

Ainsi l’affrontement avait lieu positivement, par l’intervention d’une force armée, ou négativement par l’observation d’un mutisme qui, tout en ne soutenant pas le régime en place, le dénonçait implicitement.

En effet, le comportement de l’Imam en tant qu’exemple idéal à suivre par la société, s’oppose nettement à l’exemple donné par le gouverneur de son temps. Ce qui pousse la nation à faire une comparaison sous le rapport moral, finissant ainsi par dénoncer le gouverneur et les rouages de l’état. C’est une forme de combat mené dans des conditions jugées le plus propices.

L’Imam peut également peut faire valoir son savoir au profit de son peuple souffrant dans sa lutte intellectuelle contre les idées importées ou étrangères dont les gouvernements successifs peuvent se faire l’écho ou vis-à-vis desquelles ils ferment les yeux.

L’affrontement peut intervenir sous forme de dénonciation ouverte au système, à travers un discours politique virulent exprimant le rejet du système ou du pouvoir. L’Imam peut également agir sur certains symboles du système en place afin d’amoindrir les dérapages et les dépassements et œuvrer à créer une tendance islamique au sein des rouages du système qui pousserait l’état à se fixer des objectifs proches de ceux que se propose l’Islam et qui répondront aux intérêts de la nation, ne serait-ce que dans de faibles proportions.

Ainsi, si l’on considère les positions de l’Imam ‘ Ali ibn abi tâlib et du petit fils, l’Imam al-Hassan ben ‘ Ali, on découvrira le rôle qu’ils ont joué dans la réforme culturelle en conformité avec les valeurs islamiques. Leur expérience au pouvoir a d’ailleurs été des plus fructueuses et demeurera une source pour la pensée politique islamique.

d – Présentation de l’exemple scientifique

Les Imams issus des Ahlul-bayt, progéniture de l’envoyé d’Allah, que la paix soit sur lui, ont incarné les vérités de l’Islam dans leurs propres vies. C’est ainsi qu’ils sont devenus des exemples vivants reflétant l’Islam dans sa forme originelle, l’Islam dont l’apparition se fit par l’intermédiaire du sceau des prophètes dans l’histoire de l’humanité.

Par leur conduite exemplaire, ils guidaient tous les croyants, tandis que par leur activité politique et culturelle, ils représentaient une menace au système en place, car à travers leur conduite, ils dévoilaient les méfaits des gouverneurs.

Résumé

1 – l’Imam représente l’essence de la société humaine dont la survivance en dépend. Il est donc l’homme universel qui donne à l’existence humaine son sens.

2 – le Coran expose les principes de l’Islam de façon générale. Il a cependant besoin d’une exégèse afin d’appliquer convenablement les règles qu’il renferme dans la vie quotidienne des individus. Cette mission ne peut être assumée que par l’imam, héritier des sciences de la risâla, sciences divines.

3 – si la société est comparable aux membres de l’homme, l’Imam représente son centre spirituel et la puissance pensante.

4 – le rôle assumé par les Imams issus des Ahlul-bayt, que la paix soit sur eux, se résume en quatre points:

a – exégèse de la Shari’a, loi islamique.

b – éducation des élèves afin de permettre la continuité de l’Islam dans sa forme originelle.

c – mener le combat politique contre les autorités injustes.

d – servir d’exemples vivants par une conduite parfaite, en incarnant les vérités de l’Islam dans leurs propres vies.

5 – le remarquable héritage scientifique qui se trouve dans les différents centres est l’œuvre des Imams issus des alu-l-bayt, que la paix soit sur eux.