Fàtémà Zahrà (A.S.)

Fàtémà Zahrà (A.S.)

BIOGRAPHIE

Résumé biographique de Fàtémà Zéhrà

Cinq ans après la déclaration de Prophétie de l’Islàm par Mohammad ibné Abdoullàh (saw), est née Janàbé Fatéma Zéhra (ahs), le 20 Jamàdi oul Akhar, à Makkà, huit ans avant l’hégire ( an 615).

Ses parents, le Prophète Mohammad (saw) et Bibi Khadija (ahs) sont tous deux descendants du Prophète Ibrahim (as).

Un jour, un révélation invita notre Prophète à se retirer hors de la ville et à méditer pendant 40 jours. A la fin de cette période, de la nourriture de Jannat fut apportée au Prophète avec la bonne nouvelle qu’Allàh S.T. le comblera d’un enfant.

Peu après, Bibi Khadija (ahs) se sentit envahie d’un parfum rafraichissant qui ne la quittait plus. Le Prophète lui dit que c’est parce qu’elle portait Janàbé Fatéma (ahs).

Au moment de la naissance de l’enfant, les femmes de Makka ont réfusé d’aider Bibi Khadija (ahs) car elle soutenait le Prophète et l’Islàm, alors Allàh S.T. a envoyé l’âme de quatre Dames du Paradis pour assister, à savoir:

-Bibi Sarah (ahs), l’épouse du Prophète Ibrahim (as),
-Bibi Maryam (ahs), la mère du Prophète Issà (as),
-Oummé Koulsoum, la soeur du Prophète Moussa (as),
-Bibi Aassyia (ahs), l’épouse de Firaunn.

Dans son enfance, Janàbé Fatéma (ahs) a enduré pendant trois ans les difficultés de la vallée desertique de “Shib-é-Abi Talib”, où les musulmans se sont exilés suite aux persécutions des Mecquois.

Son comportement fut un exemple parfait de femme musulmane et a montré que le Hijab n’inhibait nullement l’intelligence. Elle a perdu sa Mère Bibi Khadija (ahs) à l’âge de cinq ans.

Elle prenait beaucoup soin de son père, Le Prophète de l’Islàm, surtout quand il était agressé par les Quoreishes et revenait à la maison ensanglanté après les prêches pour l’Islàm. C’est pourquoi elle reçu le titre de “Oummé Abihà” (Mère de son père).

Plusieurs prétendants souhaitaient se marier avec elle, mais le Prophète repondait qu’il attend le commande-ment d’Allàh ST.

Imam Ali (as) a été choisi par Allàh et ils se marièrent le plus humblement et simplement en 2 AH (an 624).

Elle fut une épouse parfaite et partageait le travail menager avec son aide Bibi Fizzà.

Le Sourat “Al Dahrr” (Coran 86:01-31) fut révélé pour l’honneur de la maison de Janàbé Fatéma (ahs).

Elle devint une mère exemplaire de quatre enfants :

-Imam Hassan (as),
-Imam Houssein (as),
-Bibi Zaynab (ahs),
-Oummé Koulsoum (as).

Un cinquième enfant, H. Mohsin (as), est décedé en son sein au moment où les persécuteurs sont entrés par la force chez elle, en poussant avec violence sur elle la porte d’entrée, après la mort du Saint Prophète (saw).

Une parcelle de terrain (Baghé Fadak) que son père Le Saint Prophète (saw) lui avait offert a été confisqué par le Kalifat, après la mort du Prophète. Elle se présenta au Tribunal pour réclamer son dû, non pas pour la valeur matérielle du terrain, mais pour montrer au monde que l’acquisition du pouvoir temporel ne permettait pas de casser les lois d’Allàh ST. Le sermon qu’elle a délivré à ce moment montre la profondeur de sa connaissance et de son intelligence.

Elle est la seule fille de Prophète dont est issu le ” Ahl-oul-beit (les gens de la maison du Prophète saw).

Elle fut la seule femme au “Moubàhilà” où elle a accompagné le Prophète (saw) , Imam Ali (as) et ses deux enfants Imam Hassan (as) et Imam Houssein (as) pour la confrontation contre les Chrétiens de Najran le 24 Zil Hajj du 9 AH (an 630). Coran (3:58 à 60). Les Chrétiens ont abdiqué devant le Prophète.

Après le décès du Prophète (saw), Janàbé Fatima (ahs) survécut seulement 75 jours. Elle décéda le 3 Jamadil Akhar du 11 AH, à l’âge de 18 ans (an 632).

Imam Ali (as) l’enterra durant la nuit conformément au voeux de son épouse qui souhaitait que n’assistent pas à ses funérailles ceux dont elle était mécontente.

Elle est inhumé à Madina, mais l’endroit exacte de sa tombe est en réalité inconnu.

Jannat-oul Baqi ? Masjidé Nabwi ?

Fatima fille du prophète

Extrait du chapitre”Fatima-Zahra” du livre “Les femmes filles du prophète condisciples vertueuses” préparé par Fadal Haja. Traduction: Dr Hébri Bousserouel.
Selon Ibn (fils) El Abbas (que Dieu les agrée), le Prophète (salut et bénédiction sur lui) a dit “Les éminentes femmes du Paradis sont Khadija, fille de Khouaïled, Fatima, fille de Muhmmad, Assia, fille de Muzahem, femme de Pharaon et Marie, fille de Imran.”. Rapporté par 1’Imam Ahmed et El Hakem
Fatima, fille de Muhammad, messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui), fille de Khadija, fille de Khouïled, quatrième et dernière fille. Elle vit le jour à la Mecque, alors que le Prophète (salut et bénédiction sur lui) avait presque quarante ans.

Les Qoreichites bannirent Banou Hicham et Banou Abdel Mouttalib, familles du Prophète (salut et bénédiction sur lui), dans les ravins aux alentours de la Mecque. Fatima (que Dieu l’agrée) malgré sa jeunesse, était avec ses parents. Elle tomba malade à cause de la pénurie. Les victuailles venaient à manquer et la faim sévissait. Khadija (que Dieu l’agrée) tomba malade et mourut. Les Qoreichites finirent par lever l’embargo et autorisèrent la famille du Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) à regagner sa demeure. Le Prophète (salut et bénédiction sur lui) s’exila de la Mecque pour Médine, suivie par Fatima (que Dieu l’agrée) qui partagea la responsabilité des travaux ménagers avec sa soeur.

Ayant atteint l’âge du mariage, les jeunes des plus riche émigrés se présentèrent pour demander sa main. Fatima choisit Ali, fils de Abi Talib (que Dieu l’agrée), le premier à avoir embrassé l’Islam, parmi les jeunes et c’était lui qui a mis sa vie en danger la nuit où le Prophète (salut et bénédiction sur lui) émigra. C’était également lui (que Dieu l’agrée) qui avait pris la bannière le jour de la bataille de Khaïbar. Les qualités remarquables lui furent attribuées, il prit une place considérable auprès du Prophète (salut et bénédiction sur lui) et parmi les Musulmans.

Ainsi les époux vivaient heureux et tranquille, avec Fatima, fille de Assad, fils de Hachim, la mère d’Ali (puisse Dieu l’honorer). Le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) l’affectionnait depuis sa tendre enfance parce qu’elle l’adopta et le protégea quand il fut jeune et orphelin. Il (salut et bénédiction sur lui) dit: “Après Abou Talib, son défunt mari, aucune autre personne ne fut plus prodigue qu’elle”.

Quelque temps après, elle mit au monde un garçon, dès que la nouvelle arriva aux oreilles du Prophète (salut et bénédiction sur lui), il vint en courant, demandant à voir le nouveau-né. Il invoqua Dieu afin qu’il soit musulman et il lui donne le nom de Hassan. Il y eut un autre garçon nommé El Houceïne, puis naquit El Mouhcène, qui est mort en bas âge. Dieu accorda une faveur à cette famille vertueuse, la naissance d’une fille nommée Zeinab, et postérieurement une autre prénommée Oum Kelthoum, en souvenir de leurs défuntes tantes (que Dieu les agrée).

La famille s’était agrandie, les travaux ménagers également, Fatima (que Dieu l’agrée) seule, fut débordée. Elle moulait le grain, pétrissait le pain, préparait à manger pour toute la famille. Son époux (que Dieu l’agrée) la voyant fourbue, lui dit: “Va voir ton père et demandes-lui une domestique pour t’aider.” Elle partit voir son père, afin de lui demander quelqu’un pour l’assister. Arrivée devant le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui), elle ne sut quoi dire.

Il lui posa la question : “Qu’est-ce qui t’amène, ô, ma bien aimée fille ?” Elle lui répondit avec pudeur: “Je suis venue simplement te souhaiter le bonjour.” Lorsqu’elle revint chez elle, Ali lui demanda (que Dieu les agrée), ce qu’avait répondu son père (salut et bénédiction sur lui). Elle répondit : “Je n’ai pas osé lui solliciter quoi que ce soit.” Son époux lui dit: “Lève-toi, nous allons le voir ensemble.” Ils entrèrent chez le Prophète (salut et bénédiction sur lui) et lui exposèrent les faits, lui demandant une domestique, pour aider Fatima (que Dieu l’agrée) dans ses nombreux travaux ménagers.

Le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) ne leur répondit pas. Ils se retirèrent chez eux. Un peu plus tard, le Prophète (salut et bénédiction sur lui) leur rendit visite dans l’intention de leur expliquer ce qu’il fallait faire, pour arriver à juguler l’amoncellement des corvées ménagères et autres. Il dit : “Puis-je répondre à la requête qui vous a amené chez moi ?” Ils (que Dieu les agrée) répondirent oui, bien sûr.

Le Prophète (salut et bénédiction sur lui) dit – ” Gabriel (sur lui le salut) m’apprit quelques phrases, il me dit de louez Dieu (Alhamudillah) 10 fois, glorifiez Dieu (SubhanAllah) 10 fois, magnifiez Dieu (Allahou Akbar) 10 fois, tout cela après chaque prière. Et avant de vous mettre au lit, il faut louez Dieu 33 fois, glorifiez Dieu 33 fois, magnifiez Dieu 33 fois.” Rapporté par El Boukhari, Muslim et Tirmidhi.

Le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) affectionnait considérablement les enfants d’Ali et de Fatima, El Hassan et El Houceïne (que Dieu les agrée), invoquant Dieu: “O Mon Dieu ! Je les aime, aimes les et aimes tous ceux qui les aiment.” Il (salut et bénédiction sur lui) les emmenait avec lui à la Mosquée et jouait avec eux.

Fatima (que Dieu l’agrée) était une femme qui n’attachait pas d’importance aux choses de la vie, elle était très pieuse. A son sujet, rapportait l’Imam El Béihaqi (que Dieu ait son âme), selon le rapport de la bataille d’Ohod: Les femmes des Emigrés et des Ansars sortirent de Médine avec sur leur dos le ravitaillement des fidèles, Fatima (que Dieu l’agrée) fut parmi elles, voyant son père (salut et bénédiction sur lui) la face en sang, elle courut l’enlacer et lui nettoyer le visage, le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) disait: “Le courroux de Dieu est plus terrible contre ceux qui ont osé ensanglanter le visage de Son Prophète”.

Elle fut présente dans plusieurs combats. Les batailles du fossé, de Khaïbar et lors de la conquête de la Mecque. Elle était affectueuse et réconfortante pour sa famille, Elle pleura amèrement lors du décès de son cousin Djaafar (que Dieu l’agrée), fils de Abi Talib.

Lors de l’entrée triomphale du Prophète (salut et bénédiction sur lui) à la Mecque, Fatima (que Dieu l’agrée) rendit visite à ses proches et ses amis. Ali (puisse Dieu l’honorer) rendit visite à sa famille. Il est rapporté qu’un jour, Ali (puisse Dieu l’honorer) voulut se marier avec la fille d’Abou Djahl qui était un infidèle qoreichite et qui combattait le prophète et les musulmans, la nouvelle arriva aux oreilles de Fatima (que Dieu ‘agrée), non seulement elle refusa, mais, elle le rapporta au Prophète (salut et bénédiction sur lui) qui tressaillit.

Il (salut et bénédiction sur lui) monta sur la tribune de la mosquée et dit: “O braves gens Fatima est une denrée très chère à mes yeux. Il m’est parvenu que la famille fils de Hicham, famille d’Abi Djahl veulent marier leur fille à Ali fils de Abi Talib. Je ne leur permettrez pas cela, mais si c’est ce que désire Ali, qu’il répudie ma fille et qu’il épouse la leur. Je ne puis rendre licite ce qui est illicite et réciproquement”. Rapporté par El Boukhari et Muslim.

Il était hors de question que la fille du Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) cohabite avec la fille de l’ennemi de Dieu, de Son Prophète, des Musulmans et de l’Islam. Voilà pourquoi le Prophète (salut et bénédiction sur lui) se mit en colère. En apprenant cela, Ali (que Dieu l’agrée) changea d’avis, arriva chez lui demanda pardon à Fatima (que Dieu l’agrée) et se réconcilia avec elle, lui promettant de ne jamais l’échanger par une autre. La vertueuse Fatima (que Dieu l’agrée) lui répondit : Que Dieu te pardonne, ô Fils de l’oncle.

Après le pèlerinage d’adieu, le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) revint à Médine et tomba malade. Fatima (que Dieu l’agrée) se consacra à lui lors de sa maladie. Lorsqu’il (salut et bénédiction sur lui) sentit son heure arrivée. Il la fit approchée et lui chuchota quelques mots dans l’oreille, elle se mit à pleurer. Il lui chuchota de nouveau quelques mots à l’oreille, cette fois-ci, elle se mit à rire. Aïcha (que Dieu l’agrée): Je ne t’ai jamais vu aussi heureuse, pour un jour de chagrin comme celui-ci.

Pourquoi? Fatima (que Dieu l’agrée) répondit : Je ne puis révéler le secret du Prophète (salut et bénédiction sur lui).

Il mourut (salut et bénédiction sur lui). Fatima et les Musulmans (que Dieu les agrée) furent dans une affliction sans précédent. Un jour, arriva Aïcha (que Dieu l’agrée) lui demanda: “Qu’est-ce ton père t’avais confié avant de mourir. Elle (que Dieu l’agrée) répondit que le Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui) lui avait dit: “L’ange Gabriel me récitait chaque année une fois le Coran, cette année il me l’a récité deux fois. J’ai compris que mon heure avait sonné. Tu seras la première de ma famille à me suivre, et oui.” J’avais pleuré puis il (salut et bénédiction sur lui) ajouta “N’es-tu pas satisfaite d’être dans l’au-delà la souveraine des femmes du monde ?” J’ai souri.

Fatima (que Dieu l’agrée) rendit l’âme, sa toilette funéraire fut, comme elle l’avait sollicitée faite par Asma’a fille de Oûmis femme d’Abou Bakr et Ali (que Dieu les agrée). Pour l’inhumer, descendirent dans sa tombe, El Abbas et El Fadl Fils de Abbas (que Dieu les agrée) qui l’ensevelirent de nuit au cimetière d’El Baqiî. Les émigrés et les Ansars prièrent pour elle. La promesse de son père (salut et bénédiction sur lui) fut authentique, elle fut la première à le suivre parmi les gens de sa famille. Que Dieu soit satisfait d’elle et de ses enfants.