Ne pas être un ennemi de Dieu

L’Imâm (Psl) dit : ” Ne sois pas l’ami de Dieu en public et Son ennemi en secret “.

C’est pour certains le fait d’être, en la présence des gens, un homme de bien, un croyant qui porte un chapelet et qui psalmodie ; mais dès qu’ils se trouvent seuls, ils deviennent les ennemis de Dieu en agissant de manière à ne pas plaire à Dieu, le Très-Haut.

D’où, l’homme doit être sincère dans sa relation avec Dieu. Ce qu’il a dans son for intérieur doit être conforme à ce qu’il a en public. Il ne faut pas y avoir contradiction entre ce qui est affiché et ce qui est dissimulé, car cela est une expression d’un déséquilibre qui conduit à la perte d’une telle personne qui passe ainsi dans la sphère de l’hypocrisie.

Hypocrite, il encoure la colère de Dieu qui traite les hommes à partir aussi de ce qu’ils dissimulent, de ce qui constitue le fond de leur personnalité.

Il dit aussi : ” L’homme est suffisamment traître lorsqu’il est fidèle aux traîtres “.

Il l’est lorsqu’il les défend, protège leurs secrets et justifie leur traîtrise. Cela fait une grande traîtrise, car la différence est nulle entre celui qui trahit et celui qui procure de la force aux traîtres. La traîtrise consiste dans la mentalité traîtresse qui ne se réduit pas au seul comportement de l’individu mais va au-delà de cette limite en fournissant de l’aide aux traîtres.

L’Imâm (Psl) nous apprend que, lorsque nous vivons dans le temps, nous ne devons pas attribuer les évènements au temps.

Un homme est venu voir l’imâm (Psl) lorsqu’il a épousé Umm al-Fadl, la fille de al-Ma’mûn, et lui a dit :

” Maître ! La bénédiction de cette journée nous est très grande ! “.

L’Imâm (Psl) lui a répondu : ” ô Abû Hâshim ! C’est la bénédiction de Dieu qui nous est très grande cette journée “.

L’homme lui a dit : ” Oui, maître. Que devrions-nous dire au sujet de cette journée ? “.

L’Imâm (Psl) lui a dit : ” On devrait en dire du bien pour y retrouver du bien “.

C’est que les hommes ont l’habitude d’attribuer la bénédiction au temps. En vérité, le temps ne fait rien avancer ou reculer. Mais si quelque chose de bien arrive tel ou tel jour, il faut l’attribuer à Dieu, le Très-Haut, car c’est Lui qui donne et qui prive.

Il faut toutefois considérer le temps avec optimisme. L’optimisme lui-même doit être tiré de la confiance qu’on a en Dieu, le Très-Haut.

Dieu ne déçoit jamais son serviteur croyant, et dans la mesure où le serviteur s’attend à ce que du bien lui vienne de la part de Dieu, Dieu le récompense pour ses bonnes pensées et lui fait du bien.

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