Du sang à la place de ses larmes

Du sang à la place de ses larmes

 

Le savant, le moralisateur, le Hajj Molla Sultan Ali Tabrizi dit:

 

« Dans le monde de la vision, j’ai eu l’honneur de voir « Baqiyat Allah » [l’Imam al-Mahdi, le 12ème Imam attendu(qa)] (que notre esprit soit en rançon pour lui). Alors je lui dis :

 

« Mon Maître, il est évoqué dans la visite de la sainte contrée [la ville sainte de Karbala en Iraq] que vous dîtes en parlant à votre aïeul l’étranger, l’Imam Al Hussein(p) :

 

« Je me lamente de ta disparition, matin et soir, et je pleure sur toi du sang à la place des larmes »  Est-ce vrai ? »

 

Il(qa) me répondit :  « Oui, c’est juste. »

 

Je lui demandai : « Quelle est cette calamité sur laquelle vous pleuriez du sang à la place des larmes ? Est-ce celle d’Ali Al Akbar ? »

 

Il(qa) répondit : « Non… S’il était encore en vie, il pleurerait également des larmes de sang sur cette calamité. »

 

Je demandai : « Est-ce sur le malheur d’Abbas ? »

 

Il(qa) répondit : « Non, s’il était encore en vie, il pleurerait également des larmes de sang sur [cette calamité]. »

 

Je demandai : « Alors, c’est sur le malheur du Maître des martyrs ? »

 

Il(qa) répondit : « Si le Maître des martyrs était encore en vie, il pleurerait également des larmes de sang. »

 

Je demandai : « Alors quelle est cette calamité ? »

 

Il(qa) répondit : « Cette calamité est la capture de Sayyida Zeinab(p). » »

 

فَلَأَنْدُبَنَّكَ صَبَاحاً وَ مَسَاءً وَ لَأَبْكِيَنَّ عَلَيْكَ بَدَلَ الدُّمُوعِ دَماً حَسْرَةً عَلَيْكَ وَ تَأَسُّفاً وَ تَحَسُّراً عَلَى مَا دَهَاكَ   وَ تَلَهُّفاً حَتَّى أَمُوتَ بِلَوْعَةِ الْمُصَابِ وَ غُصَّةِ الِاكْتِيَابِ

 

Fa-la-andubannaka sabâhann wa masâ’ann wa la-abkiyanna ‘alayka badala-d-dumû‘i damann ‘alayka wa ta’assufann wa tahassurann ‘alâ mâ dahâka wa talahhufann hattâ amûta bi-law‘ati-l-musâbi wa ghussati-l-ikiyâb.

 

..Je me lamenterai sur toi matin et soir et je pleurerai sur toi du sang à la place des larmes, par soupir désespéré sur toi, par regret et par gémissement sur le malheur qui t’a frappé, par plainte jusqu’à ce que je meure de serrement de cœur devant la calamité et par suffocation de l’affliction..

 

Ziyârat de l’Imam al-Mahdî(qa) à son aïeul l’Imam al-Hussein(p)  in Bihâr al-Anwâr, vol.98 pp231-251 et l’extrait pris pp238-239