Abandon de la prière et le destin de celui qui abandon sciemment la prière:

La prière est un lien qui permet d’établir la relation entre l’homme et Dieu, elle est la source de la pureté de l’âme, de la pureté du cœur, de l’émergence de l’esprit de piété et de la formation de l’homme et de l’abstinence des péchés. La prière est une obligation religieuse et un culte spécial que les musulmans sont obligés d’accomplir quotidiennement.

Le Messager de Dieu (pslf) dit :

« Une distance infime separe un musulman d’un infidèle, lorsque le musulman abandonne intentionnellement la prière obligatoire ou la considère comme insignifiante et ne prie pas. » (1)

C’est-à-dire, lorsqu’un musulman abandonne sciemment la prière, est proche de la mécréance que de la foi, car la foi comprend la confession verbale, la croyance sincère et l’action ou la mise en pratique des obligations divines.
Quel jugement porter sur celui qui abandonne sciemment la prière, ou qui la prend en dérision ?

Réponses :

Le grand Ayatollah Sistani :

Le simple fait qu’un musulman abandonne sciemment la prière ne fait pas de lui un incrédule, bien que cela soit un grand péché. (2)

Le grand Ayatollah Khamenei :

Les cinq prières quotidiennes font partie des obligations légales es­sentielles. Elles représentent le pilier de la religion. C’est pourquoi, son abandon ou la dérision manifestée à son égard est illicite et est sanctionnée par Dieu. (3)

Le grand Ayatollah Makarem :

L’abandon de la prière est l’un des plus grands péchés. Quiconque abandonne sciemment la prière, Dieu enlève ses bénédictions dans sa vie, ses supplications ne seront pas exaucées, sa tombe sera étroite et sombre, et le jour du jugement, il aura un chatiment sevère. (4)

Notes :

Thawab Al-A’mal wa Iqab Al-A’mal, p. 231.
قَالَ رَسُولُ اللَّهِ ص‏ مَا بَيْنَ‏ الْمُسْلِمِ‏ وَ بَيْنَ‏ الْكَافِرِ إِلَّا أَنْ‏ يَتْرُكَ‏ الصَّلَاةَ الْفَرِيضَةَ مُتَعَمِّداً أَوْ يَتَهَاوَنَ بِهَا فَلَا يُصَلِّيَهَا