les droits reciproques du mari et de la femme en islam:

H° Imam Muhammad Al Baqir (as) et H° Imam Ja’far As Sadiq (as) déclarent qu’Allah, Le Très Haut, n’a autorisé à la femme qu’un seul mari, à la différence de l’homme qui peut effectuer le Nikah avec quatre femmes et, en plus du Mout’à (le Nikah temporaire), il peut se procurer des servantes qui lui sont toutes licites. Par contre, la femme n’a droit qu’à un seul époux, le deuxième lui est illicite. Si elle se permet de passer outre, elle est déclarée adultère. Une femme de mauvais caractères se montre jalouse de cette position de l’homme, tandis qu’une femme Croyante ne s’en plaint jamais.

Un Hadith, digne de confiance, formulé par l’Imam Muhammad Al Baqir (as), indique : une femme vint voir le Saint Prophète (saw) et lui demanda :

” Ô le Messager d’Allah ! Quels sont les devoirs d’une femme envers son mari ?

– Elle doit se soumettre à son époux, répondit le Prophète (saw). Elle ne doit jamais désobéir son mari, en aucune circonstance. Elle ne peut enlever, même le Sadqà, du lieu de sa résidence et de ses biens et le distribuer, sans sa permission, ni accomplir le jeûne recommandé. Elle ne doit pas lui refuser lorsqu’il désire faire l’amour avec elle, même embarqués sur une monture. Elle ne doit pas sortir de sa maison, sans la permission de son conjoint. Si elle agit contrairement, alors les Anges du ciel et de la terre, les Anges de la Malédiction et de la Miséricorde la maudiront jusqu’à son retour.

– Yà Rassoulillah ! Quel est le devoir qui incombe le plus à l’homme ? Demanda-t-elle.

– Celui de son père, expliqua-t-il.

– Et, quel est le devoir qui pèse sur la femme ? Questionna-t-elle de nouveau.

– Celui de son mari, ajouta le Saint Prophète (saw).

– Mon mari n’a-t-il pas, donc, autant d’obligations envers moi, dit-elle, que j’en ai envers lui ?

– Non, lui répondit le Prophète (saw), ils sont moins que les vôtres. ‘

H° Imam Ja’far As Sadiq (as) assure que la femme qui déplaît son mari et passe la nuit, dans ces conditions, ne verra pas ses Prières ou ses Salat exaucées jusqu’à ce qu’il ne soit pas content d’elle.

De même, les Salat ou les Prières d’une femme qui se parfumera pour un homme, autre que son mari, ne seront pas acceptées tant qu’elle n’enlèvera pas ce parfum.

Il ajouta, en outre, que les bonnes œuvres de trois personnes ne parviennent pas jusqu’au ciel :

– l’esclave qui s’est enfui de son maître;

– la femme dont le mari est mécontent;

– celui qui s’habille d’un vêtement qui manifeste la fierté, l’orgueil.

Il ressort des Hadiths, de source sûre, que le Jihad de l’homme consiste à sacrifier ses biens et sa personne sur la Voie d’Allah, tandis que le Jihad de la femme réside dans la patience qu’elle témoigne face aux malveillances et aux duretés du cœur de son mari.

Le Messager d’Allah (swt) déclare que si je donnais l’ordre de prosterner devant d’autres qu’Allah (swt), j’ordonnerai à la femme de se prosterner à son mari.

La femme ne doit pas prolonger ses Prières pour retarder la satisfaction sexuelle de son époux, continua-t-il.

La femme qui tarde à venir pour satisfaire le besoin sexuel de son conjoint qui l’a appelé pour l’accomplir, alors que celui-ci s’est endormi en l’attendant, reçoit les malédictions des Anges jusqu’à ce qu’il se réveille.

A l’exception de certaines circonstances prescrites, la femme ne peut pas dépenser, en aucune manière, même de ses propres biens et richesses, sans la permission de son mari. Ces circonstances sont :

– le Hajj;

– le Zakat;

– aider ses propres parents.

Elle ne peut pas aider ses autres familles se trouvant dans les besoins.

Dans un hadith, de source sûre, l’Imam Ja’far As Sadiq (as) mentionne que toutes les récompenses des bonnes œuvres effectuées par une femme s’effacent lorsqu’elle proclame à son mari de n’avoir trouvé rien de bien de sa part.

Il appert de nombreuses Traditions, dignes de foi, que le devoir du mari envers sa moitié est de la nourrir suffisamment, de l’habiller convenablement et de lui pardonner ses fautes ou erreurs éventuelles.

D’autres Traditions révèlent que le mari ne doit pas se comporter d’une façon rude avec sa conjointe, il doit lui fournir, tous les jours, une quantité suffisante de l’huile et autres denrées alimentaires, de la viande tous les trois jours, du henné ou ”Vasmà” tous les six mois, si elle s’en sert, et quatre costumes de vêtements, au grand minimum, tous les ans dont deux pour l’hiver et deux pour l’été; il doit aussi prendre soin de sa maison qui ne doit jamais être privée de l’huile pour les cheveux, du vinaigre et de l’huile d’olive.

Le Messager d’Allah (swt) affirme que le meilleur homme parmi vous est celui qui se comporte de la meilleure façon avec son épouse. La femme et les enfants d’une personne (sa propre famille) sont ses prisonniers. Allah aime le plus l’homme qui se conduit d’une manière agréable et correcte avec ses prisonniers.

Dans son testament à son fils, l’Imam Hassan (as), l’Imam Ali (as) déclare : il faut, surtout, éviter de prendre conseil de la femme car ses avis sont faibles (ne sont pas objectifs) et sa volonté fragile (son expérience est limitée), il doit la garder sous le voile ou le ”Pardha,” de ne pas la laisser sortir, de ne pas lui permettre, tant qu’il est possible, de se réunir avec un homme étranger, de ne pas lui donner des tâches non conformes avec sa personne.

Elle en sera, bien sûr, très contente, ceci va de pair avec sa beauté, car la femme est une fleur et non une esclave. Prends soin d’elle comme une fleur, ne l’écoute pas trop sur ce qu’elle t’apporte à propos des autres et ne te laisse pas te soumettre à elle.

H° Amiroul Moaminine (as), le Prince des Croyants, affirme qu’il est maudit celui qui a pour dirigeantes et conseillères des femmes.

Le Messager d’Allah (swt) exprime dans un Hadith que la femme ressemble à la côte humaine (l’os courbé de la poitrine). Si vous la laissez telle qu’elle est, vous en serez satisfaite, mais si vous essaierez de la redresser, il est possible qu’elle se casse. Supportez avec résignation les petites erreurs qu’elle commet.

Sachez qu’il est du droit de la femme, parmi ceux que l’époux doit respecter, que l’homme entretienne des relations conjugales avec son épouse, une fois tous les quatre mois, s’il est présent à son domicile et que rien, par la Sharia, ne l’empêche de le faire, c’est une de ses obligations.

S’il possède plusieurs femmes, il est tenu de partager ses nuits équitablement et de les passer chez chacune d’elles.

Un groupe des Oulémas (Savants religieux) avance son opinion qui semble être formulée par précaution, qu’une nuit sur quatre est réservée pour chaque femme, qu’elles soient quatre ou plus, et le fait de passer la nuit ne signifie pas qu’il doit, obligatoirement, accomplir les rapports conjugaux.

Il ressort de l’avis de certains Oulémas (Savant religieux) que si un homme marié s’unit avec une autre femme, tandis que sa première épouse est présente, il est tenu de passer les sept premières nuits chez sa nouvelle épouse, au cas où elle est vierge, et, seulement, trois premières nuits, dans le cas contraire.

Le Messager d’Allah (swt) déclare : ne vous soumettez pas aux femmes pour accomplir de bonnes actions, il se peut que la tentation s’accroisse chez elles et vous conduisent vers de mauvaises actions. Demandez la protection d’Allah contre celles qui sont méchantes et, aussi, contre celles qui sont bonnes.