Miracles à Karbala

Le premier miracle étant notre Imam Abû Abdallah(p) !

Depuis quatre ans, je vais tous les ans à Karbala’ pour le quarantième jour ! Il y a vraiment une amélioration dans la façon d’accueillir les « visiteurs ». Cela devient de plus en plus facile pour eux. J’encourage les gens à venir malgré les médias qui essayent de les dissuader et de leur faire peur. Des millions de gens viennent pour visiter l’Imam al-Hussein(p) en toute sécurité !

C’est à chaque fois une nouvelle expérience spirituelle, de nouvelles sensations. C’est comme le Coran ! À chaque fois que vous le lisez, vous découvrez de nouveaux sens, de nouveaux messages divins. Et c’est le Coran silencieux alors que l’Imam al-Hussein(p) est le Coran parlant. Et à chaque fois que je le visite je découvre de nouveaux sens !

C’est notre devoir de venir le(p) visiter et de répondre à son appel : « Labbayka ya Hussein(p) ! »

Vous me demandez si j’ai assisté à des miracles ici ?

D’abord le premier miracle est notre Imam(p), Abû Abdallah, l’Imam al-Hussein(p) !

Plus de vingt millions de « visiteurs » qui viennent ici et qui repartent tous satisfaits ! Il n’y a que 12 boulangeries à Karbala’ mais personne ne reste affamé. Il n’y a que huit ou neuf toilettes publiques, et vous ne trouvez nulle part des impuretés. Même après le passage de 10 000 personnes, tout redevient propre.

À Karbala’, il y a souvent des miracles. Oui ! Alors oui au Haram de Abbas(p), il y a des miracles, très souvent ! Je vais vous raconter ce que j’ai vu de mes propres yeux, il y a quelques années de cela. Nous étions assis devant le « Darîh » (la tombe, le cénotaphe) de Abbas(p), quand un homme, un Irakien arriva avec son fils d’une douzaine d’années, enveloppé dans un « Kafan » (linceuil). L’enfant venait juste de décéder, il avait le certificat de décès avec lui.

Il posa son fils devant le « Darîh » d’Abû Fadl al-Abbas(p), déchira le certificat de décès et le jeta dans le « Darîh » en disant à Abû Fadl al-Abbas(p) : « Je ne sors pas d’ici sans mon fils ! » Il répéta : « Vous faites ce que vous voulez, je ne sors pas d’ici sans mon fils… »

Il s’est ensuite assis à quelques pas de son fils décédé, regardant fixement le « Darîh », comme quelqu’un de très en colère. Les gens autour pleuraient, priaient, faisaient « maatame » (des lamentations), des invocations. Au bout d’une vingtaine de minutes, par Dieu ! – je l’ai vu de mes propres yeux – l’enfant a déchiré le « Kafan » (linceul) et a couru vers son père…Et ça ce n’est qu’un seul des miracles !

Alors imaginez ce même Abu Fadl al-‘Abbas(p), s’il a pu rendre la vie à un enfant après tant d’années, imaginez s’il(p) avait eu la permission le jour de Ashûrâ’, si l’Imam al-Hussein(p) avait voulu ce jour-là ….

Ce genre de choses devrait nous réveiller ! Que les gens viennent ici pour prendre le message ici. Chacun aura son propre ressenti, sa propre expérience, prendra son propre message !